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Enfants ayant survécu à un avortement: des infirmières racontent leur déchirante histoire

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Par Sarah Terzo de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Souvent, un enfant rescapé d'un avortement est gardé en clinique d'avortement jusqu'à ce qu'il meurt de mort naturelle. Il est peu courant que le médecin qui ait pratiqué l'avortement le tue. Parfois, le nouveau né est transféré à l'hôpital pour être soigné. Malheureusement, la politique de nombreux hôpitaux veut que de tels enfants soient abandonnés à leur tragique sort.

L'aide soignante Kathleen Malloy, de Jacksonville (Floride), a vu mourir un bébé avorté à la suite d'un avortement par injection saline et qui avait été transféré à l'hôpital où elle travaillait. Melanie Green de l'association Last Days Ministries donne la parole à Malloy dans un pamphlet dont elle est l'auteure et qui s'intitule:  “Enfants: objets à jeter?” Malloy raconte:

“Je travaillais de 23:00 hres à 7:00 du matin. Lorsqu'il n'y avait rien à faire, j'allais à la maternité voir les nouveaux nés. Une nuit, j'aperçus un bassinet placé en dehors d'une garderie. Un bébé avait été placé là: bébé en pleurs et parfaitement constitué. A la seule différence que ce bébé avait été brûlé, victime d'une tentative d'avortement par injection saline.

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C'était comme si quelqu'un l'avait mis dans de l'eau bouillante. Ni médecin, ni infirmière, ni parent pour réconforter cet enfant brûlé, souffrant une atroce douleur. Petite fille abandonnée là pour mourir dans d'abominables souffrances. Le personnel hospitalier n'avait pas cru bon de l'admettre dans la garderie. Même la recouvrir d'un drap.

J'avais honte d'être infirmière ce soir-là. Il est difficile de croire que de telles choses peuvent arriver dans un milieu hospitalier prétendument moderne. J'avais toujours cru qu'un hôpital était un endroit où l'on guérissait les malades – non un lieu pour tuer.

Lorsque j'ai demandé à une infirmière ce qui advenait des bébés “nés” d'un avortement par injection saline, elle me répondit que, contrairement à l'hôpital où j’exerçais mes fonctions (l'enfant y était abandonné à son sort, respirant à peine), l'hôpital où elle travaillait, par contre, avait pris l'habitude de laisser croupir de tels petits dans un sceau quelconque avant... d'en refermer le couvercle. Suffocation! Mort par suffocation!”

L'avortement par injection saline consiste à injecter une solution saline hautement caustique dans le liquide amniotique dans lequel baigne l'enfant à naitre au cours du second trimestre de la gestation. Le bébé respire alors la solution qui lui brûle les poumons et la peau, provoquant ainsi la mort au bout de quelques heures. La mère donne naissance à un bébé mort. Ce type d'avortement est rarement pratiqué aujourd'hui parce que de nombreux enfants l'ont survécu et que les risques de dommages corporels encourus aux femmes qui le sollicitent sont considérables. Notamment si la solution saline gagne les artères.  Un procédé plus communément pratiqué aujourd'hui (en particulier au cours de la fin du second semestre et au troisième trimestre de gestation), consiste à injecter un poison dans le cœur de l'enfant en plus du liquide amniotique.

Le bébé que Malloy a vu mourir n'a jamais eu ni de nom ni de chance pour vivre. Dans une situation analogue, Gianna Jessen, rescapée d'un avortement par injection saline, a pu bénéficier de soins appropriés et vivre. Elle est aujourd'hui activement engagée dans le mouvement Pro-Vie et son site est accessible à partir d'ici.

D'après un article datant de 2002 paru dans le Journal of Clinical Nursing, il est relativement courant que des infirmières trouvent des nouveaux nés rescapés d'avortement. Selon le même article:

“La terminaison tardive, ou mort du fœtus avant l'accouchement, même s'il s'agit d'une pratique usuelle, n'est pas une fatalité. Exception faite des cas, assez rares, d'extrême anomalie physique (...) C'est toujours une expérience angoissante pour une aide soignante que d'être témoin des agissements du foetus qui se défend de mourir ou qui cherche à respirer... Une femme assistera peut-être une fois à l'agonie de son bébé mais une infirmière pourra en être témoin plusieurs fois par an voire quelques fois par semaine”.

Ce même article cite l'auteure et conférencière Annette D. Hutington, B.N. Ph.D. qui affirme, de but en blanc, que les naissances dues à un avortement sont “un fait courant”.

Dans le bulletin du Friendship Pregnancy Center à Morrison, dans le New Jersey, (aujourd'hui mieux connu sous le nom de Women's First Choice Center), une infirmière relate une histoire incroyable où elle est en train de sauver un bébé ayant survécu à un avortement. Son récit est d'une déchirante tristesse. La nuit où le bébé né d'un avortement avait été admis à l'hôpital, trois autres bébés nés prématurément faisaient l'objet de soins intensifs. En effet, deux des trois se trouvaient en danger de mort de sorte que les médecins faisaient tout ce qui était en leur pouvoir pour les sauver. Tandis qu'ils étaient ainsi occupés à sauver la vie des nouveau-nés, le bébé né d'un avortement apparut soudain: 

“L'infirmière du service de maternité entra dans  nos locaux avec un drap. “J'apporte un avortement prostaglandine. Son coeur bat, donc je le confie à vos soins.” Le petit fut mis sous une couverture chauffante tandis que je prenais connaissance des faits. Le bébé avait l'âge gestationnel de 23 semaines (d'après l'échographie). Sa maman, atteinte d'un cancer, avait suivi une chimiothérapie avant d'apprendre qu'elle était enceinte.  Les parents du bébé avaient été avertis que leur enfant naîtrait vraisemblablement difforme.

En observant bien le petit garçon, je constatais qu'il était parfaitement normal. Son pouls était régulier. Même sans stéthoscope, je pouvais voir sa poitrine battre au rythme de son cœur. En prenant le stéthoscope, je pus entendre le cœur battre régulièrement. D'après sa taille et l'allure de sa peau, il avait plus de vingt-trois semaines. Je découvris qu'il pesait 900 grammes, c.a.d. pratiquement deux livres. On appela un médecin. Lorsque le docteur arriva, le bébé se mit à agiter ses petits bras et ses jambes. Respirant à peine, il essayait d'avaler de l'air dans ses poumons. Tout son corps tremblait tandis qu'il luttait pour respirer. Survint un néonatalogue et j'insistai auprès des deux médecins: “le bébé est viable – regardez sa taille et sa peau – il a l'air d'avoir plus de 23 semaines”.

Un moment terrible pendant lequel chacun était confronté à ses propres principes éthiques et moraux. Je répétais que nous devions au moins essayer d'aider l'enfant à respirer: le ressusciter. Le jeune médecin-résident rétorqua: “ceci est un avortement, nous n'avons pas le droit d'intervenir”. Le spécialiste, qui portait sur lui tout le poids de la décision à prendre, tordait ses doigts et parlait à voix basse: “c'est tellement difficile. Mon Dieu, que c'est dur lorsque l'issue est si proche”. A la fin, j'ai perdu bataille. Nous n'allions pas ressusciter le nouveau-né. Alors j'entrepris de faire la seule chose que je pouvais faire. Humectant mon index dans de l'eau stérile, je mis mon doigt sur son front et baptisai l'enfant. Je l'ai ensuite enveloppé dans un drap pour le garder au chaud et le tenai ainsi dans mes bras. Seules mesures que je pouvais prendre pour apporter à l'enfant un peu de réconfort, vu les circonstances tragiques. J'avais tant souhaité faire plus. Je tenais dans mes bras un petit garçon qui luttait pour respirer. Pour sa survie. Tandis que des larmes coulaient sur mon visage, je priais Dieu pour qu'Il prenne soin du petit. Et je priais Dieu pour qu’il me pardonne à cause de ma part de responsabilité dans cette mort prématurée. Après un moment, l'enfant cessa de respirer. Son cœur battit encore jusqu'à l'instant ou le battement ralentit pour devenir de plus en plus faible. Finalement, le cœur s'arrêta. Il était parti.”

Pendant que l'infirmière tenait dans ses bras l'enfant mourant, c.a.d. celui qui était né d'un avortement, les médecins luttaient pour sauver la vie d'un enfant non avorté dans la même pièce et à distance de quelques mètres seulement. Tristement, cet enfant non plus ne survécut point, malgré tous les efforts qu'on prodigua pour le sauver. L'avorton, lui, demeura ignoré de tous jusqu'à la fin.

 Voici le récit d'une troisième aide soignante, Joan S. Smith:

“Une nuit que je n'oublierai jamais. A onze heures du soir, nous arrivions tant bien que mal, ma collègue et moi, dans la Garderie des Soins Spécialisés d'un hôpital universitaire... Soudain, une infirmière fit irruption à la porte d'entrée de l'unité des soins.

Le blanc sarrau qu'elle portait sur elle déteignait sur la couleur de nos vêtements chirurgicaux.

“Tenez, prenez ceci” nous dit-elle, jetant dans mes mains une petit cuvette argentée à échantillon, recouverte d'une serviette.

“Qu'est-ce que c'est?” lui demandais-je. D'après l'expression de son visage, j'ai vite réalisé que quelque chose n'allait pas.

 “C'est un avortement à 22 semaines de gestation, provenant de notre étage. Mais c'est vivant” m'expliquait-elle. Elle disparut aussitôt. En soulevant la serviette je vis un petit garçon au petit corps bien fait et tout recroquevillé dans la cuvette froide... Karen vint pour m'aider. “Ça arrive de temps en temps” dit-elle, l'amertume dans la voix. Son diplôme d'infirmière obtenu à l'hôpital, elle y avait travaillé plus de quinze ans.

Un médecin recommanda de ne rien faire et déclarer le décès du bébé. Je caressais son minuscule bras tout en essayant de m'y retrouver, tant j'étais gagnée par l'émotion. Désemparée, en colère et envahie d'une indicible tristesse. Comment se pouvait-il que notre système de santé soit devenu si terriblement cruel? J'étais entourée d'appareils sophistiqués qui étaient pourtant d'aucun secours pour ce petit enfant. Je me posai la question à savoir si les parents du bébé savaient que leur enfant avait été admis à l'hôpital. Qu'on lui avait pris les empreintes digitales, comme à tout nouveau-né: avec numéro d'identification et bracelet au poignet. Un autre médecin avait pourtant pris acte de la naissance du petit. “Complication” de plus puisque le résultat d'un avortement routinier... Quatre heures, c'est ce qu'il aura fallu au petit cœur de l'enfant pour cesser de battre. Les larmes aux yeux, j'enveloppai le petit corps pour l'amener à la morgue. Ce que le bébé aura connu de la vie n'aura été que bien peu de choses. Il n'a jamais connu la chaleur d'une étreinte maternelle. Il n'a eu personne autour de lui pour fêter sa naissance. Personne pour lui donner un nom.

Il n'est pas rare qu'un enfant né à 22-23 semaines survive grâce à des soins médicaux appropriés. La petite Amilia Taylor, par exemple, est née à seulement 21 semaines et six jours et pesait moins de 10 onces. Elle survécut. Aujourd'hui, elle est une enfant pétillante de santé. Sa maman a dû mentir pour que le docteur puisse lui procurer les soins nécessaires. La politique de l'hôpital stipulant qu'aucun médecin ne pouvait soigner un enfant né avant 23 semaines.

Un enfant allemand  né à 21 semaines de gestation survécut récemment. Son histoire peut être lue en cliquant sur le lien que voici. Le même article cite l'exemple d'un bébé canadien né à seulement 22 semaines et qui survécut également malgré son tout jeune âge.

Les cas d'avortement en fin de gestation s’apparentent à l'infanticide. Lorsqu'un enfant arrive à survivre grâce à ses propres forces, ne serait-ce que pour une courte période de temps, alors il apparaît clair qu'un avortement est un assassinat pur et simple d'un être humain. En réalité, la vie est un processus continu dès la conception jusqu'à la mort naturelle. Les fœtus qu'on avorte à un stade plus tardif se trouvent à être, en fait, de vrais bébés avancés dans leur croissance et leur développement. L'avortement est et sera toujours assimilé à un meurtre. Les récits d'enfants nés d'un avortement et dont on a refusé d'accorder les soins nécessaires à leur survie, sont d'une accablante tristesse. Ces récits jettent l'opprobre sur notre société laquelle permet que de telles atrocités soient commises impunément.



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