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Enceinte à 16 ans, j’ai rejeté l’avortement – Aujourd’hui je n’ai aucun regret

 erica-and-baby.jpgÉrica et son bébé

Par Live Action News traduit par Campagne Québec-vie

(Secular Pro-Life) Vous vous réveillez un matin, comme à l’ordinaire. Mais ce matin, les choses commencent à changer très rapidement. Ce matin, vous sentez comme si vous avez besoin de vomir, sans savoir pourquoi. Pour la première fois, l’odeur des œufs que vous êtes en train de cuire vous est insupportable. Ensuite, vous remarquez que vos règles sont en retard d’une semaine, et vous ne savez pas pourquoi. Vous décidez alors de prendre un test de grossesse.

Plein de choses vous passent par la tête pendant que vous prenez le test : « Je ne peux pas être enceinte. Je n’ai que 16 ans. Je n’ai pas d’argent pour élever un bébé. Je n’ai personne pour m’aider. Je ne veux pas abandonner ma jeunesse. » Vous attendez les deux minutes avec anxiété. Et puis, le résultat du test: « Vous êtes enceinte ». Et là vous pensez : « Que puis-je faire? Je dois me faire avorter. Je ne suis pas prête à être une maman. »

Comme beaucoup de jeunes adultes et d’adolescentes, je me suis trouvée dans une situation très semblable à la vôtre. Je veux que vous sachiez que vous n’êtes pas seule, et que, quelque part, d’autres personnes comme vous sont en train de vivre la même chose.

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La fille d'Erica

Voici un lien à propos de l'aide au logement. Des conseillers à l’école m’ont parlé d’un programme qui permettrait de finir les études plus rapidement. C’est un programme sur internet. J’ai pu travailler à mon propre rythme, faire partie d’une petite classe avec d’autres personnes comme moi, et obtenir de l’aide d’enseignants quand j’en avais besoin. J’ai fini mes études secondaires en avance, avant même la naissance de mon bébé. En même temps, je recevais aussi de l’aide d’un centre local d’aide à la grossesse. On y offre des ressources telles que des vidéos montrant comment s’occuper de son bébé. On nous offrait aussi des coupons pour nous aider à acheter des couches, des vêtements, une poussette ou des biberons pour le bébé. Le programme offre aussi des consultations médicales et de la nourriture appropriée pour vous et votre bébé.

Mon histoire a commencé lorsque j’étais encore à l’école. Il me restait plus d’une année pour compléter mes études secondaires, et j’avais tant de rêves dans mon cœur pour l’avenir. Quand j’ai pris le test de grossesse, j’avais tant de pensées dans ma tête, mais la plus inquiétante était : « Comment est-ce que j’allais en parler à mes parents? » Je me suis aussi trouvée en classe, avec des nausées à n’en plus finir, m’inquiétant de ce que les autres élèves allaient penser de moi. Je me suis aussi inquiétée de ce que ma grand-mère allait dire de moi, elle qui avait passé tellement de temps avec moi. Ma situation était plutôt unique : Ma grand-mère m’avait pratiquement élevée depuis que j’étais toute petite. Elle-même avait eu son premier enfant à l’âge de 15 ans et avait dû abandonner ses études. Vous pouvez alors vous imaginer qu’elle espérait une meilleure vie pour moi.

Je n’oublierai jamais le jour où elle m’a demandé si j’étais enceinte, alors que j’étais assise sur le divan de sa salle de séjour. Vous auriez pu entendre mon cœur battre de l’autre coté de la pièce. J’ai été honnête avec elle et lui ai avoué que, oui, j’étais enceinte. Alors que je lui faisais part de la nouvelle, elle s’est laissée glisser sur le sol, à genoux, et a commencé à pleurer. Elle m’a reniée ce jour-là, car elle a arrêté de me parler, pendant neuf mois.

Je me suis aussi fait dire, plusieurs fois : « Tu as ruiné ta vie – tu n’as plus d’avenir ». C’était difficile de ne pas intérioriser cela, car je pensais la même chose au sujet de mes perspectives d’avenir. Je désirais étudier pour devenir infirmière et puis éventuellement devenir médecin. Par contre, je savais que j’étais enceinte et que je ne serais peut-être pas capable de finir mes études secondaires. Que faire?

Même si cette histoire semblait bien triste lorsque j’avais 16 ans, elle finit pourtant bien. J’ai maintenant 23 ans et j’ai trois enfants. Je suis mariée et j’ai un bon travail intéressant. Quel que soit l’obstacle auquel vous faites face, vous pouvez vous en sortir sans avoir recours à l’avortement!

Selon l’organisation gouvernementale américaine CDC, 22 naissances sur 1000 arrivent chez des adolescentes âgées de 15 à 18 ans. En 2015, le nombre total des naissances se chiffrait à 4 millions aux États-Unis. Comme les statistiques le montrent, un grand nombre de jeunes filles donnent naissance à des bébés.

Il existe des programmes et des liens utiles pour les femmes enceintes que je désire vous présenter :

Un site procurant de l'assistance financière, médicale, de la nourriture et de l'aide pour le logement

- Un autre site fournissant de l'aide financière 

- Un site qui vous aide en vous parlant de comment le dire à vos parents et de la façon de s'alimenter sainement, plus des conseils pour être un parent et plus 

 

Pour conclure, ne vous sentez pas seule face à cette situation. Vous pouvez parler à des conseillers d'orientation à l'école, aller à vos services sociaux locaux, ou même rejoindre un groupe de soutien des mamans, comme Baby Center en ligne, pour vous aider. Je sais que vous sentez comme si votre monde allait prendre fin. Mais ce n’est pas vrai. Votre vie ne vient que de commencer. Vous avez le choix d’accueillir un bel enfant qui vous apportera des joies inimaginables, et de vivre, en même temps, une vie intéressante et pleine d’avenir. Croyez-moi, il n’y a rien de plus beau que d’entendre le battement du cœur du bébé en vous, de sentir ses petits pieds contre votre ventre et d’embrasser la tête de celui qui vient de vous!



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