M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Douleurs fœtales : fait scientifique ou erroné ?

638px-CRL_Crown_rump_lengh_12_weeks_ecografia_Dr._Wolfgang_Moroder.jpg

Par Natasha Tax de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie

18 février 2016 – Serait-il mauvais de blesser quelqu’un uniquement si cette personne peut manifester verbalement son objection ? C’est ce qui semble être la position de l’Institut Guttmacher.

Cet institut a récemment déclaré son opposition aux lois qui défendent l’avortement dans la 20ème semaine en niant que le fœtus  puisse ressentir de la douleur. Cependant, cet organisme n’arrive pas à expliquer pourquoi il refuse de reconnaître les preuves contraires alléguées à ce sujet. La réalité est que l’enfant à naître peut ressentir la douleur et que cette vérité devrait troubler toute personne de conscience.

Selon le docteur Jean A. Wright du John Hopkins School of Medicine, l’enfant à naître qui en est à sa 20ème semaine possède tous les organes nécessaires pour percevoir et transmettre la douleur. Et selon plusieurs scientifiques, cet estimé est plus ou moins conservateur. En fait, un certain nombre d’entre eux sont d’avis que la perception de la douleur peut même débuter à six semaines; et cela est vérifiable, étant donné qu’un bébé de cet âge possède une activité cérébrale facilement détectable. De ce point de vue, l’affirmation qu’un bébé à naître de 20 semaines peut ressentir de la douleur est donc assez conservatrice.

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

De plus, il existe des preuves évidentes que les bébés à naître ressentent plus facilement la douleur que les adultes étant donné leur plus grande sensibilité. Selon le docteur Ranalli, neuro-ophtalmologue ontarien,  les bébés à naître possèdent déjà tous les neurones nécessaires à leur vie d’adulte, par contre leur système de modification de la douleur n’est pas encore à point. Ils ne peuvent donc pas atténuer la douleur avant la 40ème semaine de gestation. En plus de cette absence de moyens d’atténuer la douleur, le fœtus  âgé de 20 à 30 semaines possède son maximum de récepteurs de douleur par pouce carré qu’il aura dans sa vie d’adulte.

Alors que la douleur fœtale demeure un sujet ouvert au débat, la recherche scientifique est unanime : le bébé à naître peut ressentir de la douleur. Ces bébés manifestent cette douleur par leur expression faciale détectable par ultrasons, par une augmentation d’hormones de stress ou tout simplement en s’éloignant des stimulis douloureux. L’avortement, avec ses méthodes horribles, tue l’enfant à naître et cet acte est subi par ce dernier dans des douleurs difficiles à imaginer.

Même à l’étape où le fœtus ne peut pas encore ressentir la douleur, l’avortement demeure fondamentalement mauvais car il met fin à la vie d’un innocent. Il est grand temps de reconnaître les résultats des recherches scientifiques sur la douleur fœtale.

L’institut Guttmacher et ses alliés auront beau s’objecter aux lois sur l’avortement qui protègent les fœtus capables de ressentir la douleur, il n’en reste pas moins que ces lois ne font que refléter ici le bon sens, un bon sens fondé sur la décence. Voilà  pourquoi le mouvement pro-vie n’aura de cesse que lorsque toutes les lois protégeront la sécurité des enfants à naître.

Natasha Tax a travaillé comme stagiaire, à l’automne 2015, au Family Research Council dans le Comité des politiques et d’action politique. Elle étudie actuellement en vue d’une licence en sciences politiques et  en espagnol à l’Université Temple.



Laissez un commentaire