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Des usines à bébé au Nigeria et des mères porteuses au Canada et au Québec

Sur le site de La Presse du 20 juin 2013:

(Les femmes pauvres surtout sont victimes de la légalisation de la location de leur ventre)

 

La police nigériane a annoncé jeudi avoir libéré seize femmes enceintes apparemment forcées à avoir des bébés destinés à être vendus, au cours d'un raid dans une maison du sud du Nigeria.
 
(...)
 
«Seize femmes enceintes âgées de 17 à 37 ans ont été découvertes» dans la maison qui abritait une institution du nom de Cross Foundation, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police de l'État, Geofrey Ogbonna.
 
«Le suspect est un trafiquant d'êtres humains en série. Il affirme être médecin. Je me souviens que le même homme avait été arrêté en mai 2011 et que 32 adolescentes avaient été sauvées à son domicile», a dit le porte-parole de la police.
 
Les jeunes filles avaient alors expliqué qu'on leur avait proposé de vendre leurs bébés 25 000 à 30 000 nairas (autour de 200 dollars) selon le sexe de l'enfant, a-t-il poursuivi.
 
(...)
 
Une série d'«usines à bébés» ont été découvertes ces dernières années au Nigeria, en particulier dans le sud-est du pays.
 
Le mois dernier, déjà, six adolescentes enceintes y avaient été libérées lors d'un raid dans une maison d'Enugu. Trois personnes ont été arrêtées pour avoir projeté de vendre les bébés.
 
Auparavant, la police avait libéré 17 adolescentes de 14 à 17 ans également enceintes ainsi que 11 jeunes enfants dans la ville d'Umuaka, dans l'État voisin d'Imo. Les jeunes femmes avaient dit avoir été mises enceintes par un même homme de 23 ans, arrêté, tandis que le propriétaire de la maison est en fuite.

 

Pas cher, pas cher! 

Et pour le Canada? Sur le site de canadiensensante.gc.ca : 

Si vous n'êtes pas en mesure de porter vous-même un bébé, vous pourriez souhaiter faire appel à une mère porteuse.
 
Une mère porteuse, ou gestatrice, est une femme qui accepte de porter un embryon conçu au moyen d'une technique de procréation assistée pour une autre personne ou un couple dans le but de remettre l'enfant à la naissance à cette personne ou à ce couple.
 
Il existe deux grandes catégories de maternité de substitution :
 
génétique : l'ovule de la mère porteuse est utilisé;
non génétique : l'ovule de la mère porteuse n'est pas utilisé.
(...)
Si vous faites appel à une mère porteuse ou à un donneur que vous connaissez, vous devez vous assurer que vous êtes d'accord au sujet de certains points, comme le nombre de dons et comment (le cas échéant) vous ferez part de ces renseignements aux autres, particulièrement à l'enfant conçu grâce au don. Vous pouvez vous demander si le lien génétique qui unit le donneur et l'enfant aura une incidence sur le rôle que le donneur joue ou jouera au sein de votre famille.
(...)
Votre médecin ou votre clinique de fertilité peut vous aider à trouver une mère porteuse ou un donneur d'ovule ou de sperme. Ce ne sont pas toutes les cliniques qui offrent des services de don ou d'entreposage d'ovules, de sperme ou d'embryons. Certaines cliniques peuvent vous orienter vers d'autres fournisseurs si elles ne peuvent offrir ces services et peuvent vous aider à mener à bien le processus d'importation de sperme.

Et pour le Québec? Sur le site d'Éducaloi :

Une mère porteuse, c’est une femme qui accepte de porter un enfant pour rendre service à quelqu’un d’autre. L’enfant peut être ou non issu d’un de ses ovules. Lorsque l’enfant vient au monde, la mère porteuse le remet à la personne ou au couple qui a retenu ses services, que ce soit gratuitement ou contre paiement. 

Même si ce n’est pas un crime de faire porter un enfant par une mère porteuse, la payer pour ses services est une infraction, tout comme il est interdit de demander ce service à une personne de moins de 21 ans. En outre, la loi prévoit que l’entente conclue avec une mère porteuse n’a aucune valeur au Québec. C’est donc un contrat très risqué puisque:

la mère porteuse peut très bien décider de garder le bébé;

les clients, eux, pourraient décider qu’ils ne veulent plus de l’enfant;

si on a utilisé le sperme du «client», il sera le père de l’enfant, avec tous les droits et les devoirs qui se rattachent à ce statut, ce qui peut compliquer singulièrement les choses;

aux yeux de la loi, c’est la mère porteuse qui sera la vraie mère de l’enfant et elle ne pourra être remplacée dans ce rôle que si l’enfant peut ensuite être adopté. Dans ce type de cause, l'adoption a déjà été refusée et le droit est loin d'être clair.

La solution la plus courante pour les couples qui ne peuvent pas engendrer un enfant demeure l’adoption traditionelle.

Les recommandations du Québec sont plus sages que celles du Canada...

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