Nancy Flanders (LiveActionNews) - traduit par Campagne Québec-Vie
On ne donnait à Rosie et Ruby Formosa que 20% de chance de survivre, quand elles sont nées, collées, ne partageant qu’un seul intestin. Maintenant, elles commencent la garderie.
Au début, croyant que les filles étaient dans la même poche, on a envoyé Angela Formosa, leur mère, à l’hôpital King. C’est là où on lui apprend qu’elle portait des siamois de 16 semaines.
«J’ai eu très peur et me suis inquiétée car à cet instant, on m’apprend qu’il y a une chance très élevée que les bébés ne survivent pas au terme de la grossesse», a-t-elle dit. Sky News. «Si elles y parvenaient toutefois, elles ne pourraient survivre ni à l’accouchement ni à une intervention chirurgicale alors. […] Je ne m’étais donc pas préparée pour les ramener vivantes à la maison».
Après leur naissance, les médecins espéraient tout au plus qu’elles atteindraient quelques mois d’âge en force, afin qu’ils puissent essayer de les séparer par une opération très délicate, quand ils ont découvert un blocage intestinal dangereux. L’intervention devait donc se faire immédiatement et la chance que l’une ou l’autre meurent en même temps ou tous les deux était très élevée. Les parents ont attendu pour de bonnes nouvelles, durant les cinq heures d’opération, dans l’anxiété, au Grand Hôpital Rue Ormond de Londres.
Des sœurs siamoises qui avaient une chance mince de survivre après la naissance sont prêtes pour l’école.
Leurs parents et les médecins sont étonnés de comment elles s’en sont tirées et alors qu’on devrait avoir à les traiter plus longtemps, elle vont très bien et sont contentes de commencer l’école.
«Quand j’étais enceinte, je ne pensais pas les voir un jour aller à l’école, alors c’est étonnant et tous les remerciements au Grand Hôpital Rue Ormond (GHRO), vraiment!» a dit Mme Formosa.
Twins that had slim chance of survival after being born conjoined get ready for school https://t.co/K9NrWI5vrL pic.twitter.com/9pv0GKbhtQ
— Sky News (@SkyNews) August 30, 2016