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Des médecins québécois témoignent sur nos hôpitaux. De terribles aveux...

Sur le site du Journal de Montréal du 4 septembre 2013, la journaliste Héloïse Archambault a reçu ces témoignages de médecins :

 

 

 

Patients laissés pour compte, manque de ressources, alcoolisme: des médecins brisent le silence et se confient sur les dilemmes éthiques qui nuisent à leur travail et à la qualité des soins.
 
«J’ai vu combien de fois des gens mourir dans des corridors de façon indigne selon la condition humaine parce que les administrateurs de l’hôpital ferment des lits pour équilibrer leur budget, parce qu’eux ne veulent pas être sous la tutelle du ministre de la Santé. Ils sont de bons administrateurs s’ils équilibrent leur budget. Les patients, c’est un mal nécessaire.»
 
Ce témoignage d’un médecin est tiré de la thèse de doctorat de Christian Genest, qui s’intitule «La souffrance éthique dans le travail des médecins». Déposé l’année dernière à l’Université Laval, le document lève le voile sur la difficile réalité des médecins au quotidien. (...)

D'autres témoignages de médecins dans cet article du Journal de Montréal :

 
 
-J’ai vu trop de patients mourir parce que la fin de semaine nous n’avons pas accès au scan, à la résonance magnétique, parce que l’hôpital dit ne pas avoir d’argent pour avoir des techniciens en radiologie, en laboratoire.
 
-Vous savez, ma conception du patient dans le système de santé québécois c’est que «s’ils peuvent mourir, maudits, ils vont nous coûter moins cher». Un médecin dans le système de santé au Québec, c’est comme un mal nécessaire. Je suis heureux d’avoir quitté un système de santé, pour qui je me demande, pour qui il est fait? Parce qu’il n’est pas fait à mon humble avis pour aucun professionnel de la santé, encore moins pour les patients.
 
-Mais, je le sais pourquoi elle ne veut pas honorer ma prescription, parce qu’elle veut quitter l’hôpital à 16 heures. Tout ce qu’elle veut, c’est «sacrer son camp» à 16 heures, et si le patient n’a pas sa chimiothérapie aujourd’hui et qu’il l’a demain ou vendredi, elle s’en fiche royalement.
 
-Comme vous savez, je n’ai pas le temps de me battre pendant trois heures pour essayer d’avoir une résonance magnétique pour un patient. Moi, je me bats contre un système au Québec qui ne m’aide pas à aider les patients. Il faut toujours que tu te battes pour des miettes et puis encore une fois c’est comme être au front, on te donne le dernier cri, la mitraillette, mais tu n’as pas de balles pour mettre dedans.
 
-C’est impossible! C’est tout à fait impossible! C’est comme donner une trottinette à Gilles Villeneuve, dans le temps qu’il était bon, et dire «gagne la Formule 1». C’est impossible! Et ce qui arrive, c’est que s’il y a un accident, vous êtes totalement responsable.

Ce qui est étonnant, c'est que ces médecins semblent ignorer que nous avons la ministre de la santé Véronique Hivon au Québec, et qu'elle garantit qu'il n'y aura pas d'erreurs médicales concernant l'euthanasie et que le choix d'encourager l'euthanasie ne se fait pas pour des raisons économiques, pas plus d'ailleurs que le fait de ne procurer des soins palliatifs que pour 20% de la population...

Ah, si tout le monde pouvait voir la vie comme la Ministre Hivon, comme tout irait bien au Québec...

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