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Des médecins «pro-choix» témoignent de la souffrance psychologique des femmes ayant avorté

Sur le site du journal Libération du 9 mars 2012, cet article des gynécologues Israël Nisand et Brigitte Letombe, et de la psychanaliste Sophie Marinopoulos  :

 

(Sophie Marinopoulos, Israël Nisand)

 

 

 

(...)
 
Défenseurs dès la première heure de l’accès à l’interruption volontaire de grossesse et de la qualité de sa réalisation dans les hôpitaux, nous ne pouvons pas laisser dire que les femmes qui y ont recours ne sont pas marquées, d’une façon ou d’une autre, par cette expérience. Nous voyons chaque jour dans nos consultations des femmes qui nous disent leur souffrance psychologique et leur mal-être parfois de nombreuses années après, alors qu’elles auraient pu «cocher» lors d’un sondage que «tout allait bien». La souffrance ne se coche pas, elle se parle ! Sauf à ne considérer les femmes que dans le registre physique, sauf à omettre leur vie psychique, on ne peut pas écrire que l’accouchement présente un plus grand risque que l’IVG.
 
Cette posture, qui date de la médicalisation de l’IVG en France, revient à dire que l’avortement n’a aucune conséquence dans la vie d’une femme. Certes elles ne meurent plus ; certes les cases à cocher ne montrent plus de complications, mais tous les cliniciens qui rencontrent des femmes savent qu’il s’agit là d’un vrai négationnisme : il s’agit de dénier le fait qu’une IVG peut marquer douloureusement une vie. Nous n’avons jamais rencontré de femmes pour qui l’avortement a constitué «un événement fondateur de leur vie d’adulte» et nous ne voyons pas quelle étude statistique permet d’affirmer cette énormité.
(...)
A une époque où tout se mesure, tout s’évalue, et où tout doit être rentable, nous proposons de ne plus ignorer les difficultés psychiques des femmes qui ont subi une IVG et de tout faire pour prévenir cet événement d’autant plus indésirable qu’il se produit tôt dans la vie des femmes, épargnant toujours les garçons si peu initiés à leur vraie responsabilité.

Des femmes meurent toujours dans des cliniques d'avortement, mais il ne faut pas trop demander à des médecins qui pratiquent l'avortement. C'est déjà bien qu'ils reconnaissent les souffrances indicibles des femmes ayant avorté...

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