Sur le blog de Jeanne Smits du 11 décembre 2013 :
Aux termes d'une enquête menée auprès de 866 médecins de famille néerlandais, 10 % d'entre eux ont avoué qu'il leur arrive d'administrer des doses de morphine ou de dormicum bien au-delà des posologies recommandées en vue de hâter la mort d'un patient. Pour la presse néerlandaise, ces réponses sans fard au questionnaire proposé par une émission de télévision (« Altijd wat » de NCRV) et une revue médicale, Medisch Contact, sonnent comme la fin d'un tabou.
(...)Pour Agnes van der Heide, professeur en soins de fin de vie, cette nouvelle donne n'est pas totalement inatttendue, même si elle ne s'attendait pas à de tels chiffres. « Cela ne m'étonne pas. Nous savions déjà que les médecins installent parfois une sédation palliative en vue de hâter la fin. Qu'ils le fassent en administrant des doses de médicaments plus élevées que ne le prévoient les directives et qu'il l'avouent désormais, c'est nouveau. »
Au pays de l'euthanasie, donner la mort est banal...
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