Sur le site du journal Le Devoir du 5 juin 2014 :
(Photo : Secretary of Defense sur flickr.com, licence creative commons)
Le projet de loi décrète qu’il est maintenant criminel d’acheter du sexe. Un client sera passible d’une peine de prison maximale de cinq ans ou d’une amende pouvant atteindre 2000 $ en cas de récidive. (...)
La sollicitation en public devient elle aussi un crime, autant pour le client que la prostituée. (...)
Ottawa interdit en effet toute publicité pour offrir des services sexuels. La peine maximale est de cinq ans de prison. La prostituée jouit d’une immunité à ce chapitre, mais pas les médias qui diffuseront les publicités. (...)
Le ministre a aussi annoncé l’octroi de 20 millions de dollars pour aider les femmes à se sortir de la prostitution.
Est-ce à dire que les journaux n'auront plus le droit d'annoncer des services d'escortes et de massages non professionnels? Ce serait une très bonne nouvelle, car ces médias sont la première porte d'entrée dans le monde de la prostitution.
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