M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Dès la première année de la légalisation de l’euthanasie on en rapporte près de 2000

netherlands_euthanasia.jpg

Par Alex Schadenberg (LifeSiteNews) — traduit par Campagne Québec-Vie

10 octobre 2017, (Euthanasia Prevention Coalition) (Coalition pour la prévention de l'euthanasie) — Les données du deuxième rapport intérimaire sur l'aide médicale à mourir de Santé Canada indiquent qu'il y a eu 1982 morts assistées (1 977 cas d’euthanasie et 5 cas de suicide assisté) du 17 juin 2016 au 30 juin 2017) depuis la légalisation [« de l’aide médicale à mourir »].

Il y a eu 167 euthanasies déclarées au Québec avant que le gouvernement fédéral ne légalise l'aide à mourir. Par conséquent, le 30 juin, 2 149 morts assistées avaient été déclarées au Canada (1 982 + 167).

Les gouvernements canadiens ont établi un système d'auto-déclaration, c'est-à-dire que le médecin qui donne la mort est le même médecin que celui qui signale le décès (il n'y a pas de contrôle de la loi). Il est donc possible qu'il y ait une sous-déclaration et de l’abus de la loi. D'après le premier rapport du gouvernement du Québec sur l’euthanasie, 14 % des euthanasies n'étaient pas conformes à la loi.

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Plusieurs articles indiquent qu'il y a des problèmes avec la loi canadienne sur l'euthanasie. Par exemple, une jeune femme, Candice Lewis, s’est vue être l’objet de pressions de la part des médecins qui voulaient qu’elle meurt par euthanasie. Maintenant, elle se sent beaucoup mieux.

À la fin de septembre 2016, le Dr Will Johnston a signalé deux décès en Colombie-Britannique qui semblent contrevenir à loi sur l'euthanasie.

En novembre, j'ai été contacté par un homme qui a déclaré que sa tante, qui est morte par euthanasie, n'avait peut-être eu qu'une infection urinaire.

La loi canadienne sur l'euthanasie ne protège pas les droits de conscience des professionnels de la santé. La Coalition for HealthCare and Conscience (Coalition pour les soins de santé et la conscience) a lancé une contestation judiciaire contre la politique du Collège des médecins de l'Ontario qui oblige les médecins qui s'opposent au meurtre [l’euthanasie] à « aiguiller efficacement » leurs patients vers un médecin qui tuera.

Une référence efficace est définie comme une référence au sens de la loi. L'affaire a été entendue (du 13 au 15 juin) devant un tribunal de l'Ontario.

Un bioéthicien canadien a publié un article faisant la promotion de l'euthanasie et du don d'organes et une étude a été publiée indiquant que jusqu'à 138 millions de dollars peuvent être sauvés grâce à l'euthanasie.

Pendant ce temps, une étude de Toronto qui a été publiée dans le New England Journal of Medicine a révélé que les demandes d'euthanasie sont basées sur la détresse existentielle et non sur la douleur physique.

En juin, un juge d’Ontario a élargi l'euthanasie aux personnes qui ne sont pas en phase terminale en redéfinissant l'expression « la mort naturelle doit être raisonnablement prévisible » dans sa décision et les médecins canadiens qui euthanasient exigent plus d'argent pour tuer.

Le nombre de décès par euthanasie au Canada est élevé par rapport à ceux en Belgique où 235 euthanasies ont été signalées la première année (2003), 349 la deuxième année et 393 la troisième année après la légalisation. En 2015, 2021 euthanasies ont été signalées en Belgique. La Belgique a environ un tiers de la population canadienne.

Les données d'une étude publiée dans le New England Journal of Medicine (mars 2015) indiquent que plus de 40% des euthanasies en Belgique n'ont pas été signalées en 2013.

Aux Pays-Bas, 6 091 euthanasies ont été signalées en 2016, soit 4% de tous les décès. Les données d'une étude publiée dans le New England Journal of Medicine indique que 23% des euthanasies aux Pays-Bas n'ont pas été signalées en 2015.

Selon le nombre d’euthanasies signalées, il est possible que le Canada surpasse rapidement les Pays-Bas et la Belgique.

La Coalition pour la prévention de l'euthanasie continue de s'opposer à l'euthanasie.

EPC a produit avec succès le documentaire Euthanasia Deception (La tromperie de l’euthanasie) axé sur les histoires personnelles de personnes ayant une expérience directe de l'euthanasie ;

EPC distribue le dépliant Caring Not Killing (Soigner pas tuer) expliquant pourquoi l'euthanasie et le suicide assisté ne sont pas nécessaires et ce que vous pouvez faire pour faire une différence,

EPC collabore avec le service Compassionate Community Care (Soins communautaires compatissants) qui conseille et oriente la famille et les amis des personnes qui envisagent de mourir par euthanasie ou des personnes confrontées à des décisions difficiles de fin de vie. Communiquez avec CCC au 1-855-675-8749.

Le débat sur l'euthanasie doit aller au-delà de la théorie et des mots à la mode et se concentrer sur la réalité humaine. Les gens demandent habituellement l'euthanasie quand ils sont émotionnellement ou psychologiquement désemparés par leur situation médicale ou personnelle. L'euthanasie est dangereuse pour les gens au moment le plus vulnérable de leur vie.

La réponse à l'euthanasie est de prendre soin des gens et de ne pas les tuer.



Laissez un commentaire