Sur le site de Radio-Canada du 31 octobre 2013 :
(Photo : l'alcool qui rend flou de Mamsel*D sur flickr.com, licence Creative Commons)
Chaque année au Nouveau-Brunswick, environ 70 bébés naissent avec des troubles causés par la consommation d'alcool de la mère pendant la grossesse.
La pédiatre Nicole LeBlanc a travaillé d'arrache-pied pour mettre sur pied le Centre d'excellence sur l'alcoolisation fœtale, le seul du genre à l'est de l'Ontario.
« Plusieurs de ces jeunes-là ont été barouettés d'un système à un autre système à un autre système. Vraiment, il y avait un manque dans la coordination, dans la façon d'adresser ces jeunes-là », explique-t-elle.
Selon Mme LeBlanc, les effets de l'alcool pendant la grossesse sont encore méconnus.
L'embryon est le plus fragile à l'alcool entre la 17e et la 24e journée après la conception alors que beaucoup de femmes ignorent qu'elles sont enceintes.
Selon les statistiques, 60 % des gens atteints d'alcoolisation fœtale auront des problèmes avec la justice s'ils ne reçoivent pas les soins adéquats.
« Ce sont des gens qui ont beaucoup de défis au niveau d'être capable de faire des bons choix, de comprendre les conséquences, de reconnaître le bien du mal. » — Nicole LeBlanc, pédiatre
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« Dans certaines études, on a démontré que ce sont les femmes éduquées, professionnelles dans la trentaine qui commencent à être plus à risque parce que souvent ces gens-là vont prendre des consommations sur une base sociale plus régulière », ajoute Mme LeBlanc.
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À 17 jours de la conception, pour beaucoup de personnes désirant vivre dans le déni, l'enfant à naître n'est ni vivant, ni un être humain...
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