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Des centaines de psychologues chiliens l'affirment: le traumatisme post-avortement est réel et dommageable

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Par Matthew Cullinan Hoffman de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie

7 janvier 2016 - Un groupe de plus de deux cents professionnels de la santé mentale réfutent une tentative par le Collège chilien des psychologues de minimiser le traumatisme subi par les femmes qui ont eu des avortements, avec un nouveau document citant de nombreuses études qui démontrent la réalité du stress post-traumatique chez les patientes ayant subi un avortement.

Le document, intitulé « Abortion and Women’s Mental Health » (« L'avortement et la santé mentale des femmes »), (cliquez ici pour le rapport en anglais, ici pour celui en espagnol) a été signé par 151 psychologues chiliens, 47 psychiatres et 10 médecins, et publié au début de décembre 2015. Il avertit qu’ « en dehors de la mort de l'enfant à naître » il existe des « preuves suffisantes pour démontrer que l'avortement provoque des dommages à la santé mentale des femmes et à leurs familles ».

« Lamentablement », ajoutent-ils, « cette information a été omise dans un document publié récemment par le Collège chilien des psychologues », qui ne tient pas compte « des conclusions de diverses études qualitatives et quantitatives qui démontrent le dommage qui est causé à la mère qui subit un avortement. »

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« Plus encore, il n’existe aucune preuve démontrant que l'avortement est favorable ou réparateur de la santé mentale des femmes qui se trouvent dans ces situations difficiles », écrivent (en caractères gras dans le document original) les professionnels de la santé mentale.

La protestation a été rendue publique en réponse à la récente déclaration du Collège chilien des psychologues, « La santé mentale et l'avortement thérapeutique en cas de risque vital de la femme, de non-viabilité fétale, et de viol » (Salud y mentale aborto terapéutico por riesgo vitale de la mujer, inviabilidad fœtale y violación).

Le document, qui a été rédigé par la « Commission sur l'égalité et la diversité sexuelle » du Collège, insinue que les femmes du Chili sont traitées comme « inférieures » et sont « exclues » de la société en raison de l'honneur que la religion catholique voue à la Vierge Marie, et proclame que d’associer la paternité aux hommes et la maternité aux femmes est une « construction culturelle ».« Une grossesse non désirée et son prolongement forcé a des implications pour la santé mentale des femmes en raison de l'expérience de subordination qu’éprouvent celles qui souhaiteraient mettre fin à leur grossesse et n’ont pas la possibilité légale de le faire», écrivent-ils.

Le Collège des psychologues affirme en outre qu’« à la lumière des meilleures données scientifiques disponibles, il est possible d'établir qu'il n’existe pas de « syndrome post-avortement ». Ils citent un organisme d'extrême-gauche, l'American Psychological Association, à l'appui de leur affirmation, parmi d’autres sources.

Les psychologues et psychiatres qui protestent, réagissent en reconnaissant qu’ « il n’existe effectivement pas de maladie spécifique appelée “syndrome post-avortement”, tout comme il n’existe pas de “syndrome post-viol”, ou de “syndrome post-combat”, etc. Cependant, le fait qu'il n’existe pas de “diagnostic” pour nommer cette condition appelée “syndrome post-avortement”, ne signifie en aucune façon qu'il n'y a pas de risque de développer un trouble psychologique ou psychiatrique découlant d'un avortement. » Ils citent de nombreuses études revues par des pairs qui indiquent que les femmes sont, en effet, susceptibles de subir des dommages psychologiques à la suite de l'avortement.

Le rapport du Collège des psychologues du Chili a été émis alors que le Congrès national chilien se prépare à voter sur la législation qui légaliserait l'avortement dans trois cas: danger pour la vie de la mère, malformation fœtale, et viol. Bien que le rapport cherche à justifier l'avortement en toutes circonstances dans lesquelles un enfant est « indésirable », il se concentre en particulier sur les cas de viol, mettant l'accent sur le traumatisme subi par les victimes de viol comme une justification de l'avortement.

Les psychologues dissidents répondent que le Collège des psychologues utilise le viol des femmes à des fins politiques. « Il nous semble que l'utilisation de la souffrance d'une femme qui a subi une agression sexuelle comme un outil pour justifier l'assassinat d'un être humain en gestation, est à tout le moins troublante provenant d'une association professionnelle », écrivent-ils. 
« L'idée que le meurtre d'innocents peut soulager la douleur d'un viol et ses conséquences psychiques revient à utiliser cette horrible réalité comme un instrument, mettant de côté les facteurs complexes qui sont impliqués. ... Pour proposer l'avortement comme un “traitement” pour le viol, dans des circonstances où il existe une grande quantité de documents qui appuient l'efficacité de nombreux traitements psychosociaux et biologiques, parmi lesquels l'avortement n’est jamais mentionné, révèle une posture idéologique, manquant du moindre fondement théorique sérieux. »

Les psychologues qui protestent concluent en dénonçant le Collège chilien des psychologues de politiser la science et de ne pas répondre aux normes de base pour les rapports scientifiques: « Dans tout cela, le Collège des psychologues est non seulement coupable d'une erreur méthodologique, mais perd aussi son sérieux et sa crédibilité. »

Le Chili a réformé sa loi sur l'avortement en 1989, interdisant le meurtre de l'enfant à naître, en toutes circonstances, quoique les traitements médicaux pour des maladies potentiellement mortelles qui causent des avortements involontaires ne soient pas considérés comme relevant de la loi.

Bien que les organisations pro-avortement prétendent fréquemment que l'indisponibilité de l'avortement légal conduit à des taux de mortalité maternelle plus élevés à cause des avortements illégaux, le contraire a été observé au Chili dont le taux de mortalité maternelle est le plus bas en Amérique latine, et l'un des plus bas au monde. En outre, le taux d'avortements illégaux a en fait diminué depuis 1989, faisant échec aux prédictions des défenseurs de la légalisation de l’avortement.

Vous pourrez lire une traduction intégrale en anglais du rapport des psychologues dissidents ici: Abortion and Women’s Mental Health: A Response to the Chilean College of Psychologists (L'avortement et la santé mentale des femmes: une réponse au Collège chilien des psychologues.)



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