M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Des avorteurs réclament l'avortement sur demande au 3e trimestre de grossesse au Québec.

(Pour le Ministre de la Santé Réjean Hébert, les Québécois peuvent être rassurés : les comités d'éthiques n'ont aucun pouvoir décisionnels sur les façons de procéder des avorteurs ou sur leur pratique d'avorter dans les 3 derniers mois de la grossesse...)
(Photo : Philippe Pagé sur wikimédia.org, licence Creative Commons)
Un reportage dans le Journal de Montréal du 11 novembre 2013 expose la terrible réalité québécoise. Certains avorteurs pratiquent des avortements de troisième trimestre au Québec pour des « raisons » exceptionnelles qui l’exigeraient. Parmi les raisons indiscutables : — des femmes qui croyaient être en ménopause, des adolescentes qui nient ce qui leur arrive, des femmes qui apprennent que leur mari a une double vie.
Il n’y a pas de mots pour décrire la quasi-totale absence de conscience de ces médecins, journalistes, avocats, réclamant l’avortement sur demande pour le 3e trimestre de grossesse. Et s’il y a des philosophes qui réclament déjà que l’infanticide jusqu’à deux ans après la naissance soit permis, puisqu’en toute logique ils ne voient aucune différence entre ces enfants et un enfant à naître, on peut demander combien parmi ces Québécois pensent la même chose.
Car il n’y a plus aucune éthique qui tienne pour certains. Le journal donne la parole à Maître Ménard, comme par hasard le même qui défend la possibilité de pratiquer l’euthanasie au Québec. Voici un extrait de l'article du Journal de Montréal 11 novembre 2013  :
En 1988, la Cour suprême du Canada a déclaré les comités thérapeutiques inconstitutionnels et autorisé l’avortement sans limites. Jusque-là, le comité thérapeutique d’un hôpital décidait si la femme avait droit à l’avortement.
« On revient en arrière »
Or, Me Ménard déplore que les comités d’éthique d’aujourd’hui les aient remplacés. Il constate aussi une augmentation de ces comités. « On revient carrément en arrière, mais par la porte d’en arrière. Ce n’est pas conforme aux droits de la femme », plaide-t-il. « Ils vont dire que les comités n’ont pas de droit décisionnel, mais on présente ça comme une vérité à la femme sans lui expliquer ses droits », ajoute-t-il.
Une opinion partagée par Louise Langevin, avocate spécialisée dans les droits des femmes. « Ils ne peuvent pas décider pour ces femmes-là, et ils n’ont aucun pouvoir. »
(…)
Or, Me Ménard répond que « l’avortement est un acte médical comme un autre, point. Il n’est assujetti à aucune forme de contrôle préalable. » De son côté, le Dr Guimond déplore que des médecins acceptent de pratiquer certains avortements et d’autres pas. « Mon problème, ce n’est pas que des médecins refusent de le faire. Mais, ils le font quand ils jugent que c’est nécessaire. Ils contreviennent à toutes les règles. »
Choqué de voir des comités décider ainsi du droit à l’avortement, Me Ménard croit que les femmes doivent réagir. « C’est une injustice pour les femmes. Il faudrait qu’elles dénoncent ces pratiques. »
Bien sûr, pour ces partisans de l’extrémisme féministe, toute décision prise par une femme est la bonne…
Le ministre de la Santé Réjean Hébert se fait également rassurant : les comités d’éthiques dans les hôpitaux n’ont pas de pouvoirs décisionnels.
Autant les avorteurs présentés dans le journal que les avocats et le ministre de la Santé n’éprouvent de honte à exposer ainsi que pour eux, quelque soit la raison, une femme qui désire un avortement au 9e mois de grossesse doit l’obtenir. Qu’on ne leur parle surtout pas d’éthique et de pouvoir extérieur sur « LA » décision de la femme…
Le comité d’éthique de l’hôpital Ste-Justine peut bien s’époumoner à recommander du moins que l’on donne un anesthésiant à l’enfant que l’on va bientôt torturer et éliminer, les médecins ne font qu’à leur tête et plusieurs avouent ne pas s’empêtrer avec la douleur de l’enfant. (Nous avons dénoncé avec force la situation inacceptable à l'hôpital Ste-Justine dans cet arcticle sur l'avortement tardif et la souffrance de l'enfant)
L’avorteur Guimond, qui chapeaute le service d’interruption volontaire de grossesse après 20 semaines au Québec espère que l’avortement de troisième trimestre sera accessible à toutes les femmes dans les prochaines années. « Or l'hostilité de certains employés d'hôpital à l'égard de ces trois spécalistes les empêche de pratiquer ces avortements controversés.» affirme la reporter Héloïse Archambault.
Certains médecins n’oseraient procéder, en éprouvant ce regard réprobateur… « Ils ont la technique et l’expertise et ils sont empêchés de les faire parce que les comités d’éthiques et les lobbys pro-vie sont très puissants affirme le Dr Guimond.
Le Dr Guimond parle bien des comités d’éthique qui n’ont aucun pouvoir décisionnel, ou de notre organisme Campagne Québec-Vie? Nous pouvons rassurer le Dr Guimond, nous n’avons malheureusement pas le pouvoir de l’empêcher de gérer tous ces crimes.
Mais l’hostilité justifiée de leurs confrères de travail est le signe réconfortant qu’il y a toujours dans les hôpitaux des médecins et du personnel infirmier qui ont une conscience et ne sont pas prêts à commettre des crimes, même s’ils sont rémunérateurs…

 

Publicité
Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !



Laissez un commentaire