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Détails sur les 491 bébés nés vivants, morts des blessures subies lors d'avortements ratés...

OTTAWA, le 28 novembre 2012 (LifeSiteNews.com) (traduction CQV) – Les partisans pro-vie appellent à une enquête fédérale après que l'agence canadienne de la statistique publique ait confirmé que 491 bébés sont morts après être nés vivants, des suites de la tentative d’avortement, entre 2000 et 2009.
Statistique Canada a confirmé l'information dans un courriel à LifeSiteNews mardi. Le blogueur pro-vie Patricia Maloney a découvert ces données sur les avortements dans la base de données en ligne de l’agence fédérale.
Mary Ellen Douglas, organisatrice national de Campaign Life Coalition, a traité la révélation de « scandaleuse ».
« Le gouvernement fédéral doit faire tout en son pouvoir pour enquêter sur ces données », a-t-elle ajouté. « Il est déjà mauvais que les bébés soient tués dans l'utérus, mais nous apprenons maintenant qu'on laisse mourir apparemment, même ceux qui sont protégés en vertu du droit canadien. »
Douglas a rappelé que les pro-vie avaient entendu parler de bébés nés après des avortements par hystérotomie à Kingston dans les années 1980. « Les bébés ont été retrouvés, luttant pour leur survie dans un bassin, et les infirmières ont reçu l’ordre de les laisser seuls parce qu'ils ont été avortés », a-t-elle dit.
André Schutten, conseiller juridique de l'Association pour la Réforme d'Action Politique, a fait remarquer que le Canada reconnaît l'enfant comme un être humain dès qu'il sort vivant de sa mère, et se demande pourquoi il n'y a eu aucune enquête pour homicides pour ces naissances vivantes.
« Pourquoi n’y at-il pas eu de poursuites pénales? Pourquoi n’y a-t-il pas eu de tollé? Et pourquoi les provinces financent-elles cette activité clairement criminelle? » a-t-il demandé.
Les militants pro-vie savent depuis longtemps que les bébés sont souvent nés vivants après qu’un avortement a échoué, mais jusqu'à présent, on ne savait pas à quelle fréquence cela s'était produit au Canada.
Jill Stanek, une ancienne infirmière à Chicago devenue blogueur pro-vie, a décrit comme témoin, que des bébés nés vivants après un avortement ayant échoué, étaient alors portés à une « salle de vidanges » et laissés pour mourir. Son témoignage a suscité la naissance de la loi étatique sur la protection des nourrissons vivants.
« Mon expérience, c'est que certains [les enfants] survivent brièvement quelques minutes, alors que pour d’autres, la survie dure presque aussi longtemps qu’un quart de huit heures », dit-elle en 2008.
Dans un cas, elle a dit qu'elle a entendu qu’un enfant était abandonné, et qu'elle « ne pouvait pas supporter l'idée de cet enfant souffrant et mourant seul. » « Et alors je l’ai bercé, et bercé pour les quarante-cinq minutes qu'il a vécu. »
Dans une autre affaire macabre, l'année dernière, l'avorteur Kermit Gosnell , a été arrêté après avoir été accusé de briser les moelles épinières des centaines de nouveau-nés nés vivants, suite au processus d'une tentative d'avortement.
Les 491 décès signalés à Statistique Canada sont énumérés dans le tableau CANSIM 102-0536, sous le code P96.4, qui est intitulé « Interruption volontaire de grossesse affectant le fœtus et le nouveau-né. » Dans un courriel, Owen Phillips de Statistique Canada a expliqué que ce code indique que la cause de la mort de l'enfant né était un avortement. Il a dit ce ne sont pas des mort-nés, qui sont inscrits ailleurs.
« Ceux-ci sont inclus dans les causes de décès des statistiques nationales parce que lorsque le fœtus avorté est né vivant et meurt par la suite, chaque cas doit être enregistré, » a-t-il écrit dans un courriel. « Si le fœtus avorté est mort-né, mais répond à l'exigence provinciale (poids à la naissance et/ou âge gestationnel), il doit être enregistré en tant que mort-né. »
Le titre de « Naissance vivante », selon Statistique Canada, s'applique lorsque, après avoir été expulsé du ventre de la mère, l'enfant « respire ou manifeste tout autre signe de vie, tel que battements de cœur, pulsations du cordon ombilical ou contraction effective d'un muscle volontaire, que le cordon ombilical ait été coupé et le placenta attaché ou pas. “
Un exemple du type de cas qui serait classé parmi ces 491 décès est offert par l'Institut canadien d'information sur la santé dans ses Normes de codification.
Il décrit ‘une patiente qui se présente à 20 semaines de gestation, demandant un avortement thérapeutique. On lui injecte le misoprostol par voie intraveineuse. Le fœtus a été expulsé avec succès. Un rythme cardiaque et la respiration ont été détectés à la naissance. ‘
‘Le résultat de la mise à mort voulue fut la livraison d'un foetus né vivant’, selon le rapport.
Selon le Code criminel du Canada, un enfant est sous la protection juridique quand il ‘est complètement sorti, dans un état vivant, du corps de sa mère.’
LifeSiteNews.com a demandé à Statistique Canada ce qu'ils ont fait avec les données quand elles leur ont été signalées et s’ils avaient alerté le ministre de la Justice du Canada, mais l'agence de presse n’avait toujours pas eu de réponse au moment de la parution de cet article.
LifeSiteNews.com  a également soulevé la question avec le ministre de la Justice, Rob Nicholson, du gouvernement fédéral, mais encore une fois l'agence n'a pas reçu de réponse au moment de la parution de cet article.
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