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Déclaration commune pour le retrait du projet de loi 52

Au moment où le Québec cherche à faire fi de l’interdiction fédérale de l’euthanasie en adoptant sa propre loi pour légaliser cette pratique, des organisations nationales de tout le Canada se réunissent pour s’opposer à une telle mesure par voie de déclaration commune. La déclaration, publiée par VieCanada, a été signée par 15 organisations qui demandent au Québec de retirer le projet de loi 52. 

 
La déclaration demande aux législateurs, non seulement du Québec mais aussi de tout le reste du Canada, de s’acquitter de leur devoir de protéger les gens les plus vulnérables de la société. Elle affirme que le projet de loi 52 constituerait « une modification capitale de l’éthique médicale et de la politique d’intérêt public ».
 
« Nous savons que l’acceptation et la légalisation de [l’euthanasie] entraînerait un immense affaiblissement de l’engagement en faveur de la vie des gens, une perte de motivation à fournir des soins de fin de vie de qualité, un amoindrissement de la volonté des professions des soins de santé à vraiment travailler pour le bien des patients et une porte ouverte aux abus envers les personnes vulnérables qui n’ont personne pour plaider pour eux », affirme la déclaration.
 
« Le projet de loi 52 s’inspire de la loi de la Belgique, mais de graves abus sont commis dans ce pays, comme le démontre le Journal de l’Association médicale canadienne, et cela devrait être un signal d’alarme pour les législateurs du Canada », affirme la directrice générale de VieCanada, Natalie Sonnen.
 
La formulation du projet de loi 52 désigne l’euthanasie comme un acte médical relevant de la loi provinciale et non de la loi fédérale. Le projet de loi 52 contient des expressions comme « aide médicale à mourir » et « sédation palliative terminale », langage qui trompe un public sans méfiance. Ces termes désignent directement le meurtre des patients, acte qui a toujours été interdit, et avec raison, par le Code criminel.
 
« Avec de si grands enjeux, le gouvernement du Québec, à tout le moins, doit être honnête envers le public au sujet de ce qu’il essaie de faire », a dit Mme Sonnen.
 
La déclaration commune encourage les législateurs à demeurer fermes et à soutenir une voie qui est éprouvée et véridique, qui utilise les formidables progrès des soins palliatifs et défend les valeurs ethiques de la dignité humaine. 
 
« Une voie totalement différente est possible pour les soins de santé », affirme la déclaration, « une voie profondément empreinte de compassion, légitime, qui s’appuie sur les progrès médicaux actuels pour offrir des soins de fin de vie de qualité à tous ceux qui en ont besoin, et qui supprime la douleur sans supprimer le patient. C’est une voie fondée sur le principe voulant que chaque personne, si malade ou si faible soit-elle, a une dignité inhérente et irrévocable. En fait, c’est cette dignité qui est le fondement de tous nos droits de la personne. »
 
Parmi les signataires de la déclaration commune, on remarque la Euthanasia Prevention Coalition British Columbia, Albatros Mont-Laurier (MRC Antoine-Labelle), Campagne Québec-Vie, et l’Association for Reformed Political Action (ARPA) Canada.
 
PERSONNES-RESSOURCES : Pour de plus amples renseignements, communiquer avec Natalie Sonnen, au 1-866-780-5433 ou au 778-239-0061, ou avec Peter Ryan, au 1-888-796-9600.
 
VieCanada / LifeCanada est une organisation nationale sans but lucratif qui travaille à assurer le respect et la dignité de tous les Canadiens.
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