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Crise chez Développement et Paix : Pour une aide au développement humanisante et efficace

Ci-bas une lettre envoyée au Devoir suite à la publication de cet article dans sa section "Idées". À date elle n'a pas été publiée :

Une crise profonde secoue l’organisme catholique Développement et Paix (D&P) depuis deux ans. Selon les preuves avancées par LifeSiteNews.com et d’autres groupes – preuves que personne à ce jour n’a pu réfuter – cet organisme catholique financerait au moins 50 organismes dans les pays en développement qui prônent dans leurs pays respectifs le « droit » à l’avortement, au mariage homosexuel, à la contraception et même à la prostitution. Il n’est donc pas surprenant qu’un nombre grandissant de catholiques, comme nous, exigent des réformes à D&P.

Au début de cette crise, les évêques canadiens semblaient vouloir nier le problème. Cependant, ils se rendent de plus en plus à l’évidence et commencent à introduire certaines réformes. En effet, pourquoi un organisme catholique financerait-il des activités contraires à l’Évangile? Est-il humainement impossible de lutter contre la pauvreté, l’injustice et l’oppression sans s’associer à des lobbys en faveur de l’avortement? Comment Mère Teresa faisait-elle?

L’article mis de l’avant par des membres de D&P est trompeur à plusieurs égards (« Développement et Paix - Le Sud perdra-t-il un allié au Nord? »). Premièrement, personne ne revendique la cessation de l’aide au pays en développement. Au contraire, lorsque nous avons encouragé les catholiques à boycotter D&P, nous avons du même souffle proposé d’autres organismes qui œuvrent en faveur des peuples du Sud sans s’engager dans des pratiques douteuses. On voulait justement éviter que l’aide aux démunis ne soit diminuée.

Deuxièmement, ce n’est que faire preuve d’un minimum de courtoisie que d’obtenir, comme il a apparemment été proposé, l’appui de l’évêque local avant de conclure un partenariat avec un organisme dans son diocèse. Pourquoi faire preuve d’impérialisme paternaliste envers ces peuples, prétendant mieux connaître leurs besoins qu’eux-mêmes en nous arrogeant la permission d’intervenir unilatéralement dans leur cour parce que nous sommes plus riches qu’eux? Le fait que les membres de D&P veulent éviter de montrer leurs projets aux évêques du Sud en dit long sur la nature des partenariats proposés.

Le vrai débat consiste à décider si l’on veut aider les exclus tout en demeurant fidèles aux autres enseignements de Jésus. Il est clair qu’on ne peut œuvrer pour la vraie justice sociale au détriment des enfants à naître, de la famille et du mariage traditionnel. Par ailleurs, D&P pourrait être tellement plus efficace si l’argent versé à des partenaires occupés, entre autre, à s’associer à des lobbys pro-avortement était canalisé vers de vrais projets de développement : bâtir des écoles, soigner les malades, enseigner les valeurs démocratiques, protéger les femmes abusées et violées. Les pauvres s’en porteraient tellement mieux.

Steve G, SoCon or Bust
Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie

Pétition pour une réforme en profondeur de D&P >>

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