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Par Paul-André Deschenes

(Photo :  Anirudh Koul sur flickr.com, licence creative commons)

Il y a plusieurs décennies la conception d'un bébé relevait uniquement d'un acte d'amour entre un homme et une femme dans le cadre du mariage pour la vie.

En 2014, le Québec a atteint un niveau « d'évolution » inimaginable à ce chapitre qui le place au premier rang sur la scène mondiale. Aujourd'hui, la conception d'un bébé est devenue une industrie anarchique qui exploite le corps humain aux frais de l'État.

Dans les années 1980, on a ouvert la porte. À cette époque, la science mettait au service des femmes éprouvant des problèmes de fertilité des donneurs anonymes de sperme. C'était le début d'une véritable révolution appelée l'industrie de la procréation assistée.

Nous en sommes rendus aujourd'hui à l'époque de l'insémination artificielle et des manipulations génétiques tous azimuts sans aucune retenue, ni balise. Maintenant, beaucoup de personnes humaines se comportent comme des vaches laitières pures races qui gagnent des trophées dans les expositions agricoles.

Actuellement, c'est le bar ouvert au Québec. Tout est devenu gratuit depuis que de très populaires vedettes du monde artistiques ont réussi à faire pleurer et plier le gouvernement qui a cédé devant ces ridicules jérémiades; cette folie de la procréation assistée coûte actuellement au trésor public 80 millions de dollars par année.

Le bébé marchandise est né. L'horreur est devenue la réalité. Cette décadence dans la conception d'un enfant est une véritable honte nationale au Québec. La revue « l'Actualité » dans son numéro d'août 2014 tire la sonnette d'alarme. On nous parle de drames humains épouvantables que vivent les enfants et adolescents au moment où ils prennent connaissance de leur origine artificielle et où ils se demandent : « qui est mon père et qui est ma mère biologique? »

L'Actualité nous cite une remarque très pertinente d'Andréane, une agricultrice conçue de cette façon tout à fait inhumaine et qui résume bien la situation : « Mes vaches sont nées comme moi, dit-elle. Je me sens blessée et coupable. Il y a tellement d'enfants à adopter. C'est comme si j'avais volé la place d'un enfant qui en avait besoin. »

Les cliniques de fertilité se multiplient et font fortune au Québec. « C'est une aberration, nous dit le Journal La Presse du 11 juin 2014. Le Programme québécois de procréation assistée adopté sans aucune réflexion sur les enjeux éthiques fait de l'expérimentation sur le corps des femmes; c'est de la marchandisation de la vie humaine. Nous sommes dans une logique néolibérale de commercialisation du droit à se faire fabriquer un enfant à n'importe quel prix. »

Nos vedettes du monde du spectacle, comme Céline Dion, Julie Snyder et Joël Legendre, en mènent très large et font la loi au Québec au niveau de l'eldorado de la procréation assistée. Et maintenant nous en sommes rendus aux effroyables dérives marchandes des mères porteuses tout simplement pour satisfaire l'égo de femmes ou d'hommes qui exigent qu'on leur fabrique un bébé sur commande.

Notre société décadente se fout royalement des risques de grossesses multiples, des destructions d'embryons humains, des problèmes et des souffrances physiques et psychologiques pour ces enfants et ces parents totalement irresponsables et inconscients, etc. « On expose les femmes et les enfants à naître à des risques épouvantables comme le syndrome de l'hyper stimulation ovarienne, des complications lors de la grossesse et de l'accouchement, la prématurité du fœtus, les malformations congénitales, le retard de croissance, etc. » (La Presse, 17 mai 2014) Et La Presse du 11 juin 2014 ajoute : « Derrière un progressisme apparent, il y a quelque chose de rétrograde. Dans une société hyper individualiste et capitaliste, il n'y a rien de naturel dans tout cela. Des décennies de féminisme pour en arriver là, vraiment? »

Depuis la gratuité totale, la procréation assistée est extrêmement populaire au Québec. C'est le chaos et l'anarchie. C'est « cool » de se faire fabriquer un bébé : couple homosexuel (gai ou lesbienne), personne transsexuelle ou transgenre, couple hétérosexuel, femme ou homme monoparental, etc. Il n'y a plus aucune limite. Au nom des sacro-saints droits et libertés, les médecins spécialistes doivent accepter toutes ces fantaisies sans poser de questions.

Les dérives se multiplient. On fabrique même des bébés pour des étudiants, des délinquants, des itinérants, des prisonniers, des malades mentaux, des personnes lourdement handicapées, indépendamment de leur incapacité chronique (physique, psychologique ou financière) à prendre soin de ces pauvres enfants à naître.

Le Québec vit à l'heure de la pratique absolument dégradante du supermarché du bébé et des « bébés de designers ». En effet, « nous aurons bientôt la technologie pour choisir toutes les caractéristiques d'un futur enfant, » nous annonçait le Journal La Presse du 16 octobre 2013. Conçu en éprouvette, ce nouveau-né aura les yeux, les oreilles, la bouche, la grandeur, les cheveux, etc. désirés par les parents en mal du bébé parfait. Il y aura, paraît-il, un catalogue très détaillé pour choisir ce bébé marchandise. De nombreuses compagnies seraient sur le point de déposer des brevets dans l'espoir de faire fortune avec cette nouvelle industrie horrifiante qui pointe à l'horizon. Dans notre société dite très avancée, la science fait de supposées prouesses. Au chapitre de la procréation assistée, le Mal est devenu le Bien.

Pendant que le Québec crie haut et fort que nos 30 000 avortements annuels sont de très bons soins de santé, on patauge allègrement dans l'industrie de la procréation assistée sans aucune retenue. Toute cette quincaillerie artificielle de reproduction n'a plus aucun sens.

Une société humaine qui respecte la VIE devrait avoir le courage d'interdire tout ce cirque reproductif : don, achat ou vente de sperme, d'ovules et de gamètes (semer sa paternité ou sa maternité à tout vent aux quatre coins de la planète), fécondation in vitro ou in vivo, destruction et congélation d'embryons humains, fécondation en laboratoire, mères porteuses, manipulations génétiques tous azimuts, etc.

L'État québécois, qui a perdu tous ses repères, aura-t-il le courage de faire marche arrière devant le désastre humain que nous vivons actuellement au chapitre de la conception des bébés?

Il faut saluer ici la très grande sagesse de l'Église catholique qui, depuis trois décennies, nous a prédit tous ces malheurs, déviations et perversions qui nous frappent de plein fouet. Le Magister a continuellement enseigné contre vents et marées que la conception d'un bébé doit se faire de façon responsable uniquement entre un homme et une femme dans le cadre d'une sexualité responsable, c'est-à-dire le mariage pour la vie. Avoir un bébé conçu artificiellement n'est pas un droit fondamental. On récolte ce qu'on a semé.

Dans une société civilisée, le geste de l'adoption doit remplacer l'industrie de la procréation.

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