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Clinton a tort au sujet de l’avortement

Les commentaires de Hilary Clinton émis le 30 mars lors d’une rencontre des ministres de l’extérieur des pays G8 à la proposition du gouvernement Harper pour l’amélioration de la santé maternelle dans le tiers-monde, proposition qui, au grand dam de Mme Clinton, ne fait aucune mention d’avortement ou de contraception, laissent entendre qu’il y aurait un lien causal clair et net entre : 1) la légalité de l’avortement et la santé des femmes (car dans les pays où l’avortement serait légal il y aurait moins d’avortements « clandestins »), et 2) la disponibilité de la contraception et la baisse du taux d’avortements. La vérité est tout autre.

Prenons la première proposition. Le pays où le taux de mortalité maternelle est le plus bas, selon UNICEF, est l’Irlande, pays où l’avortement est complètement illégal. Où sont les cadavres de femmes qui jonchent les ruelles d’Irlande? Aussi, selon le Dr Rene Lieva, médecin basé à Ottawa, depuis 1998, date à laquelle le El Salvador a interdit l’avortement, le taux de mortalité maternelle a baissé de 50% dans ce pays. N’aurait-il pas dû doubler? Et selon le Dr Ian Gentles, vice président directeur de recherche du De Veber Institute for Bioethics and Social Research à Toronto, la Pologne, autre pays ou l’avortement a été interdit il y a 20 ans (sauf pour des cas rarissimes) a vu sont taux de mortalité maternelle baisser de 40% depuis la recriminalisation. Donc nous devons taire, ou au moins qualifier, les thèses simplistes liant mortalité maternelle au manque d’accès à l’avortement. Au contraire, dans les trois cas cités, l’interdiction de l’avortement pourrait avoir contribué à l’amélioration de la santé des femmes dans ces pays.

Pour ce qui est du lien entre la contraception et l’avortement, plusieurs pensent qu’en augmentant l’accès à la contraception, la demande pour l’avortement ira en diminuant. Malheureusement, ce n’est pas nécessairement le cas. Tout au contraire : aux Etats-Unis, les chercheurs de l’institut Guttmacher ont constatés, par des entrevues auprès de 10,000 femmes ayant eu recours à l’avortement, que seulement 2% ne savaient pas comment obtenir de la contraception, et 8% disaient ne pas pouvoir s’en payer. Donc au moins 90% de ces femmes sont tombés enceinte malgré un accès sans entrave à la contraception (et remarquons en passant que moins de 1% d’entres elles sont tombés enceinte par viol). Et il y a des raisons de croire que la promotion de la contraception encourage la promiscuité, ce qui mènerait à une hausse du taux d’avortement, surtout quand nous savons qu’accès à la contraception ne veut pas toujours dire utilisation…

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