Sur le site du Journal de Montréal du 24 mai 2014, la journaliste spécialisée en économie pose une question sur le projet de loi 52 (euthanasie) que les politiciens ne veulent pas voir évoquée :
(Photo : Images_of_Money sur flickr.com, licence creative commons)
Il faut aussi réfléchir sérieusement aux effets pervers que cette loi pourrait avoir. Considérant qu’une injection de morphine est infiniment plus économique que d’offrir de longs mois de soins palliatifs, ne deviendra-t-il pas immensément tentant pour le système de santé de mal soulager les malades pour les pousser à choisir l’injection létale, et ainsi réduire les coûts et libérer rapidement des lits? Cette possibilité est bien réelle, et il est inconcevable et inquiétant que cette dérive probable ne soit jamais soulevée par la classe politique censée débattre de cette loi. À moins, évidemment, que l’euthanasie ne s’inscrive dans le plan comptable de l’État!
Le fait que le gouvernement ne se préoccuppe aucunement du manque flagrant de services en soins palliatifs à travers la province indique que Mme Elgrably voit malheureusement juste...
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