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Ce qui doit être fait au Québec et dans le reste de l'Occident

georges-buscemi-cercle.jpgAu mois de septembre, j'aurai été président de Campagne Québec-Vie pendant 8 ans. J'avais débuté ma "carrière" pro-vie un an plus tôt en automne 2008 où l'étudiant que j'étais visionna pour la première fois cette vidéo d'avortements à différents stades du développement de l'enfant à naître. 

Dès lors, j'avais quitté mes études en théologie pour vraiment, ici et maintenant, pratiquer ma foi, car je ne voyais pas à ce moment comment, d'une part, je pourrais être assis dans un resto-café en train d'analyser un sophisme verbeux d'un philosophe allemand tandis qu'à quelques pas de moi, dans une soi-disant clinique d'avortement campée anonymement sur un coin de rue du centre-ville, on était en train de démembrer un enfant à naître complètement innocent. J'avais comme l'impression que ma tasse de café s'était remplie du sang de ces innocents qui criaient vers le Ciel pour que justice soit faite. 

Mon premier geste concret fut d'organiser à Montréal la première édition des 40 jours pour la Vie. Cette vigile qui se tient simultanément avec plusieurs centaines d'autres partout au monde, consiste à prier et veiller à l'extérieur d'un avortoir pour une durée de 12 heures par jour, 40 jours de suite. La première à Montréal, tenue début février 2009, n'a pas été de tout repos.

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Mais avec l'aide du bon Dieu nous avons réussi. À ce jour, ce sont près de 20 vigiles que nous avons organisées. Il me semble que nous avons suffisamment dérangé les pouvoirs en place pour qu'ils aient cru bon d'instituer une loi, à la grandeur du Québec, nous empêchant d'être présent à moins de 50 m des avortoirs. (Une des cliniques qui nous avait poursuivis en justice, la Clinique Morgentaler de la rue St-Joseph, devant laquelle nous étions pendant plusieurs années, avait en 20 ans mis à mort environ 60 000 enfants à naître avant de déménager près de la station Berri-UQAM, endroit plus riche en clientes potentielles, étant rempli d'étudiantes et de fugueuses.)

Ces jours de prières et de réflexion au pied de ces usines d'avortement m'ont débarrassé de tout optimisme naïf quant à une solution possible au fléau de l'avortement. Vous n'avez qu'à passer quelques minutes en recueillement devant ces lieux pour savoir que St-Paul avait raison quand il a écrit: "nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes."

Ce qui frappe le plus, ce n'est pas les insultes ou les jurons que certains passants vous lanceront. Ce ne sont pas les rires, les moqueries, ou même la violence de certains contre-manifestants. Ce qui fait le plus mal c'est l'indifférence de béton de la grande majorité de nos concitoyens. Et pour percer cette indifférence, il faut user des grands moyens...

Comme je vous l'ai dit, j'ai passé ces dernières années au pied de la croix moderne qui est l'avortoir, et c'est avec l'image de cette croix brûlée dans mon esprit que je vous présente aujourd'hui ce qui doit être fait pour que l'avortement cesse dans notre province, dans notre pays, en Occident et dans tout le monde.

Voici donc ce qui doit être fait: 

1. L'Église chrétienne doit être réveillée de son profond sommeil.

Et c'est tout.

Voilà la solution, et il n'y en a pas d'autres. C'est la solution, simple mais combien douloureuse à entendre, car tant de personnes souhaiteraient ne pas passer par cette porte étroite qui est la question de Dieu. Mais "malheureusement", cette porte est incontournable. Incontournable, car l'existence de Dieu et de son Église est aussi vraie et raisonnable que l'existence de l'enfant à naître dans le sein de sa mère: Nier l'un, c'est nier l'autre !

Dieu existe, et ce Dieu a un nom, Jésus Christ. Et ce Jésus est venu sur terre, est né, a souffert, est mort et est Ressuscité. Il a fondé une Église, transmis des enseignements, certains d'entre eux étant mis par écrit, d'autres ayant été transmis oralement jusqu'à nos jours. Voilà des faits aussi solides que l'existence de l'enfant à naître ou celui de la personne visée par l'euthanasie. 

Et si Dieu existe et qu'il a fondé une Église, c'est pour qu'elle serve à quelque chose. Nous connaissons sa finalité : nous aider à gagner le Paradis. Mais aussi, nous savons que cette Église nous aide à bien vivre, ici-bas. La prière, les sacrements et les enseignements de l'Église nous aident à passer à travers tant de difficultés. Ils nous aident à bien vivre quand notre ego et nos désirs nous tirent dans le sens du mal.

Finalement, cette Église ne nous aide pas seulement individuellement, mais en tant que société. Dans nos lois, nous ferions bien de refléter la sagesse de Dieu. Pensez-y: Si le Québec était composé de chrétiens convaincus qui non seulement vivaient individuellement leur foi de façon intègre, mais n'hésitaient pas à structurer les lois et coutumes de notre société selon l'Évangile, croyez-vous vraiment que l'avortement en tant que réalité légalisée et banalisée existerait ? Certainement pas.

Certains diront: on peut convaincre même les athées que l'avortement est mauvais par des arguments neutres et laïcs, donc la solution n'est pas que l'Église chrétienne se réveille, mais plutôt qu'un enseignement neutre soit prodigué pour qu'avec le temps les gens d'eux-mêmes réclament des lois pour protéger les enfants à naître. 

Je ne pense pas que ceux qui répondent ainsi aient fait face à la Croix de l'avortoir. Ils estiment mal la profondeur du mal dans lequel nos sociétés contemporaines sont plongées. Ils méconnaissent notre besoin de Dieu et son Église pour surmonter le pouvoir du péché.

Non, il nous faut à tout prix réveiller l'Église, et aussi difficile que cela soit, il faut commencer dès aujourd'hui.

La question maintenant qui s'impose est la suivante: pourquoi donc l'Église d'aujourd'hui dort-elle, et comment la réveiller? Je crois qu'une des raisons fondamentales pour ce sommeil de l'Église est le divorce entre la foi et la raison. Foi et raison doivent s'allier: la foi en Dieu est raisonnable, sans quoi Dieu ne serait qu'un tyran qui nous force à croire l'illogique. Mais Dieu est raisonnable, et la foi en lui l'est aussi: voilà pourquoi il est possible d'intégrer la foi dans les affaires publiques. 

Pour ma part, je ferai tout pour que Campagne Québec-Vie réapprenne aux Québécois et Québécoises à bien penser, pour qu'enfin ils réapprennent à bien croire, pour qu'enfin ils puissent bien vivre (ne pas avorter, ne pas euthanasier, respecter le mariage, etc.)

C'est la raison pour laquelle j'ai élaboré, à partir de l'oeuvre du philosophe Edward Feser, un cours d'apologétique, qui est bien plus qu'un cours qui explique pourquoi l'avortement et l'euthanasie sont mauvais. C'est un cours qui décrit en détails les fondements de la réflexion, qui réfute les fausses philosophies et qui démontre l'existence de Dieu ainsi que la relation entre foi et raison. C'est ma conviction profonde que ce cours, donné en personne (prochaine édition à la fin août 2017) et pris en vidéo dans les prochains mois pour être présenté sur Internet, peut jouer un rôle fondamental dans le réveil d'une foi forte car raisonnable, ici au Québec et partout dans le monde. 

Rappelez-vous: il n'y a pas si longtemps, le Québec envoyait ses missionnaires aux quatre coins du monde. Si l'Afrique d'aujourd'hui est en large mesure chrétienne (et pro-vie !) c'est en grande partie grâce aux missionnaires québécois.

Renouons donc avec cette tradition de mission. Associez-vous à Campagne Québec-Vie pour répandre la vérité sur la foi, la vie et la famille au Québec et dans le monde entier. Associez-vous à nous pour réveiller l'Église qui sommeille car ayant perdu son lien avec la raison. Associez-vous à nous par vos dons, vos prières et, si vous vous sentez appelé, par votre bénévolat ou votre travail parmi nous.

Merci de votre écoute, et comme toujours,

Pour la Vie !

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Georges Buscemi, Président



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