M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Bulletin CQV pour le mois de juillet 2011 : 40 jours pour la vie à Québec !

J’aimerais commencer en annonçant une très bonne nouvelle que j’ai reçue la semaine dernière : à la suite d’une discussion que nous avions eue lors du Congrès 2011 de Campagne Québec-Vie à Québec, une dame de Lévis s’est engagée à organiser une vigile des 40 jours pour la vie dans son milieu, dans la ville de Québec.

Donc, avec Montréal, cela fera 2 villes québécoises qui seront hôtes de la vigile des 40 jours pour la vie, vigile internationale qui se déroulera du 28 septembre au 6 novembre ! Le mouvement prend de l’ampleur, pour le plus grand bien des enfants à naître et de leurs familles.

Par contre, j’entends ici et là des sons discordants… Certains d’entre nous seraient fatigués de faire la vigile, sans grand résultats observables. D’autres se plaignent parce que faire la vigile à Montréal est devenu pénible, maintenant qu’il y a des contre-manifestants. La fatigue, le manque de résultats concrets rongent les esprits et les corps...

C’est vrai, en regardant les choses d’un œil froid et lucide, nous voyons bien que le mouvement pour le respect de la vie est attaqué de toutes parts, bafoué, roué de coups, et laissé pour mort sur la place publique.

Il peut sembler que pour chaque pas en avant pour la défense de la vie, la société québécoise recule de deux pas : fécondation in vitro, avortements par pilule abortive, désagrégation de la famille, euthanasie, etc., etc.

Mais sommes-nous vraiment surpris que la porte du Salut du Québec soit si étroite, que le chemin Royal – le chemin de la Croix – soit si pénible?

Laissez-moi vous révéler le fond de ma pensée : La culture de vie au Québec n’a pas beaucoup progressé ces dernières années par manque de martyrs. Le mot martyr signifie « témoin ». Il nous faut des témoins qui sont habités par l’espérance à un tel point qu’ils sont prêts à obéir à la volonté de Dieu jusqu’à la persécution, jusqu’à la calomnie, jusqu’aux doigts d’honneur des passants, jusqu’aux engueulades avec les contre-manifestants, jusqu’aux chicanes entres amis, jusqu’au rejet de sa famille et de ses proches. Sommes-nous prêts à faire notre devoir, coûte que coûte ? Sommes-nous prêts à être obéissants jusqu’au bout ?

Car c’est uniquement au fin fond de la Vallée de la Mort, à l’endroit où les ténèbres extrêmes emplissent nos cœurs, que la lueur du Salut se pointe. Comme le dit si éloquemment le bienheureux Cardinal Newman : « Lorsqu’Il était le plus près de son éternel triomphe, Jésus semblait en être le plus éloigné ». Et le Cardinal continue ainsi :

Lorsqu’Il était le plus près d’entrer dans son royaume et d’exercer toute puissance au ciel et sur la terre, il gisait mort dans une caverne du rocher. Il était enveloppé de linceuls et renfermé dans un sépulcre de pierre quand Il était sur le point d’en sortir avec un corps spirituel et glorifié […]. Ô Jésus, donnez-nous la confiance d’attendre de Vous une providence semblable ! Assurez-nous bien, Seigneur, que plus grande est notre détresse, plus nous sommes rapprochés de Vous. Plus les hommes nous méprisent, plus vous nous honorez. Plus les hommes triomphent de nous, plus haut Vous nous exaltez. Plus ils nous oublient, plus Vous pensez à nous. Plus ils nous abandonnent, plus Vous nous attirez intimement à Vous ! (Tiré du chemin de croix du Cardinal Newman, 14e station)

Certains me demanderont : à quoi sert ce sacrifice, à quoi bon rester debout dans la pluie devant un avortoir pendant des heures, pour ne recevoir comme remerciement que des doigts d’honneur des automobilistes ou même des attaques physiques de la part des piétons ? Je laisserai répondre un homme qui, en matière de sacrifice, a plus d’autorité que moi : c’est un Japonais du nom de Takashi Nagai.

Nous sommes en novembre 1945, et cet homme, un médecin père de famille converti au christianisme, prononce un discours à une assemblée de citoyens de la ville de Nagasaki, la même qui fût détruite par une bombe nucléaire le 9 août 1945, bombe qui mit terme aux combats de la deuxième guerre mondiale. Tous dans l’auditoire ont perdu des proches dans l’explosion. Plusieurs sont brulés par la radioactivité, défigurés, estropiés, manchots, etc. En plus d’avoir perdu un enfant et son épouse, Nagai lui-même était gravement atteint de leucémie. Et voici qu’il dit la vérité à cette assemblée qui recherchait un certain réconfort : « C’est la providence de Dieu qui choisit [notre ville] et amena la bombe au-dessus de nos maisons. N’y a-t-il pas un rapport profond entre l’anéantissement de Nagasaki et la fin de la guerre ? Nagasaki n’était-elle pas la victime choisie, l’agneau sans taches, holocauste offert sur l’autel du sacrifice, tuée pour les péchés de toutes les nations pendant la deuxième guerre mondiale ? »

Oh que c’est dur – mais combien cette parole est sublime. On rapporte que certains dans l’assemblée ont questionné le manque de tact de notre docteur Nagai pour avoir parlé si sèchement et sans détour ! Mais c’est l’Esprit qui l’habitait qui lui donna cet autorité, et c’est dans le même Esprit que je vous répète (à vous et à moi-même) : le bain de sang qu’est l’avortement au Québec ne cessera qu’à la suite du martyr de Québécois qui auront suivi notre Maître jusqu’au Calvaire !

Pour la Vie !

Publicité
Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !



Laissez un commentaire