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Bonne nouvelle : l’avortement recule

Greg_Abbott.jpgLe gouverneur du Texas Greg Abbott (au centre) a signé aujourd’hui un projet de loi qui évitera aux contribuables d’avoir à financer les avortements par le biais de leur régime d’assurance.

Par Mark Hodges — traduit par Campagne Québec-Vie

Austin, Texas, 15 août 2017, (LifeSiteNews) — Le gouverneur du Texas Greg Abbott, a signé aujourd’hui un projet de loi restreignant le financement, provenant de l’État, pour les assurances avortement.

La nouvelle loi évitera aux Texans d'avoir à financer l’avortement à travers leur régime d'assurance.

« En tant que croyant ferme des valeurs du Texas, je suis fier de signer une loi qui garantit qu'aucun Texan ne sera jamais obligé de payer pour une procédure qui met fin à la vie d'un enfant à naître », a déclaré le gouverneur Abbott. « Cette loi interdit aux fournisseurs d'assurance de forcer les assurés de subventionner les avortements. Je suis reconnaissant envers la législature du Texas de mettre ce projet de loi sur mon bureau et de travailler pour protéger la vie innocente en cette session spéciale ».

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le nouveau projet de loi signé, garantira
qu'aucun Texan ne sera obligé de payer pour
une procédure qui arrête la vie d'un enfant à naître.

Le HB-214, que la Chambre a adopté la semaine dernière et que le Sénat a approuvé dimanche, s'applique aux avortements, et prévoit notamment une exception pour les cas d'urgence médicale pour sauver la vie de la mère.

« Ce que nous disons ici est : Si vous voulez vous procurer cette assurance, vous pouvez vous la procurer », a déclaré le représentant républicain John Smithee lors du débat à la Chambre. « Il ne s'agit pas de savoir qui peut obtenir un avortement. Il s'agit de savoir qui est obligé de payer un avortement.

« Le Texas doit prendre des mesures pour défendre les contribuables et les primes d’assurance contre le subventionnement des avortements qui ne sont pas médicalement nécessaires »*, a déclaré le sénateur républicain Brandon Creighton.

Le gouverneur Abbott a convoqué une séance législative spéciale pour se concentrer sur le projet de loi, ainsi que sur un autre projet de loi qui exige que les médecins et les cliniques de santé signalent à l'État, avec plus de détails, les complications survenues lors d'avortements. Ce deuxième projet de loi a été adopté par la Chambres et le Sénat vendredi.

« Ce n’est pas parce que l'avortement est légal, ne signifie pas que les personnes, qui ont des préoccupations morales significatives avec le fait de prendre la vie innocente — comme ils croient que l'avortement fait — doivent financer pour cela au travers de leur assurance maladie », a déclaré Abby Johnson, une ancienne directrice de Planned Parenthood du Texas, qui dirige maintenant And Then There Were None. « Les défenseurs de l'avortement vont aller automatiquement au fin fond de l'hystérie et supposer le pire avec ce genre de législation : que les femmes ne pourront pas obtenir d'avortements quand elles le désirent. Les femmes ont accès à l'avortement, mais ceux d'entre nous qui pensent que c'est mettre fin intentionnellement à une vie humaine ne devraient pas être obligés de financer.

Témoignant pour le projet de loi devant le comité du Sénat du Texas, la directrice de State Right to Life, Elizabeth Graham, a argumenté que l'avortement n'est pas un soin de santé.

« La définition des soins de santé est de rendre une personne bien et d'encourager la santé », a expliqué Graham. « La définition d'un avortement réussi est la mort complète de l'enfant à naître ».

La plus grande controverse sur le projet de loi était axée sur les exceptions pour les infirmités fœtales et pour les viols. Les démocrates ont essayé sans succès d'insérer ces exceptions supplémentaires.

La sénatrice démocrate Sylvia Garcia a lutté pour obtenir des exceptions, en demandant que le projet de loi ne représente que «l'assurance du viol». «Aucune femme ne prévoit ... d'être violée», a-t-elle soutenu. Ses exemptions ont été rejetées sur un vote du parti 20-10.

New York’s Center for Reproductive Rights (CRR) (Centre pour les droits reproductifs de New York) a traversé le pays pour critiquer le projet de loi. La présidente de CRR, Nancy Northup, s'est plainte que l'avortement dans les cas d’infirmité fœtal est d’un coût prohibitif pour la plupart des femmes pauvres.

Le Collège américain des obstétriciens et des gynécologues s'est également prononcé contre le projet de loi, affirmant que l'avortement était un soin de santé « essentielle ».

Elizabeth Nash de Guttmacher Institute (Institut Guttmacher), a déclaré que le projet de loi n'était pas nécessaire car « la plupart des femmes paient déjà de leur poche ».

Au moins en partie à cause des lois pro-vie, les avortements ont considérablement diminué au Texas, passant de plus de 82 000 en 2006 à un peu plus de 54 000 en 2015.

Beaucoup de lois pro-vie antérieures au Texas ont été annulées par la Cour suprême des États-Unis en 2016 comme ayant pour effet de limiter l'accès à l'avortement.

Seulement 10 États ont des lois permettant aux contribuables de ne pas financer d’avortement au travers de leur plan d’assurance. L'Idaho, le Kansas, le Kentucky, le Michigan, le Missouri, le Nebraska, le Dakota du Nord et l'Oklahoma limitent le financement, provenant des fonds d'impôt, pour l’avortement, dans tous les cas sauf celui où il va de la vie d'une mère. L'Indiana et l'Utah ont des lois semblables, mais comprennent des exceptions pour le viol et l'inceste. Tous permettent à toute personne de se procurer une assurance avortement séparément.

Creighton a rédigé un autre projet de loi pro-vie, SB-25, qui éliminerait les poursuites relatives aux « naissances préjudiciables ».

« Un médecin qui ne fait pas de mal à la patiente ou au bébé et qui aide à donner le jour à un enfant à naître, qui s’avère être finalement invalide n'est pas tenu d'indemniser la famille pour le coût de l'éducation de l'enfant », a-t-il expliqué sur son site.


*l’avortement est immorale dans tous les cas, et n'est pas plus morale même quant il est dit être médicalement nécessaire.



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