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Bonne nouvelle : 145 établissements d’avortement ont fermé au cours des cinq dernières années

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Par Mark Hodges (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie

(LifeSiteNews) — L’Abortion Care Network (Réseau de soins d’avortement) (ACN), un groupement d’entreprises en avortement indépendantes, a publié un rapport sur la baisse du nombre de centres d’avortement. Au cours des cinq dernières années, 145 « cliniques » indépendantes ont fermé.

L’ACN soutient les entreprises d’avortement qui ne sont pas affiliées à Planned Parenthood ou à une chaîne d’hôpitaux. Le nombre de ces dernières est passé de 510 installations en 2012 à 365 aujourd'hui, sans compter les centaines de centres du Planning Familial.

Sur une page d’accueil intitulée « les communautés ont besoin de cliniques », ACN a écrit que les entreprises d’avortement, ferment à un « rythme alarmant », en particulier les indépendantes, qui pratiquent souvent des avortements tardifs.

Significativement, ACN a reconnu l’efficacité des lois pro-vie qui diminuent le nombre d’avortements et de centres d’avortement à travers le pays. Ils ont cité aussi d’autres facteurs ayant une incidence sur les fermetures, incluant l’activisme de trottoir des pro-vies et les États qui refusent que la taxe de l’aide médicale soit utilisée pour payer des avortements.

 

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« Les interdictions anticonstitutionnelles [des avortements] à la 20ème semaine et les interdictions politiquement motivés de certaines procédures médicales sûres » sont responsables du nombre de chutes. Par « certaines procédures médicales sûres » ACN désigne apparemment les avortements par démembrement, que les Pro-vie qualifient d’inhumains et les avortements de naissance partiels que les pro-vies appellent infanticide.

Dix entreprises d’avortement non affiliées ont fermé jusqu'à présent cette année et 19 l’année dernière. Il y a eu 33 fermetures en 2015, 23 l’année précédente, 40 en 2013 et 20 en 2012. En outre, plus de 20 filiales du Planning Familial ont fermé jusqu'à présent cette année.

Géographiquement parlant, le Texas a la plupart des fermetures avec 20, le Michigan et la Californie sont proches avec 15 chacun, suivis de la Floride avec 11 et de l’Ohio avec 8.

L’ACN craint en particulier que les avortements tardifs ne baissent. « Les Cliniques qui offrent des soins d’avortement au-delà du premier trimestre de la grossesse sont particulièrement vulnérables à la fermeture », a indiqué le rapport. L’organisation pro-avortement a expliqué que les cliniques indépendantes sont plus susceptibles de commettre des avortements plus tardifs.

« Plus de 80 pour cent des fermetures définitives sont arrivées parmi des cliniques qui offraient des soins d’avortement après le premier trimestre », a déclaré ACN. « Comme les cliniques d’avortement indépendantes ferment, les soins d’avortement deviennent de plus en plus difficile d’accès au fur et à mesure que la grossesse progresse. »

Huit États, à savoir l’Arkansas, le Kentucky, le Mississippi, le Missouri, le Dakota du Nord, le Dakota du Sud, la Virginie-Occidentale et le Wyoming, n’ont plus qu’un seul avortoir. Le Kentucky pourrait devenir le premier État dans l’union sans avortement, si les lois relatives à la protection des femmes se trouvent confirmées par une contestation judiciaire en Cours.

L’EMW Women’s Surgical Center (Le Centre de chirurgie féminine EMW) de Louisville se bat pour son entreprise, contre une loi d’État protégeant la santé des femmes. Le Kentucky exige que les établissements d’avortements chirurgicaux aient le même équipement de sécurité de base que tout autre établissement chirurgical, et que les avorteurs aient un accord de service avec un hôpital local dans le cas où une femme aurait besoin de soins d’urgence.

L’American Civil Liberties Union (Union américaine des libertés civiles) a affirmé que les lois sur la protection femmes sont inutiles et que la fermeture d’EMW causerait un préjudice « radical » aux femmes du Kentucky.

Les Pro-vie défendent les lois sur la protection de la femme. Les avorteurs sans accords d’admission avec les hôpitaux locaux « larguent tout simplement les femmes, en état d’urgence médicale suite à un avortement raté, dans les salles d’urgence des hôpitaux, qui sont souvent mal préparés à gérer des complications qui nécessitent un obstétricien-gynécologue » a expliqué Cheryl Sullenger d’Operation Rescue (Opération Sauvetage). « Cela retarde dangereusement les soins d’urgence quand des instants peuvent faire la différence entre la vie et la mort. »

Ne pas avoir ces lois en place a causé la mort de LaKisha Wilson à l’âge de 22 ans en 2014. Elle a subi un avortement au troisième étage de la clinique Preterm de Cleveland et a saigné à mort en attendant un ascenseur en panne — déjà trop petit pour qu’elle puisse y être transfusée sur son chariot— pour la descendre jusqu’à une ambulance. 

Des lois pro-vie similaires au Texas ont été écartées l’an dernier par la Cour suprême des États-Unis parce qu’elles pourraient limiter l’« accès » à l’avortement.

Ces lois de 2013 ont conduit à la fermeture de la moitié des entreprises d’avortement des États à cause des conditions dangereuses, comme celles qui ont tué LaKisha Wilson. La législation a entraîné également une énorme baisse des avortements et plus de femmes donnant la vie jusqu'à ce que la Cour suprême de la nation y mettre son véto. 

Le site ACN montre des affiches pour « célébrer les soins d’avortement. »

Lisez le rapport d’ACN ici.



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