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Bonne année 2012 !

Nous sommes au début de l’année, un temps où plusieurs prennent des engagements et « font des résolutions ». Il y a quelques semaines, un membre de notre conseil d’administration a donc proposé un engagement pour notre mouvement, qui s’appliquerait non seulement à 2012 mais aux années futures, celui de nous mettre sous le patronat de la Sainte Famille.

 Je dois vous avouer que le « vieil homme » en moi s’est opposé à cette proposition. J’avais peur de choquer les chrétiens non catholiques partisans de notre mouvement; aussi, je me suis demandé « pourquoi faire une déclaration officielle quand nous sommes déjà d’une certaine manière “sous le patronat” de la Sainte Famille, au moins implicitement? »; mais, honnêtement, je résistais surtout à cette proposition car je trouvais tout simplement que l’idée de la Sainte Famille était un peu … vieillotte et quétaine.

Mais plus j’y pense, plus je comprends que cette réaction initiale venait d’en bas. Car si la Sainte Famille est perçue comme quétaine, la famille traditionnelle elle, cette cellule de base de toute société durable, le sera elle aussi. Et cette perception de la famille traditionnelle comme dépassée, vieillotte, démodée, « kitch », n’explique-t-elle pas, au moins en partie, pourquoi nous vivons au Québec une crise existentielle, hantés par le spectre de l’assimilation, minés par la corruption, sans parler des foyers instables, des pères absents, des enfants abandonnés et abusés, et des femmes poussées à avorter leur bébé ?

Pour comprendre l’importance de la Sainte Famille, il faut d’abord constater que la crise au Québec et en Occident en général est une crise d’espoir : par manque d’un véritable espoir, d’un vrai but pour lequel on fera des sacrifices, les gens se replient sur eux-mêmes et ne cherchent plus qu’à maximiser leurs jouissances terrestres. Dans un tel contexte, la corruption et le manque d’éthique deviennent la règle et non l’exception, car pour un individu qui ne cherche qu’à jouir, à quoi sert l’honnêteté, puisqu’être malhonnête et « manigancer » nous permettent de vivre une vie de plaisirs.

Or, seules l’Incarnation et l’espérance de la résurrection peuvent justifier les sacrifices nécessaires au bon fonctionnement de la société. Seul ce véritable espoir peut sortir le Québec de son marasme. Savoir qu’« un Sauveur nous est né », cela stimule, réjouit, réconforte, transforme. C’est bien plus fort qu’une idée. Une idée, aussi sublime et ingénieuse soit-elle, est abstraite, impalpable, indifférente, tandis que le Sauveur, Lui, vrai homme et vrai Dieu, est Ressuscité et veille à ce que nous le rejoignions, corps et âme, pour la Vie éternelle.

Mais reconnaître l’Incarnation, seul véritable Espoir, c’est reconnaître la Sainte Famille. Reconnaître l’Incarnation, c’est reconnaître que Dieu a embrassé notre nature humaine et l’a élevée en la mariant à sa nature divine en la personne de Jésus. Et Dieu, en épousant notre nature humaine, en naissant et en grandissant comme tout être humain, a forcément eu besoin de parents en chair et en os, des gens qui ont bel et bien existé.

De plus, ces gens-là – c’est-à-dire ses parents Joseph et la vierge Marie – ont dû exercer, comme tout parent, une grande influence sur la vie de leur enfant Jésus. Il s’ensuit que si Dieu a daigné confier l’éducation de son Fils a des parents de chair, il a dû leur donner les qualités nécessaires pour élever l’Homme qui est ni plus ni moins le Visage même de Dieu. Nous avons donc en Marie et en Joseph des modèles parentaux hors pair. Si notre espérance est dans le Christ, la Sainte Famille est une Famille à vénérer !

Mais nous pouvons aller encore plus loin, jusqu’à dire, avec Jean-Paul II, que cette famille traditionnelle composée d’un père, d’une mère et de leur enfant est une image, un icône, de la vie intérieure de Dieu. Pourquoi ? Parce-que Dieu aurait facilement pu choisir autre chose comme foyer de vie pour son Fils. Par exemple, le palais de Salomon, où le Sauveur aurait pu côtoyer les 700 épouses du roi et ses 300 concubines et recevoir l’instruction des plus grands et des plus brillants philosophes du royaume. Mais non : Dieu-fait-Homme, Jésus, qui est Homme-Dieu dès sa conception (il n’est pas devenu l’Homme-Dieu à son baptême comme le prétendent certains), a vécu et « croissait en sagesse, en taille et en grâce » (Luc 2 : 52) dans la famille dite aujourd’hui« traditionnelle ».

C’est cette famille traditionnelle inspirée de la Saint Famille qui doit retrouver sa première place si nous voulons sortir notre Québec de son apathie. Pour que renaisse en nous un véritable Espoir au Québec, cette image d’une famille ou chaque membre ne vit que pour se donner doit être vénérée et incarnée. C’est pourquoi notre conseil d’administration a voté unanimement OUI à cette proposition de notre sage confrère et que nous avons accepté de nommer la Sainte Famille patronne de Campagne Québec-Vie.

En Jésus, Marie, Joseph ! (+JMJ+)

 

Georges Buscemi, président


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