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États-Unis : la Cour suprême est-elle devenue Pro-vie ?

Par Vivien Hoch (Dreuz.info)

Clarence Thomas et Samuel Alito sont considérés comme des pro-vie fiables par les organisations Américaines, très scrupuleuses et rigoureuses.

John Roberts a généralement voté avec les conservateurs, mais il a déçu les pro-vie sur quelques cas critiques.

Par contre, les pro-vie Américains ont été impressionnés par la première année de Neil Gorsuch sur le terrain, qui a très bien voté dans au moins deux affaires qui concernent l’avortement et le respect de la famille traditionnelle. Un excellent choix de Trump et de son administration.

Brett Kavanaugh remplace le faux conservateur Anthony Kennedy. Ce dernier avait été l’un des plus ardents défenseurs de la culture de mort, dans le cas de l’arrêt en faveur du mariage gay (Obergefell v. Hodges), ou de celui de soutien du Planning familial promoteur de l’avortement (Parenthood v. Casey). Les pro-vie sont confiants, mais encore incertains quant au nouveau juge Brett Kavanaugh. Mais Neil Gorsuch suscitait aussi du scepticisme. Et il a été balayé rapidement. Il suffit de voir comment les forces gauchistes se sont déchaînées au-delà de toute raison contre sa nomination. A ce propos, The American conservative a même parlé d’une « Affaire Dreyfus » : « un phénomène dont la signification dépasse largement les faits et les acteurs. C’est un symbole condensé de deux visions du monde en plein affrontement ». C’est bien évidemment un signe pour se réjouir de sa nomination récente. Il est le signe du basculement définitif de la Cour suprême du côté conservateur.

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Asia Bibi acquittée par la Cour suprême du Pakistan, échappe après neuf ans à la peine de mort pour blasphème


Asia Bibi.

Par Jeanne Smits (Réinformation.TV)

Le long calvaire, ou plutôt le lent martyre d’Asia Bibi s’arrête enfin au terme d’une procédure judiciaire qui aura duré neuf ans. Non, rien ne prouve qu’elle ait proféré quelque blasphème contre le « Prophète », le 14 juin 2009, et donc, elle ne mérite pas les rigueurs de la loi pakistanaise, qui est une loi de charia. L’arrêt de la Cour suprême du Pakistan a invalidé mercredi matin les décisions des juridictions inférieures et ordonné la libération immédiate de cette mère de famille chrétienne. Son exfiltration vers un pays chrétien est désormais la toute première urgence, car des manifestations protestant contre la décision de la Cour ont déjà paralysé plusieurs grandes villes du pays, et d’autres acquittés de ce type de crime ont déjà été lynchés par la foule en colère contre de semblables décisions, par le passé. L’analyse de la décision elle-même révèle cependant la dureté et l’emprise de la charia au Pakistan.

Neuf ans de détention dans une petite cellule sordide, sous la menace de ses codétenues musulmanes, le harcèlement des gardes qui lui répétaient qu’elle méritait d’être pendue, la séparation d’avec son mari et ses enfants : Asia Bibi a souffert pour sa foi et dans une certaine indifférence de la communauté internationale qui, sans être totale, l’a laissée dans la soumission vis-à-vis de juges qui n’auraient pas eu d’états d’âme à confirmer sa condamnation à mort s’ils avaient jugé que les faits étaient établis.

Asia Bibi acquittée : la Cour suprême du Pakistan a pris une décision courageuse

La lecture du jugement de 56 pages se révèle du plus haut intérêt. On peut en retenir plusieurs points essentiels.

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Le catholicisme comme religion d'État, la meilleure solution à l'Islam envahissant ?


Michel Houellebecq, écrivain, essayiste et poète français.

Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Silvina Frydlewsky / Ministerio de Cultura de la Nación / Flickr (Capture d'écran)

L'écrivain, essayiste et poète français Michel Houellebecq a récemment affirmé que « l’intégration des musulmans ne pourrait fonctionner que si le catholicisme redevenait religion d’État ». Il n'a après tout fait qu'énoncer que le Règne social de Jésus-Christ est nécessaire pour la paix.

Extrait de Pour une école libre au Québec :

Il [Houellebecq] a d’ailleurs la solution pour éviter la guerre civile en France. « Au fond, l’intégration des musulmans ne pourrait fonctionner que si le catholicisme redevenait religion d’État. Occuper la deuxième place, en tant que minorité respectée, dans un État catholique, les musulmans l’accepteraient bien plus facilement que la situation actuelle. Ils n’arrivent pas à se faire à l’État laïc, porteur d’une liberté de religion qu’ils ne comprennent pas. Le prophète Mahomet ne pouvait pas imaginer l’existence d’un athée », explique celui qui a écrit le très polémique Soumission, un livre d’anticipation où il imaginait l’arrivée au pouvoir d’un parti musulman. Avec une deuxième place, celle d’une minorité respectée dans un État catholique, les musulmans accepteraient mieux la légitimité de l’État français. Au contraire, au sein d’une société sécularisée avec un État laïc, ils considèrent la puissance publique comme un agent au service d’une guerre antireligieuse déguisée. Pour Michel Houellebecq, le régime de la laïcité n’est donc pas le meilleur garant de la concorde publique entre tous les citoyens pratiquant différentes religions.

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Un événement de reconnaissance du deuil d'enfants décédés avant et après la naissance

Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pexels/Pixabay

L'événement, appelé « Moment de reconnaissance du deuil périnatal », a eu lieu à l'Université de Québec en Outaouais (UQO) dimanche dernier et serait le premier de la sorte.

C'est assez époustouflant de voir des professionnelles de la santé parler de bébé ou d'enfant, là où de nombreuses gens glapiraient le mot « fœtus », et ce dans notre société pro-abortive. Nous pouvons constater qu'il est question d'enfant à naître comme d'un bébé, c'est-à-dire, comme d'une personne.

Le journal Le Devoir rapporte :

L’événement a été organisé par le Centre d’études et de recherche en intervention familiale (CERIF) et réunissait des parents qui ont perdu leur enfant pendant la grossesse ou dans les 28 jours suivant celle-ci.

La directrice du CERIF et professeure en sciences infirmières à l’UQO, Francine de Montigny, explique l’idée derrière ce premier rassemblement du genre en Outaouais.

« Les parents de la région qui ont vécu un deuil périnatal ont besoin d’un moment pour se souvenir de leur bébé. C’est important pour eux de déposer leur peine entourés de leur réseau de soutien ou encore de parents qui ont vécu le même drame qu’eux. »

Une mère a raconté son expérience lors de l'événement, d'après le journal Le Devoir :

Mélanie Lepage se souvient « d’avoir eu à justifier ma souffrance et à convaincre les gens que ma peine était légitime et qu’elle n’était pas exagérée. J’ai eu à presque demander l’autorisation d’être en deuil. »

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Pologne — Forte résistance au « vendredi arc-en-ciel »

Par Olivier Bault Correspondant à Varsovie (Réinformation.TV) — Photo : PxHere

La Campagne contre l’Homophobie (en polonais : Kampania Przeciw Homofobii, KPH) organisait le 26 octobre son action annuelle « vendredi arc-en-ciel », avec la participation annoncée de 211 écoles. Bonne nouvelle — d’après le ministère de l’Education : « Cette action a eu un caractère marginal et n’a pas été conduite à l’échelle annoncée par les organisateurs. Selon les données préliminaires collectées auprès des différents rectorats, dans certaines voïvodies aucune école n’a participé à cette action. Là où des écoles ont participé, cela fera l’objet d’une analyse minutieuse pour savoir s’il n’y a pas eu infraction à la loi, par exemple si en décidant de participer, les directeurs des établissements scolaires avaient l’accord des parents et s’ils leur avaient fourni une information complète ». Ce « vendredi arc-en-ciel » avait été prévu dans des écoles de toute la Pologne en association avec un syndicat d’enseignants de gauche, le ZNP. Sous couvert de lutter contre la haine et les discriminations dont feraient l’objet les élèves souffrant de troubles de la sexualité et/ou de « l’identité sexuelle », le lobby homosexualiste polonais voulait ainsi familiariser les enfants à l’homosexualité. « Tout cela pour que les jeunes lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels, queers et intersexes sentent qu’ils ont leur place à l’école », a expliqué la KPH.

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Afrique : « Moins cher d'acheter des préservatifs que de l'eau »


Obianuju Ekeocha, fondatrice et présidente de Culture of Life Africa.

Par Kelli (LiveActioNews) — traduit par Campagne Québec-Vie

Selon Obianuju Ekeocha, fondatrice et présidente de Culture of Life Africa, l'Occident envoie plus d'argent sur son continent pour le contrôle de la population que pour l'éducation, l'eau potable ou les soins de santé. Ekeocha s'est fait connaître dans le passé pour avoir attiré l'attention sur les efforts de l'étranger pour répandre l'avortement et le contrôle des naissances parmi les femmes et les familles africaines, ce qu'elle considère comme de la « colonisation » et du « colonialisme ».

« Si nous parlons d'avortement, eh bien, je ne pense pas qu'un pays occidental ait le droit de financer l'avortement dans un pays africain, surtout quand la majorité des gens n'en veulent pas... cela devient alors une forme de colonisation idéologique », a déclaré Ekeocha à un présentateur de la BBC en 2017.

Plus récemment, Ekeocha a pris la parole lors de la deuxième conférence annuelle de Lives Worthy of Respect à l'Université de Georgetown, s'élevant contre cette mentalité croissante. L'Afrique, dit-elle, traite chaque enfant comme un membre précieux de la communauté, « pas comme une augmentation de la population ». Le Catholic Standard rapporte que « contrairement aux Africains, beaucoup d'organisations occidentales qui essaient d'apporter de l'aide en Afrique n'ont pas la même vision de la vie », selon Ekeocha. Elle a déclaré [...] que des organisations non gouvernementales puissantes et bien soutenues font la promotion de « programmes pour la population », tentant de changer la vision que les Africains ont de leur propre culture. Ces organisations, a-t-elle affirmé, considèrent l'Afrique comme un « vide culturel à combler avec leurs idées ».

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Le crucifix et la liberté


Le crucifix accroché au-dessus du trône de l’Assemblée nationale du Québec.

Par Jean-Claude Dupuis, Ph. D.

D’après Lise Ravary, le crucifix de l’Assemblée nationale « ne représente pas notre culture, mais notre asservissement ». De quel « asservissement » veut-elle parler ? L’histoire nous apprend que le christianisme a été, au contraire, le plus grand facteur de liberté humaine.

C’est le christianisme qui a fait disparaître l’esclavage au début du Moyen Âge. Les religions païennes étaient panthéistes. Elles considéraient que tous les hommes avaient une parcelle de divinité en eux, mais des parcelles inégales. Le paganisme avait une vision hiérarchique de l’âme humaine. L’esclave méritait son sort parce qu’il était « moins divin » que son maître. Mais Jésus-Christ a enseigné que tous les hommes étaient frères parce qu’ils étaient tous faits à l’image et à la ressemblance de Dieu le Père. Cette affirmation, proprement « révolutionnaire », sapait la base idéologique de l’esclavage. Il faudra des siècles avant que l’Église catholique ne réussisse à extirper l’esclavagisme des mentalités. Sous l’empereur Charlemagne (800), c’était chose faite en Europe. Mais l’on dit que l’esclavage réapparaît actuellement en Afrique. Ne serait-ce pas en lien avec le recul du christianisme, qui affecte ce continent au profit de l’animisme et de l’islam ?

Le christianisme exige le libre consentement de l’homme et de la femme dans le sacrement du mariage. C’est ce qu’indique la célèbre formule : « Voulez-vous prendre pour époux… Voulez-vous prendre pour épouse… » Ce principe nous paraît aujourd’hui normal. Mais il n’en était pas ainsi dans l’Antiquité. Les femmes étaient alors mariées, et souvent de force, à un homme choisi par le « pater familias » ou chef de famille. Cette tradition survit encore de nos jours dans plusieurs sociétés non occidentales. Mais le droit canon stipule qu’un mariage célébré sans le libre consentement des deux époux est nul. C’est l’Église qui a inventé les principes de l’égalité des sexes et du libre choix du conjoint. Elle affirmait que le mariage était l’union d’un homme et d’une femme avant d’être une alliance entre deux familles. C’était une nouvelle conception de l’amour. Les Anciens Grecs disaient : « Notre épouse nous donne un héritier, notre courtisane nous procure le plaisir, et notre esclave s’occupe de la maison. » Le modèle chrétien de la Sainte Vierge Marie n’est-il pas plus digne ? Et quels ont été les fruits de la déchristianisation contemporaine ? L’hypersexualisation, les femmes monoparentales, les pères absents, les cancers qui découlent de la pilule.

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La Fédération des femmes du Québec reconnait maintenant la prostitution comme un travail

Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : GoranH/Pixabay

Reconnaître la prostitution comme travail revient à identifier la femme à un objet ; les relations sexuelles dans le cadre du mariage, où l'homme et la femme se donnent l'un à l'autre et ne se considèrent pas pour le plaisir qu'ils pourraient tirer l'un de l'autre, sont normales et conviennent ; dans le cadre de la prostitution c'est l'horreur, la chosification de la femme pour de l'argent, où elle vend sa dignité. Cette décision aberrante a (apparemment) pour base le « droit » de disposer de soi-même ; cela risque fort de se retourner contre ces féministes et plus vite qu'elles ne le pensent. Au fait, à partir de quel âge ?

Extrait du journal Le Devoir :

La Fédération des femmes du Québec (FFQ) a pris un virage abrupt, dimanche, en reconnaissant la prostitution comme un travail auquel consentent des femmes. Une prise de position qui pourrait conduire certains membres à claquer la porte de l’organisme.

Jusqu’alors, la FFQ s’était abstenue de prendre position sur l’enjeu de la prostitution, notamment en raison de l’absence de consensus au sein du mouvement féministe.

Au terme d’une assemblée générale extraordinaire (AGE), qui s’est échelonnée sur plus de 10 heures dimanche à Montréal, les quelque 150 membres de la FFQ présentes ont voté majoritairement pour la proposition controversée reconnaissant « l’agentivité des femmes dans l’industrie du sexe, incluant le consentement à leurs activités », l’agentivité étant la capacité pour une personne d’agir.

Sandra Wesley, directrice générale de Stella, l’amie de Maimie, un organisme qui soutient les travailleuses du sexe, s’est dite très satisfaite de cette position « qui reconnaît notre agentivité et le besoin de lutter pour nos droits humains ». « Cette résolution est reçue comme un message de la part des membres de la FFQ qui souhaitent que nous soyons incluses dans le mouvement [féministe]. » La FFQ souhaitait notamment se doter d’une position sur la prostitution afin d’agir de façon à accroître la santé et la sécurité des travailleuses du sexe.

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Le Québec : une nation catholique

Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Vers demain

C'est ce qu'affirme avec vérité Alexandre Cormier-Denis, animateur de la chaîne YouTube Nomos-TV. En effet, la Nouvelle-France, dont le Québec est l'héritier, a été fondé en premier lieu pour l'évangélisation des Amérindiens, et la rapide propagation de la colonie est en partie dû au zèle fervent des missionnaires ; par la suite, après la conquête de la Nouvelle-France par les Britanniques, la seule institution française (pendant une longue période) est l'Église catholique romaine (le clergé étant composé de Français et ayant à cœur ses ouailles) ; pour finir, toutes les institutions au Québec ont une origine catholique.

M. Cormier-Denis explique également que le Québec s'est, non pas laïcisé mais, sécularisé, la distinction entre la laïcisation et la sécularisation étant que la laïcisation est la séparation de l'Église et de l'État, et que la sécularisation est plutôt la cessation de la pratique parmi les Québécois.

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Nouvelle tournée de la pièce « Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon »

Par Réinformation.TV

Pour la troisième année consécutive, la pièce « Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon » sera donnée lors d’une quinzaine de séances scolaires, en Occitanie et Nouvelle Aquitaine, sans compter les séances publiques. Entre janvier 2016 et juin 2018, la pièce a déjà été donnée 103 fois, dans 16 départements, touchant 16 000 spectateurs, dont une majorité d’enfants – avec le soutien des Conseils Départementaux.

Elle est tirée du roman éponyme (publié aux Éditions du Sourire qui mord, ça ne s’invente pas…) et a été jouée pour la première fois en avril 1982, à Québec. La déconstruction genrée a de vieilles racines…

Vigi-gender donne le témoignage d’une maman spectatrice en 2016 : « Cette pièce relate l’histoire d’une petite fille, garçon manqué, qui est opprimée par ses parents qui n’acceptent pas sa différence, et d’un petit garçon que tout le monde moque car il pleure comme une fille. Le final était, je cite textuellement : « Mais alors une petite fille a le droit d’être un garçon et un garçon a le droit d’être une fille » avec, en ombres chinoises, un garçon déguisé en fille et une fille déguisée en garçon. »

A cette même séance, les enseignants avaient aussi trouvé que certains passages étaient choquants et ont dû s’excuser auprès des parents

La théorie du genre ? Il n’en est absolument pas question selon la Compagnie, qui propose pourtant un dossier pédagogique avec des pistes d’exploitation en classe ad hoc, sur… les stéréotypes de genre.

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