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Une messe pour une bonne mort face à la montée de l’euthanasie au Québec


Mort de saint Joseph par Michel Oster.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : © Ralph Hammann/Wikimedia Commons

Le Centre diocésain pour le mariage, la vie et la famille de l’archevêché de Montréal a annoncé une messe pour demander à Dieu la grâce d’une bonne mort par l’intercession de saint Joseph (dont la fête est le 19 mars). Mgr Lépine célébrera cette messe dans la Cathédrale Marie-Reine-du-monde le samedi 16 mars à 10 h 30 :

Œuvrant à promouvoir la vie, nous vous faisons part de la Messe pour demander la grâce d’une bonne mort.

En vue de la fête de saint Joseph, patron de la bonne mort, S.E. Mgr Christian Lépine invite les fidèles du diocèse de Montréal à une messe où l’on pourra confier à Dieu le moment de sa mort par l’intercession de saint Joseph, patron de la bonne mort.

Nous vous invitons venir prier saint Joseph avec nous pour que le moment de notre mort ainsi que celui de ceux et celles que nous aimons, soient vécus dans l’espérance comme une offrande à Dieu le Père, et que ceux et celles qui approchent de la mort soient accompagnés avec espérance et charité.

Le message du centre diocésain met en perspective cette messe prochaine sur fond de montée de l’euthanasie, qui menace bien des âmes au Québec :

Face à la montée de l’euthanasie, promue au Québec sous le nom « Aide médicale à mourir » (AMM), laissons-nous guider par notre Seigneur Dieu qui a dit : « Je suis la résurrection et la vie » (Jn 11,25). Choisissons la vie et l’espérance !

Il faut noter que l’archidiocèse n’a pu obtenir le 1er mars une exemption à l’euthanasie pour la maison de soins palliatifs St-Raphaël, dans le cadre de son procès en cours contre le gouvernement du Québec.

Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter le Centre diocésain pour le mariage, la vie et la famille au 514 925 4300 poste 206 ou à [email protected]. La messe sera transmise en direct en direct sur la chaîne YouTube du Diocèse.

Petite note. L’« euthanasie », qui est le fait de donner délibérément la mort à un malade, prétendument pour abréger ses souffrances, signifie « bonne mort ». On aura compris que c’est un euphémisme qui cherche à cacher le fait qu’il s’agit d’un meurtre. La véritable nature de l’acte euthanasique ayant bien été comprise, les promoteurs actuels de cette pratique ont préféré remplacer l’ancien euphémisme par un nouveau, ou « aide médicale à mourir » ! La « bonne mort » catholique est tout autre, c’est le fait de mourir en état de grâce.

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Au Québec, combien de décès dus à l’euthanasie se produisent réellement ?

Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WavebreakMediaMicro/Adobe Stock

Au début du mois de février, j’ai écrit un article dans lequel j’affirmais ce qui suit : il y a eu environ 16 000 décès par euthanasie au Canada en 2023 et plus de 60 000 depuis la légalisation. Je me suis basé sur les données relatives à l’euthanasie en Ontario, au Québec, en Alberta et en Nouvelle-Écosse pour faire cette déclaration. J’ai écrit dans mon article de février :

La Commission québécoise sur les soins de fin de vie a publié son huitième rapport annuel qui indique qu’il y a eu 5 211 décès par euthanasie déclarés (1er avril 2022 — 31 mars 2023), ce qui représente une augmentation par rapport aux 3663 de l’année précédente (1er avril 2021 - 31 mars 2022). Selon les données, il y a eu 15 997 décès par euthanasie déclarés entre la légalisation et le 31 mars 2023 au Québec.

Cela représente une augmentation de plus de 42 % des décès par euthanasie au Québec en 2023, soit 6,8 % de tous les décès au Québec, ce qui est le taux le plus élevé au monde.

Le rapport indique également qu’entre le 1er avril et le 30 juin 2023, le nombre de décès par euthanasie déclarés au Québec a encore augmenté de 24 %, un rythme de croissance plus lent, mais substantiel compte tenu du nombre massif de décès par euthanasie.

Lors de l’analyse des données du Québec, j’ai constaté des problèmes importants. Y a-t-il eu 5 211 décès par euthanasie au Québec ou 5 401 ?

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La Chambre des représentants de l’Iowa adopte le projet de loi sur l’éducation « Bébé Olivia »

Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie

Les législateurs de la Chambre de l’Iowa ont voté 59 à 35 mercredi pour montrer une vidéo sur le développement du fœtus, comme « Baby Olivia » de Live Action, aux élèves des écoles secondaires et des collèges.

La loi HF2617 exige que les classes de croissance et de développement humain et de santé, à partir de la deuxième année du secondaire jusqu’au niveau collégial (lycée), visionnent soit « Baby Olivia », soit une vidéo similaire.

« Bébé Olivia » utilise une animation révolutionnaire pour présenter des informations médicalement exactes sur la vie dans l’utérus, du moment de la fécondation jusqu’à la naissance. La vidéo permet aux élèves de comprendre que le développement humain commence bien avant la naissance, car elle met en évidence des aspects importants de la croissance et du développement de l’enfant à naître pour chaque semaine de la grossesse, tels que le cœur, le cerveau et les poumons du bébé.

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« On m’a dit que les pilules abortives ne me feraient pas de mal, c’était un mensonge »


Elizabeth Gillette.

Par Elizabeth Gillette (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie

À l’âge de 24 ans, j’ai découvert de manière inattendue que j’étais enceinte. J’ai eu peur. Je n’étais pas mariée et je n’étais pas préparée à devenir mère.

J’ai commencé à chercher des réponses et de l’aide. Mon petit ami voulait que je mette fin à ma grossesse. Je ne voulais pas. Je ne trouvais pas que c’était bien. Mais il m’a poussée à prendre rendez-vous au centre d’avortement local.

Lorsque nous sommes arrivés au centre, nous sommes retournés dans la salle d’examen et le médecin a vraiment hésité à me montrer mon échographie. Sans me parler ni me dire ce que les médicaments pouvaient faire, il m’a fait prendre la première pilule abortive, la mifépristone, et il est parti.

Le personnel m’a ensuite donné quelques papiers à signer. Je n’ai pas eu le temps de lire les documents. Il n’y a pas eu de conseil. Il n’y a pas eu de conversations privées. Il n’y a pas eu de directives quant aux effets secondaires que les médicaments pourraient avoir sur mon corps.

On m’a simplement donné un sachet contenant la deuxième pilule que j’étais censée prendre à la maison. Il n’a pas été question d’une visite de suivi avec le médecin, ni même d’un rendez-vous téléphonique. Après avoir touché mon argent et m’avoir donné les pilules, mon dossier a été clos.

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La Coalition nationale pour la vie avertit que le projet de loi sur les préjudices en ligne écraserait la liberté d’expression des pro-vie

Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : andranik123/Adobe Stock

5 mars 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — La Coalition nationale pour la vie (CNV) avertit que le projet de loi du premier ministre Justin Trudeau sur les préjudices en ligne cible le plaidoyer pro-vie et la liberté d’expression des Canadiens.

Lors d’une entrevue exclusive avec LifeSiteNews, le président de la CNV, Jeff Gunnarson, a révélé que bien que Trudeau prétende que le projet de loi C-63, la « Loi sur les préjudices en ligne », vise à protéger les enfants de la pornographie, il s’agit en fait d’une attaque à peine voilée contre la liberté d’expression.

« Les Canadiens devraient s’inquiéter de ce projet de loi d’une portée démesurée », a averti M. Gunnarson. « En utilisant des tactiques typiquement libérales, ils essaient de séduire le public avec des objectifs bien intentionnés — protéger les enfants contre les abus sexuels en ligne — en y ajoutant plus de pouvoir pour le gouvernement afin de contrôler notre liberté d’expression ».

M. Trudeau, qui encourage l’« éducation sexuelle » graphique et l’endoctrinement des enfants par les LGBT, « tente de donner un signal de vertu aux Canadiens en leur disant qu’il se préoccupe du mal qui résulte de la sexualisation des enfants causée par la pornographie en ligne », a déclaré M. Gunnarson.

« Il espère que les électeurs lui pardonneront et oublieront son amour pour l’avortement, l’oppression des libertés et diverses idéologies marxistes en ce qui concerne la morale humaine traditionnelle et la loi naturelle », a-t-il expliqué.

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Plus de 150 clercs et laïcs catholiques signent une déclaration appelant à revoir les critères de « mort cérébrale »

Par Stephen Cox — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Kawee/Adobe Stock

5 mars 2024 (LifeSiteNews) — Plus de 150 membres éminents du clergé et des laïcs catholiques ont ajouté leurs noms à un document exhortant à agir contre les normes actuelles de la « mort cérébrale » parce qu’elles entraînent le prélèvement d’organes sur des personnes encore en vie.

Le document intitulé « Catholics United on Brain Death and Organ Donation : A Call to Action » (Catholiques unis sur la mort cérébrale et le don d’organes : un appel à l’action) a été publié le 27 février. Cette déclaration a été rédigée conjointement par le Dr Joseph M. Eble, le Dr John Di Camillo et le professeur Peter Colosi.

Le Dr Eble est président de la Guilde de Tulsa de l’Association médicale catholique. Di Camillo est un bioéthicien qui travaille pour le National Catholic Center for Bioethics depuis plus de 12 ans. Colosi enseigne la philosophie à l’université Salve Regina du Rhode Island.

Certains des universitaires, militants pro-vie et personnalités les plus connues de l’Église catholique ont signé la déclaration, notamment Mgr Athanasius Schneider, Mgr Joseph Strickland évêque émérite, Sœur Dede Byrne, le père Shenan Boquet (Human Life International), le docteur Josef Seifert (anciennement de l’Académie pontificale pour la vie), Judy Brown (American Life League), le docteur Peter Kwasniewski, et bien d’autres encore.

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Macron célèbre le « droit » constitutionnel à l’avortement lors d’une cérémonie sans précédent à Paris


Emmanuel Macron.

Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube

8 mars 2024 (LifeSiteNews) — Pour la première fois dans l’histoire de France, une cérémonie publique a été organisée vendredi pour solenniser l’inscription d’un nouvel amendement dans la Constitution.

Ce qui se déroulait auparavant dans le bureau du ministre de la Justice, également appelé Garde des Sceaux, a été transformé en un événement quasi-religieux sur la célèbre place Vendôme, au centre de Paris, par le président Emmanuel Macron.

La raison ? Le dirigeant français souhaitait accorder une importance particulière au nouvel article de la Constitution qui proclame que la liberté d’avorter est « garantie » pour toutes les femmes dans le cadre déterminé par la loi. Il souhaitait également apparaître publiquement comme l’ultime promoteur de cette modification de la Constitution, n’ayant pas pu se joindre au vote du Parlement mardi dernier en vertu de la « séparation des pouvoirs législatif et exécutif ».

Une tribune couverte a été dressée devant le ministère de la Justice et une ribambelle d’officiels (ministres, législateurs, membres de l’administration), de représentants du monde de la culture et de défenseurs de l’avortement, Mme Brigitte Macron et d’autres sont apparus le visage rayonnant et le sourire large pour célébrer la Journée internationale de la femme avec l’inscription du droit à l’avortement dans la loi fondamentale de la France. Plusieurs centaines de citoyens ordinaires, également des femmes pour la plupart, ont suivi la cérémonie de plus loin, bien que la Place Vendôme ait été loin d’être pleine.

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Avec l’avortement, la France plante un nouveau clou dans le cercueil démographique de l’Europe

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube

6 mars 2024 (LifeSiteNews) — Alors que je travaillais sur plusieurs projets de recherche pour The European Conservative à Bruxelles récemment, j’ai fait une excursion d’une journée à Paris avec ma famille. C’est, à tout point de vue, l’une des plus grandes capitales d’Europe, avec une histoire turbulente et sanglante de régicides, de révolutions et de vengeances. Les bouquinistes le long de la Seine — libraires de livres anciens et d’occasion où l’on trouve à peu près tout — sont mes préférés ; les Champs-Élysées, qui ont accueilli les funérailles de Victor Hugo en 1885 et mènent à l’Arc de Triomphe, sont magnifiques.

La Tour Eiffel, bien sûr, est la pièce maîtresse. Nous avons quitté la ville alors qu’elle s’illuminait dans le ciel nocturne, brillant d’or à l’horizon. Le lundi 4 mars, des centaines de personnes se sont rassemblées autour de l’édifice emblématique alors que les députés de l’Assemblée nationale et les sénateurs votaient, lors d’une session conjointe historique au château de Versailles, l’inscription de l’avortement dans la Constitution. Sur les 925 législateurs habilités à voter, 780 ont soutenu l’amendement sous un tonnerre d’applaudissements et une ovation debout ; devant la Tour Eiffel, la foule a explosé, déclenchant des bombes fumigènes et agitant des drapeaux. L’atmosphère était révolutionnaire : les enfants nés avaient triomphé des enfants à naître.

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Les médias pro-LGBT attaquent maintenant les États américains qui « tentent de rendre le sexe binaire »

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : sebra/Adobe Stock

2 mars 2024 (LifeSiteNews) — Comme je l’ai noté à plusieurs reprises dans cet espace, les médias grand public canadiens sont notoirement idéologiques, en particulier lorsqu’il s’agit de questions sociales. En décembre dernier, The Hub a publié une analyse de la couverture par Radio-Canada de la politique de notification parentale de la Saskatchewan, concluant que l’organe d’État donnait la priorité à ce qu’on appelle « l’alliance plutôt que l’objectivité ». Il est de plus en plus difficile de faire la différence entre les éditoriaux mousseux d’activistes transgenres et le radotage LGBT que l’on fait passer pour une véritable couverture médiatique.

Je reconnais que nous ne sommes qu’en mars, mais j’aimerais soumettre une nomination pour le titre le plus ridiculement idéologique de la presse grand public canadienne publié en 2024. Il provient de CTV News, le 27 février : « Certains États tentent de rendre le sexe binaire. Les personnes transgenres voient leur existence niée ».

Une personne ordinaire, née avant le début du siècle, aurait pu être exposée à un manuel de biologie — même à une brochure libérale d’« éducation sexuelle » ! — révélant qu’il existe en fait deux sexes : l’homme et la femme. Mais aujourd’hui, selon CTV, nous assistons à une campagne insidieuse de la droite en Amérique (où ailleurs ?) dans laquelle les États tentent de « rendre le sexe binaire ».

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Une ville du Texas devient un nouveau havre pour les enfants à naître aux États-Unis


Hôtel de ville de Midlothian.

Par Mark Lee Dickson (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : City of Midlothian, Texas/Facebook

Le mardi 27 février, le conseil municipal de Midlothian, au Texas (38 635 habitants), situé à environ 30 minutes de Fort Worth, a adopté une « ordonnance interdisant l’avortement et déclarant Midlothian ville sanctuaire pour les enfants à naître » par un vote de 5 voix contre 2.

Le maire Justin Coffman et les membres du conseil municipal Mike Rodgers, Anna Hammonds, Ed Gardner et Hud Hartson ont voté en faveur de l’ordonnance. Les membres du conseil Allen Moorman et Clark Wickliffe ont voté contre la mesure.

Ce vote a fait de la ville de Midlothian la 51e ville de l’État du Texas, la 68e ville du pays et la 75e subdivision politique du pays à adopter une ordonnance exécutoire interdisant l’avortement.

Le maire Justin Coffman a déclaré : « Je suis fier de participer à l’adoption d’une ordonnance dans la ville de Midlothian pour qu’elle devienne une ville sanctuaire pour les enfants à naître. Je crois en l’affirmation de la vie et en la protection de la santé et du bien-être de nos citoyens actuels et futurs, de l’utérus à la tombe ».

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