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Pas d’exemption à l’euthanasie pour la Maison St-Raphaël

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik

Le 1er mars 2024, le juge Piché de la Cour supérieure du Québec a rendu une décision, en attendant le jugement de fond, sur la demande de l’archidiocèse de Montréal d’accorder une exemption temporaire à la maison de soins palliatifs St-Raphaël quant à l’euthanasie, rapporte The Catholic Register.

Le juge a dit non.

Le bâtiment de la Maison St-Raphaël est une ancienne église louée par l’archidiocèse de Montréal par bail emphytéotique pour la symbolique somme d’un dollar, à la condition expresse que la maison ne commette jamais d’euthanasie.

Maintenant, avec la Loi 11 du Québec, toutes les maisons de soins palliatifs doivent « offrir » l’euthanasie. L’archidiocèse de Montréal ne peut accepter que des euthanasies soient perpétrées sur sa propriété déclarait-il dans un communiqué le 6 février 2024 annonçant sa poursuite contre le gouvernement du Québec :

La nouvelle Loi a pour conséquence que des actes que nous jugeons moralement inacceptables seront commis sur notre propriété. L’État détourne ainsi de facto l’intention des fondateurs et des donateurs ainsi que la mission de l’ancienne église, que nous mettons gracieusement à la disposition d’un organisme communautaire.

En résumé, ce que le Pourvoi demande est ni plus ni moins de permettre aux maisons de soins palliatifs, comme il est permis aux professionnels de la santé, « de refuser d’administrer l’aide médicale à mourir en raison de ses convictions personnelles et (de) refuser de participer à son administration pour le même motif. »

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Macron promet d’inscrire l’avortement dans la Charte des droits de l’UE après que la France l’ait inscrit dans sa Constitution

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : BFMTV/YouTube

11 mars 2024 (LifeSiteNews) — Lors d’une cérémonie chargée d’émotion organisée le 8 mars pour marquer l’occasion de l’inscription de l’avortement dans la constitution française, le président Emmanuel Macron — sans un soupçon d’ironie — a déclaré dans un discours de célébration que cette mesure était l’aboutissement d’un combat pour « la liberté, un combat fait de larmes, de drames et de destins brisés ». Il ne faisait pas référence aux innombrables enfants éliminés sous le régime français du fœticide, mais au fait que la France est devenue le premier pays à inscrire l’avortement dans sa Constitution.

La cérémonie s’est déroulée en grande pompe, la Constitution ayant été officiellement scellée par une presse manuelle de 300 kilos datant du XIXe siècle, installée devant le ministère de la Justice à Paris, afin que le public puisse assister à l’estampillage officiel de la Constitution aux côtés des politiciens et des célébrités rassemblés. L’inscription de l’avortement dans la Constitution, a déclaré M. Macron, devrait rappeler « le sort de générations de femmes privées du plus intime de leurs choix : celui d’avoir ou non un enfant ».

Il poursuit : « Le destin de ces femmes au visage de souffrance, d’effroi ; des adresses échangées sous le manteau, des opérations clandestines, des cris ravalés, des convalescences impossibles ; du secret, des soupçons, des sermons ; le risque de tout perdre, son bonheur et sa vie. Oui, durant de trop longues années, le destin des femmes était scellé par d’autres. Leurs vies capturées, leur liberté bafouée ».

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Les Coptes orthodoxes rompent le dialogue avec le Vatican à cause des « bénédictions » homosexuelles


Le patriarche copte orthodoxe Tawadros II.

Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Coptic Orthodox Church/YouTube

11 mars 2024, Wadi El-Natrun, Égypte (LifeSiteNews) — L'Église copte orthodoxe a condamné les bénédictions homosexuelles et a suspendu son dialogue œcuménique avec l'Église catholique, évoquant un « changement de position » du Vatican à propos de l'homosexualité.

Dans une déclaration publiée le 7 mars, l'Église copte orthodoxe a annoncé qu'elle mettait fin à son dialogue avec l'Église catholique :

Après avoir consulté les Églises sœurs de la famille orthodoxe orientale, il a été décidé de suspendre le dialogue théologique avec l'Église catholique, de réévaluer les résultats obtenus depuis le début du dialogue, il y a vingt ans, et d'établir de nouvelles normes et de nouveaux mécanismes pour que le dialogue se poursuive à l'avenir.

Les Coptes orthodoxes — dirigés par le patriarche de l'Église copte orthodoxe Tawadros II d'Alexandrie — n'acceptent pas l'autorité du pontife romain, bien que le dialogue entre Rome et les Coptes soit en cours depuis 1973.

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Un reportage de Radio-Canada peu flatteur pour les pratiques de « transitions »

Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : StockPhotoPro/Adobe Stock

7 mars 2024 (LifeSiteNews) — La branche francophone du radiodiffuseur public canadien a publié un rapport d’enquête sur les enfants « en transition », employant une actrice de 14 ans se faisant passer pour une patiente — elle s’est vu prescrire de la testostérone après seulement neuf minutes de consultation !

Le 29 février, Radio-Canada a publié un documentaire montrant qu’une actrice se faisant passer pour une patiente de 14 ans dans une « clinique du genre » privée au Québec s’est vu prescrire de la testostérone et conseiller des interventions chirurgicales mutilantes qui changeront sa vie, au cours d’une consultation qui n’a duré que neuf maigres minutes.

La femme médecin anonyme a demandé à l’actrice incarnant Sacha, une patiente de 14 ans souffrant d’un trouble du genre qui se présentait à son premier rendez-vous de consultation de « genre » sans l’intervention de ses parents, de lui dire, au fond d’elle-même, depuis quand elle savait qu’elle n’était pas dans le corps qui lui convenait.

L’actrice, qui se fait passer pour Sacha, a expliqué au médecin qu’elle s’était fait vomir à l’âge de 12 ans, après quoi sa mère l’avait emmenée voir un psychologue qui lui avait dit qu’elle souffrait d’un trouble du comportement alimentaire.

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L’Irlande vote en faveur de la protection de la maternité et de la famille lors d’un double référendum retentissant

Par Paul Bennett — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : v.ivash/Frepik

11 mars 2024, Dublin (LifeSiteNews) — La fin de semaine de la fête des mères en Irlande, le public a rejeté massivement les propositions d’amendement de la Constitution irlandaise visant à redéfinir la famille, le mariage et la maternité.

À l’issue de ce scrutin historique, les électeurs ont rejeté massivement, à 67,7 %, le référendum sur la famille qui proposait d’élargir la définition de la famille pour y inclure les relations extraconjugales « durables », et à 73,9 % le référendum sur les soins, qui proposait de réécrire une partie de la Constitution de la nation dans un langage neutre du point de vue du genre. Le résultat du référendum sur le rôle de la femme au foyer représente le pourcentage le plus élevé de « non » de tous les référendums organisés en Irlande. Le comté de Donegal a enregistré le plus grand nombre de votes négatifs dans tout le pays, plus de 80 % des électeurs rejetant les amendements du gouvernement. Le taux de participation au double référendum a été de 44 %.

Maria Steen, qui a joué un rôle central dans les débats sur le référendum, a réagi à l’énorme victoire en déclarant à Gript News que la victoire du référendum était le « meilleur cadeau de fête des mères qui soit ».

Le résultat sans appel du double référendum a mis en lumière l’énorme décalage entre le gouvernement irlandais et la population.

Sur X (Twitter), le sénateur Ronan Mullen a averti le gouvernement qu’il devait « cesser de jouer à des jeux idéologiques » et qu’il devait « appuyer sur le bouton pause de ses politiques de guerre culturelle ».

Le 8 mars, les électeurs irlandais ont été invités à modifier des articles clés de la Constitution irlandaise de 1937 sur les questions de la famille et des soins dans le cadre d’un double référendum.

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Une messe à Montréal pour une bonne mort face à la montée de l’euthanasie au Québec

Le Centre diocésain pour le mariage, la vie et la famille de l’archevêché de Montréal a annoncé une messe destinée à demander à Dieu la grâce d’une bonne mort par l’intercession de saint Joseph. Mgr Lépine célébrera cette messe dans la Cathédrale Marie-Reine-du-monde de Montréal le samedi 16 mars à 10 h 30 :

Œuvrant à promouvoir la vie, nous vous faisons part de la Messe pour demander la grâce d’une bonne mort.

En vue de la fête de saint Joseph, patron de la bonne mort, S.E. Mgr Christian Lépine invite les fidèles du diocèse de Montréal à une messe où l’on pourra confier à Dieu le moment de sa mort par l’intercession de saint Joseph, patron de la bonne mort.

Nous vous invitons venir prier saint Joseph avec nous pour que le moment de notre mort ainsi que celui de ceux et celles que nous aimons, soient vécus dans l’espérance comme une offrande à Dieu le Père, et que ceux et celles qui approchent de la mort soient accompagnés avec espérance et charité.

Le message du centre diocésain met en perspective cette messe prochaine sur fond de montée de l’euthanasie, qui menace bien des âmes au Québec :

Face à la montée de l’euthanasie, promue au Québec sous le nom « Aide médicale à mourir » (AMM), laissons-nous guider par notre Seigneur Dieu qui a dit : « Je suis la résurrection et la vie » (Jn 11,25). Choisissons la vie et l’espérance !

Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter le Centre diocésain pour le mariage, la vie et la famille au 514 925 4300 poste 206 ou à [email protected]. La messe sera transmise en direct en direct sur la chaîne YouTube du Diocèse.

Petite note. L’« euthanasie », qui est le fait de donner délibérément la mort à un malade, prétendument pour abréger ses souffrances, signifie « bonne mort ». On aura compris que c’est un euphémisme qui cherche à cacher le fait qu’il s’agit d’un meurtre. La véritable nature de l’acte euthanasique ayant bien été comprise, les promoteurs actuels de cette pratique ont préféré remplacer l’ancien euphémisme par un nouveau, ou « aide médicale à mourir » ! La « bonne mort » catholique est tout autre, c’est le fait de mourir en état de grâce.

Pour la Vie,
Augustin Hamilton
Responsable du site de nouvelles

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Une résidente ontarienne expulsée de la séance du conseil municipal pour avoir soulevé des inquiétudes au sujet d’un vestiaire « neutre »

Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (modifie) : MarkRademaker/Adobe Stock

6 mars 2024, Cambridge, Ontario (LifeSiteNews) — Un conseil municipal de l’Ontario a refusé d’entendre les préoccupations d'une femme concernant une « zone commune universelle neutre » qui pourrait conduire à ce que des enfants soient sollicités sexuellement.

Lors d’une réunion du conseil municipal de Cambridge, en Ontario, le 27 février, Janice Fiaschetti, résidente de Kitchener, a été réduite au silence et expulsée de la réunion après avoir exprimé ses inquiétudes au sujet de la « zone commune universelle neutre » à parois de verre proposée dans le nouveau centre de loisirs de la ville.

« Ce qui est en cause, c’est le projet du conseil municipal, présenté dans les plans architecturaux de MJM, d’avoir des salles de bains, des vestiaires et des douches ouverts et universels », a commencé Janice Fiaschetti.

« Je demande si l’un des conseillers municipaux peut garantir que nos enfants seront en sécurité dans l’une ou l’autre de ces zones ».

Selon les plans, la ville prévoit construire dans son nouveau centre de loisirs un « espace commun universel neutre » aux parois de verre, en lieu et place des vestiaires traditionnels pour hommes et femmes.

Les toilettes du rez-de-chaussée, destinées aux deux sexes, seront composées d’une série de cabines privées allant du sol au plafond et d’une zone publique pour le lavage des mains. Quelques cabines seront également équipées de toilettes et de lavabos.

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Il y a 24 ans, Jeanette Hall était atteinte d’un cancer en phase terminale et souhaitait bénéficier du suicide assisté — elle est heureuse d’être en vie aujourd’hui


Jeanette Hall.

Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : The Daily Signal/YouTube

J’ai pris la parole cette fin de semaine dans l’Oregon et le Dr Kenneth Stevens nous a fait un cadeau incroyable en amenant Jeanette Hall à l’événement.

La loi sur le suicide assisté de l’Oregon est entrée en vigueur en 1998. En 2000, Jeanette Hall s’est retrouvée atteinte d’un cancer et on lui a donné six à douze mois à vivre. Jeanette a pris la décision de recourir à la loi de l’Oregon sur le suicide assisté au lieu de se faire soigner pour son cancer. Son médecin, Kenneth Stevens, opposé au suicide assisté, pensait que ses chances de traitement étaient bonnes. Pendant plusieurs semaines, il a freiné sa demande de suicide assisté et l’a finalement convaincue de se faire soigner pour son cancer.

Oui, le Dr Stevens était contre le suicide assisté, mais il pensait aussi que Jeanette était une bonne candidate pour un traitement, et elle l’a été. Elle n’a plus de cancer depuis 24 ans. Dans un article précédent, Jeanette a déclaré :

« Je voulais me prévaloir de notre loi et je voulais que le Dr Stevens m’aide. Au lieu de cela, il m’a encouragée à ne pas abandonner et j’ai finalement décidé de lutter contre le cancer. J’ai subi une chimiothérapie et une radiothérapie. Je suis si heureuse d’être en vie ! »

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Le Président du Salvador Nayib Bukele : l’éducation gauchiste anti-Dieu et anti-famille « doit être éradiquée »

Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : bobex73/Adobe Stock

4 mars 2024, San Salvador, El Salvador (LifeSiteNews) — Le président du Salvador a récemment déclaré que l’éducation anti-Dieu, anti-nature et anti-famille dans les écoles « doit être éradiquée ».

Nayib Bukele, le populaire dirigeant antimondialiste du Salvador, a déclaré à Catalina Stubbe du groupe américain de défense des droits parentaux « Moms for Liberty » que les contribuables sont obligés de financer une éducation qui est « contraire à Dieu, contraire à la nature et contraire à la famille ».

« Dans les écoles, ce plan doit être éradiqué. Il vise à détruire la génération future », a déclaré M. Bukele.

Le président, qui a récemment été réélu avec un énorme pourcentage des voix (84 %), a ajouté qu’il pensait qu’il était « également important d’être informé, d’avoir une voix et de voter sur ce que vos enfants vont apprendre ».

Mme Stubbe a demandé à M. Bukele ce qu’il serait « idéal » de mettre au programme de l’enseignement public, suggérant que cela pourrait inclure « Dieu dans les écoles ».

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Alors qu’un pays européen cherche à interdire la maternité de substitution à fins commerciales, un autre prend sa place

Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : VadimGuzhva/Adobe Stock

La Géorgie continue d’avancer dans son projet de mettre un terme à la maternité de substitution commerciale, mais il s’avère incroyablement difficile de mettre un terme à cette pratique d’exploitation, les femmes ayant indiqué qu’elles préféraient tout simplement déménager en Albanie.

L’année dernière, le premier ministre Irakli Gharibashvili a annoncé que les législateurs examinaient un projet de loi visant à n’autoriser que la maternité de substitution altruiste — où les parents potentiels ne peuvent pas payer une mère porteuse pour l’utilisation de son corps — et à la restreindre uniquement aux citoyens géorgiens. Selon le magazine New Lines, seuls 5 % des parents potentiels sont des ressortissants géorgiens. L’écrasante majorité des personnes qui utilisent des femmes géorgiennes comme mères porteuses sont des étrangers.

Le magazine a questionné une femme, Mariam, dans une clinique de maternité de substitution, qui cherchait à participer à sa deuxième grossesse de substitution — et dont l’objectif était de mieux subvenir aux besoins de ses enfants. « La maternité de substitution est difficile. C’est une grande pression et une grande responsabilité de porter l’enfant de quelqu’un d’autre », dit-elle. « Mais en Géorgie, il n’y a pas assez d’emplois pour aller de l’avant et faire tout ce qui est nécessaire pour mon fils ».

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