M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Trudeau refuse de soutenir la vérification de l’âge sur les sites pornographiques malgré un soutien multipartisan

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pvproductions/Freepik

18 mars 2024 (LifeSiteNews) — En 2015, Justin Trudeau a été interrogé sur l’augmentation de la violence sexuelle contre les femmes. « Je ne sais pas exactement où pointer le doigt », a répondu Trudeau. « Je pense qu’il y a probablement un grand nombre de facteurs qui se conjuguent pour façonner les comportements sociétaux, qu’il s’agisse de certains types de musique — il y a beaucoup de misogynie dans certains types de musique. Il y a des problèmes autour de la pornographie, de sa prévalence et de son accessibilité — c’est une chose que je suis en train de comprendre en tant que père d’enfants qui approchent de l’adolescence ».

J’ai été surpris à l’époque — entendre un Trudeau s’inquiéter d’un quelconque aspect de la révolution sexuelle était, pour le moins, inattendu. Aujourd’hui, cependant, il semble s’être rétracté par rapport à ses préoccupations antérieures concernant l’impact de la pornographie. Le mois dernier, il a attaqué le chef de file des conservateurs, Pierre Poilievre, pour avoir approuvé une forme de vérification de l’âge sur les sites pornographiques afin de protéger les mineurs de ce type de contenu. L’âge moyen de la première exposition à la pornographie au Canada est de 12 ans ; le matériel que les enfants découvrent est en grande majorité constitué de brutalité sexuelle à l’encontre de femmes et de jeunes filles.

Lors de l’annonce d’un projet de logement au Cap-Breton, M. Trudeau a insisté sur le fait que la protection des enfants contre la pornographie était en fait une mauvaise chose. « Pierre propose que les adultes soient obligés de donner leur identité et leurs informations personnelles à des sites web douteux ou de créer une carte d’identité numérique pour que les adultes puissent naviguer sur l’internet comme ils le souhaitent », a déclaré M. Trudeau. « C’est une chose à laquelle nous nous opposons ». Pour mémoire, M. Poilievre et les conservateurs ne sont pas favorables à l’idée d’exiger des utilisateurs qu’ils vérifient leur âge au moyen d’une carte d’identité numérique. M. Trudeau a poursuivi en affirmant que le soutien de M. Poilievre à la vérification de l’âge était hypocrite, car il s’oppose au projet de loi libéral désastreux sur les « préjudices en ligne », que même l’auteure féministe Margaret Atwood a condamné en le qualifiant d’« orwellien ».

1 réaction Lire la suite

Au Canada, un nouveau projet de loi promet d’étouffer la liberté d’expression en prétendant punir des crimes non encore commis

Par Clémentine Jallais (reinformation.tv) — Photo : motortion/Adobe Stock

Parmi les pays occidentaux, le Canada fonctionne un peu comme une boule de cristal. Ecoutez ce qu’il dit, voyez ce qu’il fait et vous aurez une petite idée de ce qui risque de vous arriver prochainement… La loi présentée le 24 février dernier est à analyser gravement. Elle consiste à mettre en œuvre un puissant régime de censure, indépendant du Parlement, qui signifierait la fin de la liberté d’expression au Canada. Si elle passe, Justin Trudeau aura réussi à faire advenir un nouveau type d’Etat totalitaire woke.

Alors bien sûr, elle affiche la visée de protéger les enfants contre les abus en ligne, à stopper la propagation du terrorisme extrême et du génocide, mais, dans les faits (serait-ce même sa seule intention ?), elle qualifie de « crime » une opinion contradictoire et introduit de nouvelles dispositions qui révolutionnent le droit. Et puis quand on lit par ailleurs que Trudeau vient de rejeter la possibilité de vérifier l’âge pour les sites pornographiques, l’argumentaire de la protection de l’enfance fait doucement rigoler – il y a bien autre chose.

« Créer un espace en ligne plus sûr et plus inclusif » — et parfaitement totalitaire

A la base, le projet de loi C-63 a donc été présenté comme un moyen de promouvoir la sécurité en ligne des personnes au Canada et d’y réduire les contenus préjudiciables, en imposant notamment certaines obligations aux plates-formes de médias sociaux. Comme le faisait remarquer le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles (JCCF), c’est bien beau de vouloir supprimer la vengeance pornographique, le partage non consensuel d’images intimes, les contenus qui intimident les enfants ou qui les victimisent sexuellement : mais il y a déjà des lois pour ça.

Pourquoi cette duplication inutile du Code criminel ? Il faut chercher plus loin, dans cet article 13, dont une proposition antérieure avait déjà soulevé des problèmes constitutionnels, et ses fameux discours dits de haine :

« Quiconque commet une infraction à la présente loi ou à toute autre loi fédérale, si la commission de l’infraction est motivée par la haine fondée sur la race, l’origine nationale ou ethnique, la langue, la couleur, la religion, le sexe, l’âge, un handicap mental ou physique, un handicap sexuel, l’orientation sexuelle, l’identité ou l’expression de genre est coupable d’un acte criminel et passible de l’emprisonnement à perpétuité. »

1 réaction Lire la suite

Une journaliste de Radio-Canada défend son reportage sur les « cliniques du genre » pour enfants « en transition »


Pasquale Turbide à l'émission Tout le monde en parle.

Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Tout le monde en parle/Radio-Canada

18 mars 2024 (LifeSiteNews) — Une journaliste de Radio-Canada défend son rapport d’enquête qui a révélé qu’une clinique du « genre » au Québec avait prescrit en moins de dix minutes des hormones potentiellement stérilisantes à une actrice se faisant passer pour une jeune adolescente.

Dans une entrevue accordée le 3 mars à l’émission Tout le monde en parle, Pasquale Turbide, journaliste à Radio-Canada, a révélé que les préoccupations des parents étaient à l’origine de son reportage d’investigation sur la « transition » de genre des enfants, et qu’elle restait fidèle à son travail malgré les réactions négatives.

« C’étaient vraiment des parents qui nous ont écrit. C’était l’été dernier, je me souviens, il commençait à y avoir un petit peu de controverse autour des prénoms, des pronoms, de la question des toilettes mixtes ».

« Mais les lettres qu’on recevait ce n’était pas du tout de ça dont ça parlait. Ça parlait des transitions médicales », explique-t-elle.

Selon Mme Turbide, les parents qui ont contacté Radio-Canada ont révélé que leurs enfants, qui « tout d’un coup » voulaient « être transgenres », se voyaient proposer des « bloqueurs de puberté » stérilisants au nom de soins.

1 réaction Lire la suite

Un événement pour éveiller les Québécois sur la question de l'avortement

Justin Trudeau s'engage à rendre l'accès à la contraception et aux abortifs universels, l'inscription de l'avortement dans la constitution française est encore fraîche et Emmanuel Macron rêve de l'étendre à la constitution de l'Union européenne. L'Irlande, dans un mouvement exemplaire, a rejeté la proposition référendaire d'ôter la reconnaissance de la maternité de la famille de sa constitution. Le juge Piché de la Cour supérieure du Québec d'accéder à la demande de l'archevêché de Montréal d'accorder une exemption à la maison de soins palliatifs St-Raphaël quant à l'euthanasie, tandis que les taux d'euthanasies continuent à grimper dans la Belle Province. Toujours au Québec, il sera désormais d'inscrire « X » sur son permis de conduire au lieu d'« homme » ou « femme » — comme s'il était possible d'être ni l'un ni l'autre ! Geste surprenant, Radio-Canada a pointé ses projecteurs sur la pratique des « transitions », révélant les méthodes expéditives avec les quelles les enfants son précipités dans des processus irréversibles.

« Que faire donc ? » vous demanderez-vous peut-être. Campagne Québec-Vie vous propose de participer à la toute première marche pour la vie de Québec que nous organisons le 1er juin 2024, devant l'Assemblée nationale du Québec, afin d'éveiller nos concitoyens sur la question de l'avortement et de montrer au gouvernement du Québec que cette pratique ne fait pas partie de notre culture. Cette marche est l'occasion de rassembler toutes les personnes de bonne volonté et de créer et renforcer nos liens.

Voici le tout nouveau site de la Marche pour la vie à Québec. Vous y trouverez tous les détails nécessaires pour vous y rendre et y participer. Vous êtes plus que la bienvenue !

La scène, le système de son, la promotion, les déplacements et autres dépenses coûtent des milliers de dollars, votre aide financière pour lancer cet événement sera extrêmement appréciée.

Notre campagne de financement du carême 2024 est en cours. C'est grâce à vos dons que Campagne Québec-Vie peut mener et continuer le combat pour l'enfant à naître.

Merci de contribuer généreusement. Notre but est de recueillir 15 000 $ d’ici le 3 avril.

Pour la Vie,
Augustin Hamilton
Responsable du site de nouvelles

Vidéo de la semaine :


Georges Buscemi avec Jean-François Denis dans l'émission de Théovox Actualités sur l'inscription de l'avortement dans la constitution française

Nos articles de la semaine :


Trudeau fait l’éloge de « l’accès universel aux contraceptifs », mais les pro-vie le critiquent vivement
Le principal groupe pro-vie du Canada a blâmé le premier ministre Justin Trudeau pour avoir encouragé le « meurtre de bébés nouvellement conçus » après que le premier ministre ait fait l’éloge d’une nouvelle législation visant à fournir un « accès universel aux contraceptifs », y compris la « pilule du lendemain ».


Macron promet d’inscrire l’avortement dans la Charte des droits de l’UE après que la France l’ait inscrit dans sa Constitution
La prochaine étape du combat pour l'avortement, a annoncé Macron, consistera à inscrire l’avortement dans la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, qui se ferait ainsi la championne de l’avortement en tant que droit universel.


L’Irlande vote en faveur de la protection de la maternité et de la famille lors d’un double référendum retentissant
À l’issue de ce scrutin historique, les électeurs ont rejeté massivement, à 67,7 %, le référendum sur la famille qui proposait d’élargir la définition de la famille pour y inclure les relations extraconjugales « durables », et à 73,9 % le référendum sur les soins, qui proposait de réécrire une partie de la Constitution de la nation dans un langage neutre du point de vue du genre. Le résultat du référendum sur le rôle de la femme au foyer représente le pourcentage le plus élevé de « non » de tous les référendums organisés en Irlande. Le comté de Donegal a enregistré le plus grand nombre de votes négatifs dans tout le pays, plus de 80 % des électeurs rejetant les amendements du gouvernement. Le taux de participation au double référendum a été de 44 %.


Pas d’exemption à l’euthanasie pour la Maison St-Raphaël
Le 1er mars 2024, le juge Piché de la Cour supérieure du Québec a rendu une décision, en attendant le jugement de fond, sur la demande de l’archidiocèse de Montréal d’accorder une exemption temporaire à la maison de soins palliatifs St-Raphaël quant à l’euthanasie, rapporte The Catholic Register. Le juge a dit non.


Le gouvernement québécois autorise l’inscription d’un « X » comme « genre » sur les permis de conduire
Le gouvernement du Québec a annoncé qu’il autoriserait désormais les permis de conduire à indiquer « X » comme option de genre pour quelqu’un qui « s’identifie » comme n’étant ni homme ni femme.


Un reportage de Radio-Canada peu flatteur pour les pratiques de « transitions »
Radio-Canada a publié un rapport d’enquête sur les enfants « en transition », employant une actrice de 14 ans se faisant passer pour une patiente — elle s’est vu prescrire de la testostérone après seulement neuf minutes de consultation !


Les taux d’euthanasie augmentent au Québec, où le taux est le plus élevé au monde
Radio-Canada rapporte que les données gouvernementales de la Commission sur les soins de fin de vie ont révélé que 5 686 personnes ont reçu l'aide médicale à mourir (AMM) en 2023. Il s’agit d’une augmentation de 17 % par rapport à 2022, où 5,1 % de tous les décès étaient dus à l’AMM. En 2023, ce chiffre est passé à 7,3 % de tous les décès. Ce taux — 7,3 % — est le plus élevé au monde.


Nahanni Fontaine tient mordicus aux zones bulles contre les pro-vie autour des avortoirs
« J’ai eu une conversation très intéressante avec Nahanni Fontaine (NPD, St. Johns), ministre de la Famille, de l’Accessibilité et de l’Égalité des sexes au Manitoba. Elle est passée à côté de moi alors que je faisais la queue pour un événement parallèle, à l’ONU. Sachant qu’elle venait de déposer un projet de loi visant à ériger des zones bulle au Manitoba, je l’ai abordée. Je me suis présentée et j’ai affirmé que même si elle avait une opinion différente de la mienne sur l’avortement, je lui demandais de respecter mon droit à la liberté d’expression » — Josie Luetke.


Une analyse pro-vie des principaux partis politiques fédéraux du Canada 2024
À l’approche des élections fédérales de 2024 ou 2025, tous les partis politiques cherchent à déterminer quels seront leurs candidats. Dans ce contexte, il m’a semblé utile de partager une analyse simple de nos partis fédéraux d’un point de vue pro-vie. 


Une résidente ontarienne expulsée de la séance du conseil municipal pour avoir soulevé des inquiétudes au sujet d’un vestiaire « neutre »
Un conseil municipal de l’Ontario a refusé d’entendre les préoccupations d'une femme concernant une « zone commune universelle neutre » qui pourrait conduire à ce que des enfants soient sollicités sexuellement.


Une joueuse canadienne de hockey féminin déclare que la nouvelle politique transgenre est une « gifle » pour les athlètes féminines
Une joueuse de hockey canadienne a averti qu’une nouvelle règle permettant aux hommes « transgenres » de concourir dans le hockey récréatif féminin est mauvaise pour le sport et les joueuses de hockey en herbe, car elle permettra aux hommes qui prétendent être des femmes de « venir et de dominer » dans la ligue.


Les électeurs irlandais ont refusé d’effacer la famille
Le gouvernement avait présenté le référendum pour la Journée internationale de la femme comme une occasion d’inscrire l’égalité et l’inclusion dans la constitution. Il est amusant de constater que de nombreuses femmes ont profité de l’occasion pour voter contre la suppression de la seule référence aux mères dans la constitution.


Alors qu’un pays européen cherche à interdire la maternité de substitution à fins commerciales, un autre prend sa place
La Géorgie continue d’avancer dans son projet de mettre un terme à la maternité de substitution commerciale, mais il s’avère incroyablement difficile de mettre un terme à cette pratique d’exploitation, des femmes impliquées dans cette industrie ayant indiqué qu’elles préféraient tout simplement déménager en Albanie.


Le discours sur l’état de l’Union de Joe Biden a clairement montré que l’avortement est au cœur de sa campagne 2024
Dans un discours prononcé en juin dernier, le président Joe Biden a tenté d’adopter un ton nuancé sur la pratique consistant à tuer des enfants dans l’utérus. « Je suis un catholique pratiquant », a-t-il menti avec désinvolture. « Je ne suis pas très favorable à l’avortement. Mais devinez quoi ? Roe v. Wade a raison ». À partir de là, M. Biden s’est lancé dans une série d’affirmations presque aussi incohérentes que l’arrêt Roe lui-même, rendu en 1973.

Autres articles de la semaine :

Le Président du Salvador Nayib Bukele : l’éducation gauchiste anti-Dieu et anti-famille « doit être éradiquée »Nayib Bukele, le populaire dirigeant antimondialiste du Salvador, a déclaré à Catalina Stubbe du groupe américain de défense des droits parentaux « Moms for Liberty » que les contribuables sont obligés de financer une éducation qui est « contraire à Dieu, contraire à la nature et contraire à la famille ». « Dans les écoles, ce plan doit être éradiqué. Il vise à détruire la génération future ».

Il y a 24 ans, Jeanette Hall était atteinte d’un cancer en phase terminale et souhaitait bénéficier du suicide assisté — elle est heureuse d’être en vie aujourd’hui
« Je voulais me prévaloir de notre loi et je voulais que le Dr Stevens m’aide. Au lieu de cela, il m’a encouragée à ne pas abandonner et j’ai finalement décidé de lutter contre le cancer. »

Les Coptes orthodoxes rompent le dialogue avec le Vatican à cause des « bénédictions » homosexuelles
L'Église copte orthodoxe a condamné les bénédictions homosexuelles et a suspendu son dialogue œcuménique avec l'Église catholique, évoquant un « changement de position » du Vatican à propos de l'homosexualité.

1 réaction

Les électeurs irlandais ont refusé d’effacer la famille


Maria Steen.

Par Pour une école libre au Québec — Photo : Gript Media/YouTube

Ce n’est pas une fin de semaine particulièrement faste pour l’établissement politique irlandais. Deux changements constitutionnels ont été rejetés par l’électorat, bien qu’ils aient été soutenus par tous les partis traditionnels — Fianna Fail, Fine Gael, les travaillistes, les Verts, les nationalistes du Sinn Féin — sans oublier les habituels experts et ce qu’on appelle le Conseil national des femmes (un organisme censé représenter les femmes). Le radiodiffuseur public, RTE, qui se trouve dans une position similaire à celle de la BBC après le vote sur le Brexit, est curieusement discret sur le résultat. Radio-Canada a adopté la même stratégie, un court reportage qui ne cite pas les chiffres du rejet massif irlandais et qui caricature le contenu de la Constitution irlandaise.

Les électeurs avaient la possibilité, comme l’avait indiqué le quotidien de gauche britannique le Guardian, de « moderniser la constitution irlandaise » dans la lignée des référendums de 2015 et 2018 qui ont approuvé le mariage homosexuel et l’avortement et « souligné la transformation laïque et libérale de l’Irlande ». Les électeurs ont massivement dit non, mais merci quand même.

Les clauses en question, très caractéristiques de la constitution d’Eamon De Valera de 1937, et qualifiées de « dépassées » par le gouvernement, déclaraient que « l’État reconnaît la famille comme l’unité naturelle, primaire et fondamentale de la société et comme une institution morale possédant des droits inaliénables et imprescriptibles, antérieurs et supérieurs à tout droit positif » et que « l’État s’engage à veiller avec un soin particulier à l’institution du mariage, sur laquelle la famille est fondée, et à la protéger contre toute attaque ». Le gouvernement voulait modifier la partie concernant la famille en disant : « qu’elle soit fondée sur le mariage ou sur d’autres relations durables » et omettre la partie concernant le fait que la famille est fondée sur le mariage. On voit le sens de la démarche.

1 réaction Lire la suite

Un gros site pornographique suspend l’accès au Texas en raison d’une nouvelle loi sur la vérification de l’âge

Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik

18 mars 2024 (LifeSiteNews) — Un important site pornographique a été forcé de cesser ses activités au Texas après qu’un tribunal fédéral ait confirmé la loi de l’État de l’étoile solitaire exigeant que les sites pornographiques vérifient que les utilisateurs sont âgés de plus de 18 ans.

Le site internet canadien Pornhub a suspendu l’accès aux utilisateurs résidant au Texas après que la Cour d’appel du cinquième circuit ait statué, le 7 mars, en faveur de la loi texane exigeant la vérification de l’âge des utilisateurs afin de protéger les enfants de l’accès à des contenus obscènes, a rapporté vendredi Texas Tribune.

« Comme vous le savez peut-être, les élus du Texas nous demandent de vérifier votre âge avant de vous autoriser à accéder à notre site internet », peut-on lire dans un nouveau message adressé aux utilisateurs texans.

La société avait affirmé que les contenus obscènes et pornographiques sont des « discours protégés » auxquels les adultes ont le « droit » d’accéder et que la loi texane « ne répond pas à un examen minutieux », mais elle n’a pas réussi à convaincre la cinquième cour d’appel.

1 réaction Lire la suite

Les taux d’euthanasie augmentent au Québec, où le taux est le plus élevé au monde

Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik

Le dernier rapport du Québec, première province canadienne à légaliser l’euthanasie, révèle que le nombre de décès dus à l’euthanasie a augmenté et que, pour la deuxième année consécutive, le Québec a le taux d’euthanasie le plus élevé au monde.

Radio-Canada rapporte que les données gouvernementales de la Commission sur les soins de fin de vie ont révélé que 5 686 personnes ont reçu l'aide médicale à mourir (AMM) en 2023. Il s’agit d’une augmentation de 17 % par rapport à 2022, où 5,1 % de tous les décès étaient dus à l’AMM. En 2023, ce chiffre est passé à 7,3 % de tous les décès. Ce taux — 7,3 % — est le plus élevé au monde.

Le président de la commission, Michel Bureau, a déclaré ne pas pouvoir expliquer pourquoi le taux est tellement plus élevé au Québec que dans les pays dotés de lois sur l’euthanasie aussi libérales, comme les Pays-Bas ou la Belgique. « Nous n’avons pas d’explication sociologique, si ce n’est le vieillissement de la population », a-t-il déclaré.

1 réaction Lire la suite

Nahanni Fontaine tient mordicus aux zones bulles contre les pro-vie autour des avortoirs


Josie Luetke de la Coalition nationale pour la vie (à gauche) et Nahanni Fontaine, député du NPD du Manitoba (à droite).

Par Josie Luetke (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Nahanni Fontaine/Facebook

De nombreux responsables gouvernementaux et autres décideurs influents assistent à la Commission de la condition de la femme des Nations unies, ce qui offre de précieuses possibilités de militantisme pro-vie.

Les jeunes représentants de la Coalition nationale pour la vie ont pu plaider le message pro-vie auprès de Marci Ien, ministre de la Condition féminine et de l’Égalité des sexes et de la Jeunesse ; Patty Hajdu, ministre des Services autochtones et ministre responsable de l’Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l’Ontario ; Leah Gazan, porte-parole du NPD pour les enfants, les familles et le développement social et porte-parole pour les femmes et l’égalité des sexes ; et Charmaine Williams, ministre déléguée à l’Opportunité sociale et économique des femmes pour l’Ontario.

J’ai également eu une conversation très intéressante avec Nahanni Fontaine (NPD, St. Johns), ministre de la Famille, de l’Accessibilité et de l’Égalité des sexes au Manitoba. Elle est passée à côté de moi alors que je faisais la queue pour un événement parallèle, à l’ONU. Sachant qu’elle venait de déposer un projet de loi visant à ériger des zones bulle au Manitoba, je l’ai abordée. Je me suis présentée et j’ai affirmé que même si elle avait une opinion différente de la mienne sur l’avortement, je lui demandais de respecter mon droit à la liberté d’expression.

Si le projet de loi n° 8 — intitulé « Loi sur l'accès sécuritaire aux services d'interruption volontaire de grossesse » — est adopté, toute forme d’expression pro-vie, aussi bénigne soit-elle, sera interdite à proximité immédiate de toute « clinique » d’avortement et de tout autre établissement pratiquant des avortements — comme un hôpital ou une pharmacie — qui demande à bénéficier d’une telle zone tampon. Ces zones peuvent être comprises entre 50 et 150 mètres. Si vous « tentez d’informer une personne » sur l’avortement ou « accomplissez un acte de désapprobation » de l’avortement lorsque vous vous trouvez dans une zone bulle, vous êtes passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 5 000 dollars et d’une peine d’emprisonnement de six mois — et ce n’est que pour une première infraction.

Réalisant que je faisais référence à son projet de loi, Mme Fontaine a fièrement insisté sur le fait qu’il allait être adopté.

Elle a déclaré que nous pouvions toujours exprimer nos opinions, prier ou quoi que ce soit d’autre, à seulement 150 mètres d’un hôpital. Elle nous a invités à venir à la législature si nous voulions protester.

1 réaction Lire la suite

Une analyse pro-vie des principaux partis politiques fédéraux du Canada 2024

For the English version, click here.

À l’approche des élections fédérales de 2024 ou 2025, tous les partis politiques cherchent à déterminer quels seront leurs candidats. Dans ce contexte, il m’a semblé utile de partager une analyse simple de nos partis fédéraux d’un point de vue pro-vie. 

Campagne Québec-Vie appuie les valeurs pro-vie dans tous les partis politiques et c’est pourquoi je vous présente des recommandations pour chaque parti. Dans notre correspondance régulière avec vous, nous écrivons davantage sur certains partis simplement parce qu’il y a plus de possibilités de faire avancer les valeurs pro-vie dans ces partis. Si vous êtes actif dans un parti dont nous parlons rarement, veuillez nous le faire savoir afin que nous puissions trouver de meilleurs moyens d’encourager une culture de la vie dans ces endroits plus difficiles d’accès. 

Voici mon analyse de nos partis politiques fédéraux, en ordre du nombre de députés dans la Chambre de Communes:

1 réaction Lire la suite

Une joueuse canadienne de hockey féminin déclare que la nouvelle politique transgenre est une « gifle » pour les athlètes féminines

Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : master305/Adobe Stock

13 mars 2024, Calgary, Alberta (LifeSiteNews) — Une joueuse de hockey canadienne a averti qu’une nouvelle règle permettant aux hommes « transgenres » de concourir dans le hockey récréatif féminin est mauvaise pour le sport et les joueuses de hockey en herbe, car elle permettra aux hommes qui prétendent être des femmes de « venir et de dominer » dans la ligue.

Selon un rapport du Western Standard, une joueuse de hockey de 34 ans de Calgary, qui a demandé à rester anonyme et qui joue dans une équipe exclusivement féminine composée de joueuses âgées de 30 à 70 ans, a averti que la nouvelle politique de l’Association canadienne de hockey récréatif pour adultes (CARHA), basée en Ontario, autorisant « tous les genres » à jouer dans les équipes féminines, gênera les femmes qui veulent jouer uniquement avec des femmes.

Selon la joueuse de hockey, désignée sous le nom de Rachel dans le rapport du Western Standard, elle a « personnellement choisi d’être dans une ligue féminine » et a déclaré qu’elle n’aime pas « se changer et se déshabiller devant les gens, mais que cela ne me dérange pas s’il n’y a que des femmes ».

« J’essaie juste d’imaginer ce que ce serait (avec des hommes dans les vestiaires) », a-t-elle ajouté.

CARHA se présente comme un « organisme sportif à but non lucratif qui soutient le marché du hockey récréatif au Canada » et qui fournit des ressources aux ligues de hockey récréatif, notamment en offrant une assurance et des avantages aux équipes.

1 réaction Lire la suite