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Lancement de notre pétition contre le changement de sexe pour les enfants

Saviez-vous qu’au Québec, une adolescente de 16 ans peut subir une «chirurgie du haut»? Saviez-vous qu’au Québec, il n’y a pas d’âge limite pour prendre des bloqueurs d’hormones?  

Pour qu’il soit bien clair que nous parlons de la même chose, lorsque je parle de «chirurgie du haut», je veux dire l’amputation d’un tissu mammaire complètement sain et fonctionnel, aussi appelée mastectomie. L’année dernière, au Québec, dix-huit mineures ont subi une ablation des seins.

Les bloqueurs d’hormones, comme le Lupron, bloquent le développement normal de la puberté et sont faussement présentés comme étant complètement réversibles. En général, après l’administration d’hormones bloquantes, le «patient» se voit administrer des hormones du sexe opposé. L’année dernière, au Québec, 97 filles biologiques (14-17 ans) ont reçu de la testostérone.  

Un récent reportage de Radio-Canada a engendré un certain émoi en révélant la rapidité et l'absence de prise de responsabilité de la part des médecins dans le processus de changement de sexe des enfants, qui se fait sans le consentement parental. Les médias traditionnels ont tiré la sonnette d'alarme, mais n'ont pas condamné la pratique du changement de sexe des enfants et n'ont pas demandé au gouvernement d'y mettre un terme.

Alors... nous le faisons ! Nous condamnons entièrement la pratique du changement de sexe des enfants et demandons à notre gouvernement de l’interdire!

C’est pourquoi nous lançons aujourd’hui une pétition pour demander à nos élus d’interdire la pratique du changement de sexe pour les enfants au Québec. Nous voulons faire en sorte que toute personne âgée de moins de 18 ans soit protégée contre la possibilité de se faire du mal de façon irréversible. Les enfants sont l’avenir. Ils sont malléables, influençables, souvent vulnérables et rarement, voire jamais, assez mûrs pour prendre de telles décisions qui changeront leur vie. Veuillez signer notre pétition en cliquant ici.

En plus de signer notre pétition, nous avons besoin de votre aide pour autre chose. Nous sommes au milieu de notre campagne trimestrielle de collecte de fonds. Beaucoup d’entre vous ont déjà donné, et nous sommes très reconnaissants pour le soutien financier que vous nous apportez! Nous vous remercions!

Si vous n’avez pas donné récemment, pensez à soutenir notre mission. Il nous reste seulement 7 jours pour recueillir 9,142$. Toute contribution financière, petite ou grande, nous aide à poursuivre notre travail. Grâce à vos contributions, nous vous proposons des articles, organisons des événements et des vigiles, organisons des pétitions, faisons pression sur le gouvernement en votre nom, et bien d’autres choses encore. Nous sommes ici, unis avec vous, pour défendre la vie, la famille et la foi. Vous pouvez accéder à notre campagne de collecte de fonds en cliquant ici.

Et n'oubliez pas de réserver la date pour la marche pour la vie à Québec:

Nous vous souhaitons une bonne Semaine Sainte,



Arpad Nagy
Directeur des opérations politiques
Campagne Québec-Vie

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63 % des avortements pratiqués aux États-Unis le sont aujourd’hui à l’aide de pilules : rapport Guttmacher

Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik

20 mars 2024 (LifeSiteNews) — Les pilules abortives sont maintenant responsables de 63 % de tous les avortements aux États-Unis, selon un nouveau rapport dont les conclusions mettent en lumière les efforts de la clique de l’avortement pour contourner les lois des États qui protègent la vie des enfants à naître.

Mardi, l’institut pro-avortement Guttmacher a publié une nouvelle étude selon laquelle, en 2023, 63 % des avortements ont été pratiqués à l’aide de pilules, poursuivant ainsi une progression constante depuis 2000, date à laquelle la Food and Drug Administration (FDA) a approuvé pour la première fois la mifépristone pour l’avortement. La proportion était de 53 % en 2020 et de 39 % en 2017.

« L’accès et l’utilisation accrus de l’avortement médicamenteux sont probablement l’une des raisons pour lesquelles le nombre global d’avortements dans le système de soins de santé formel a augmenté de 10 % à l’échelle nationale entre 2020 et 2023 », indique le rapport. « Le nombre de prestataires américains proposant une consultation par télémédecine — par vidéo, appel téléphonique, texte ou plateforme en ligne — et envoyant des pilules abortives par la poste est passé de 7 % de tous les prestataires connus pour proposer l’avortement médicamenteux en 2020 à 31 % en 2022. Les cliniques uniquement en ligne, après être apparues comme un nouveau type de prestataire d’avortement en 2021, représentaient 8 % de tous les avortements pratiqués dans le cadre du système de santé officiel au cours des six premiers mois de 2023. »

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Les lois conservatrices contre l’idéologie du genre n’entraînent pas plus de « crimes haineux » contre les LGBT

Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : maylim/Adobe Stock

19 mars 2024 (LifeSiteNews) — Selon le Washington Post, les conservateurs sont à blâmer pour l’augmentation des crimes de haine contre les LGBT signalés dans les écoles primaires et secondaires.

Voici le titre que les médias ont commencé à diffuser : « Dans les États dotés de lois ciblant les questions LGBTQ, les crimes de haine dans les écoles ont quadruplé ».

« Dans les États dotés de lois restrictives, le nombre de crimes de haine sur les campus a plus que quadruplé depuis le début d’une guerre culturelle qui a souvent porté sur les droits des jeunes LGBTQ+ », affirme l’article.

Parmi les « lois restrictives » figurent les projets de loi interdisant à un homme de 40 ans d’utiliser les vestiaires des filles et les interdictions pour les athlètes masculins de dominer les sports féminins.

Michael New, chercheur en sciences sociales à l’Université catholique d’Amérique, estime que ces affirmations ne donnent qu’une image incomplète de la situation.

Selon lui, l’une des raisons possibles de cette augmentation est que davantage d’étudiants s’identifient comme LGBT.

Le Dr New note que l’analyse a porté sur les « crimes de haine signalés » et non sur les « crimes de haine réels ».

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Javier Milei a donné son soutien à la Marche pour la Vie en Argentine

Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Marcha por la vida

Une forte mobilisation pour le droit de vivre des enfants à naître : la 9e édition de la Marche pour la Vie en Argentine, samedi, a été marquée par le soutien appuyé de la vice-présidente Victoria Villaruel auquel s’est joint le président Javier Milei, qui ont tous deux approuvé la demande des pro-vie d’abroger la loi légalisant l’avortement. Les images des manifestations qui se sont tenues dans de nombreuses grandes villes, la principale s’étant déroulée à Buenos Aires, montrent un public bigarré, de tous âges mais surtout avec de nombreux jeunes, brandissant des drapeaux argentins — mais aussi des bannières de procession — et proclamant ce message sans ambiguïté : « Abroger la loi tout de suite. »

Un échange de messages remarqué a témoigné de l’adhésion des plus hauts représentants du pouvoir en Argentine à cette demande. Samedi, sur X, Victoria Villaruel, qui est également présidente du Sénat, a mis en ligne ce message : « En finir avec la vie d’un être humain sans défense n’est pas un droit. L’Argentine doit toujours être une terre de Vie. #MarchaPorLaVida » Elle l’illustrait avec une affiche sobre avec ces mots : « A la date de janvier 2024, 245 000 avortements enregistrés », et à côté d’une croix de celles qu’on utilise pour indiquer la mort d’une personne : « Cela équivaut à + de la totalité des habitants de la province de la Terre de Feu (190 641). Ce n’est pas le bon chemin. Victoria Villaruel, Vice-présidente de la nation. »

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Le nouveau livre de l'Académie pontificale pour la vie contredit l'enseignement de l'Église sur la morale sexuelle


Vincenzo Paglia.

Par Tommaso Scandroglio (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Michael Haynes

(Daily Compass) – La gioia della vita (La joie de la vie) est un texte, publié le mois dernier, « fruit de la réflexion commune d’un groupe qualifié de théologiens qui se sont réunis à l’initiative de l’Académie pontificale pour la vie », indique la page de couverture. Un texte né comme base de travail du séminaire de l’Académie pontificale pour la vie (APV) en 2021 et publié aujourd’hui pour célébrer le prochain 30e anniversaire de l’Evangelium vitæ de Jean-Paul II (et non le 25e comme l’écrit Mgr Vincenzo Paglia, président de l’APV). Les erreurs dans ce texte sont si nombreuses et si graves que le livre La joie de vivre ne peut certainement pas être considéré comme une célébration de l’œuvre de Jean-Paul II.

Pour des raisons d’espace, nous devons nous concentrer sur quelques questions seulement, et encore, seulement partiellement. La première : l’euthanasie. Interdire ou ne pas interdire ? Le texte affirme qu’il est bon de ne pas interdire car « il pourrait en résulter un préjudice plus grand pour le bien public et la coexistence civile, en amplifiant les conflits ou en favorisant des formes clandestines de pratiques officiellement illégales » (p. 150). Mais Thomas d’Aquin, souvent mal cité dans ce volume, mais pas dans ce cas, dit : « [les vices] surtout ceux qui nuisent à autrui. Sans l’interdiction de ces vices-là, en effet, la société humaine ne pourrait durer ; aussi la loi humaine interdit-elle les assassinats, les vols et autres choses de ce genre » (Summa Theologiae, I-II, q. 96, a. 2 c.).

L’euthanasie est un meurtre et, en tant que tel, doit toujours être interdite même si, par hypothèse, une telle interdiction augmenterait les conflits civils et favoriserait l’euthanasie clandestine (pour mémoire, tous les meurtres sont clandestins) car, sans cette interdiction, le bien commun serait détruit. Que se passe-t-il si l’euthanasie est légitimée ? « Cela présente l’inconvénient de la “cautionner” et, dans une certaine mesure, de justifier une pratique moralement controversée ou rejetée. ... La question se pose toutefois de savoir si la responsabilité pénale et civile — par exemple dans le cas de l’assistance au suicide — ne pourrait pas être nuancée, dans des limites clairement établies et à l’issue d’un débat culturel et politico-institutionnel » (p. 151). Il n’est pas permis de se questionner sur la légitimité du suicide assisté : la seule option moralement valable est son interdiction.

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Elle a choisi la vie pour son enfant

Je vous ai beaucoup parlé dernièrement de notre toute première Marche pour la vie à Québec le 1er juin.

Vous pouvez maintenant consulter le site Web officiel et la vidéo ici.

Ce que je veux vous faire comprendre aujourd'hui, c'est que la Marche pour la vie à Québec est beaucoup plus qu'une journée de témoignage pro-vie.

La Marche s'inscrit dans une année entière de travail pro-vie que nous faisons à Campagne Québec-Vie, pour défendre et promouvoir la foi, la famille et la vie dans la province de Québec et dans le reste du Canada.

Promouvoir la vie et la famille

Depuis le 2 mars, nous avons fait des présentations devant diverses communautés, au sujet de la Marche pour la vie au Québec et de l'importance de défendre les enfants à naître.


Une photo de notre colloque du 2 mars à Lévis

Que ce soit sur Théovox, une chaîne chrétienne indépendante populaire, ou en personne, comme lors de notre colloque à Lévis, nous informons et équipons les Québécois pour qu'ils défendent la Vie là où ils vivent. Et nous ne faisons que commencer. Par exemple, à partir de ce dimanche, au cours des semaines précédant la date de la Marche du 1er juin, je visiterai une église différente presque chaque fin de semaine.

Aider les femmes, sauver des vies

Pendant ce temps, nous recevons chaque semaine des appels à notre ligne d'assistance gratuite (1-855-871-4442) de la part de femmes enceintes dans le besoin. Récemment, Désirée (nom modifié pour protéger l'anonymat des personnes en question), enceinte de 8 semaines, nous a contactés pour nous poser des questions sur l'avortement. Elle avait des problèmes de loyer et ne pensait pas pouvoir se permettre d'avoir un enfant pour le moment. Lorsque nous l'avons rassurée en lui disant que nous avions un avocat qui pouvait l'aider à résoudre ses problèmes de loyer, elle a choisi la vie pour son enfant ! (La situation étant en cours, vos prières sont les bienvenues en cette période critique).

Voici un aperçu de notre autre liste actuelle de femmes (dont les noms ont été modifiés pour ce courriel) et de leurs besoins :

  • Tania (7 mois) - assistée par Céline et Charlotte ; sans-abri, mais ayant trouvé refuge au CHUM depuis quatre semaines ;
  • Faith (8 mois) - mère célibataire de trois enfants (chacun vivant en famille d'accueil) et porteuse de jumeaux ; vit dans un refuge pour femmes - assistée par Céline ;
  • Graziana (7 mois) - sans RAMQ, abandonnée par son père et vivant avec son frère ;
  • Andrea (début) - enceinte à la recherche d'un soutien
  • Fatima (début) - étudiante étrangère au collège de secrétariat de Montréal, sans RAMQ
  • et deux mères célibataires - l'une, originaire d'Afrique de l'Ouest (mari en détention au Canada) cherchant à normaliser son visa d'entrée (assistée par Céline) et la seconde (mari décédé) vivant dans des circonstances difficiles (assistée par Jane).

Appel aux témoignages

Pendant la partie de la Marche qui sera consacrée à la prise de parole, le 1er juin, nous aurons un moment où des témoins post-avortement pourront venir au micro pour exprimer leurs regrets au sujet de l'avortement. Si vous ou quelqu'un que vous connaissez peut nous aider dans cette partie de notre programme, veuillez nous contacter.

Votre soutien continu est crucial.

Votre soutien est essentiel pour nous aider à poursuivre notre travail. De nombreuses personnes ont déjà participé à notre collecte de fonds de Carême et de Pâques, et nous les en remercions de tout cœur ! Toutefois, si vous n'avez pas encore eu l'occasion de le faire, nous vous invitons à donner aujourd'hui. Bien que nous ayons récolté jusqu'à présent 2 984,52 $, il ne nous reste plus que 9 jours pour recueillir les 12 015 $ nécessaires à l'atteinte de notre objectif.

Que Dieu vous bénisse,


Georges Buscemi
Président, Campagne Québec-Vie

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DeSantis recule devant les idéologues LGBT au sujet de la loi sur les droits parentaux en éducation


Ron DeSantis.

Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr/Wikimedia Commons

22 mars 2024 (LifeSiteNews) — L’administration DeSantis a inexplicablement déclaré victoire pour le maintien de sa loi surnommée « Ne dites pas Gay » après avoir signé un accord qui neutralise l’intention de la loi, permettant aux influenceurs LGBT dans les systèmes scolaires de Floride de continuer pratiquement sans entrave leurs efforts d’endoctrinement des enfants dans les écoles publiques.

La semaine dernière, l’État de Floride a conclu un accord avec le groupe pro -LGBT Equality Florida et d’autres plaignants dans une affaire contestant la loi sur les droits parentaux en éducation (Parental Rights in Education Act), promulguée en 2022 pour restreindre l’enseignement de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre dans les écoles publiques.

Le règlement, qui a été accepté par l’administration DeSantis, laisse la loi en place mais contient un langage très inquiétant que la Christian Family Coalition (CFC) de Floride pense que les enseignants et administrateurs activistes LGBT utiliseront pour violer l’intention et l’esprit originaux de la loi, qui a été créée en réponse à l’indignation croissante des parents face à l’endoctrinement LGBT omniprésent dans les salles de classe à travers la Floride.

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Les sauveteurs pro-vie sont très efficaces pour sauver des vies malgré le risque de prison : voici pourquoi


Will Goodman, Lauren Handy, John Hinshaw, Herb Geraghty, Heather Idoni, Jean Marshall, Jonathan Darnel, Joan Andrews Bell.

Par Monica Migliorino Miller, Ph. D. — Traduit par Campagne Québec-Vie – Photo : LifeSiteNews

20 mars 2024 (LifeSiteNews) — Au moment où j’écris ces mots, neuf militants pro-vie pourraient être envoyés en prison pour une période pouvant aller jusqu’à onze ans. Le 22 octobre 2020, ils ont participé à un sauvetage au Washington Surgi-Center de Cesare Santangelo, où celui-ci tue les enfants à naître jusqu’au neuvième mois de grossesse. Ils ont été accusés d’avoir violé la loi sur la liberté d’accès aux entrées des cliniques (FACE) et, fait sans précédent dans l’histoire du mouvement pro-vie, le ministère de la Justice a ajouté un chef d’accusation supplémentaire : « conspiration pour interférer avec les droits civils ».

En août et septembre 2023, ils ont été jugés par le juge fédéral Colleen Kollar-Kotoly et ont été condamnés. Il s’agit de William Goodman, Lauren Handy, Heather Idoni, John Hinshaw, Joan Andrews Bell, Jean Marshall, Jonathan Darnel, Paulette Harlow et le pro-vie Herb Geraghty qui s’identifie comme « non binaire ». Huit des sauveteurs actuellement emprisonnés, ainsi que Paulette Harlow en résidence surveillée, seront formellement condamnés en mai prochain.

Le 29 février, un article a été publié dans The Federalist par Lauren Muzyka, responsable de Sidewalk Advocates for Life, intitulé « How to Sidewalk Counsel Abortion-minded Moms Without Going to Prison » (Comment conseiller les mères favorables à l’avortement sans aller en prison), dans lequel elle émet de sévères critiques à l’encontre des sauveteurs pro-vie. Je suis reconnaissante à LifeSiteNews de me donner l’occasion de lui répondre.

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Le président argentin Javier Milei utilise sa tribune pour lutter contre l’idéologie LGBT et l’avortement


Javier Milei, président d'Argentine.

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Casa Rosada/Wikimedia Commons

21 mars 2024 (LifeSiteNews) — Les élections sont importantes. L’exemple de l’Argentine le prouve.

Les administrations successives avaient ruiné le pays, à la fois sur le plan économique et — avec la légalisation de l’avortement — sur le plan moral. C’est alors que le candidat libertaire pro-vie Javier Milei a été élu à la présidence. Il a prêté serment le 10 décembre. Contrairement aux politiciens qui insistent sur le fait que leur mandat n’apportera que prospérité et soleil, Milei a prévenu les Argentins dès le départ qu’une thérapie économique de choc serait nécessaire ; l’avenir dira si ses politiques ambitieuses seront efficaces, mais il y a des indications positives.

Mais surtout, Milei a utilisé sa tribune pour prendre fermement position contre l’idéologie LGBT et l’avortement. À la grande horreur des militants progressistes, il a commencé par interdire l’utilisation de ce qu’on appelle le « langage inclusif » dans les documents gouvernementaux le mois dernier, interdisant « le langage inclusif et tout ce qui est lié à la perspective de genre dans l’ensemble de l’administration publique nationale ». Comme l’a rapporté CNN :

L’espagnol est une langue sexuée dans laquelle la plupart des noms se terminent par un « o » masculin ou un « a » féminin. Dans les pays hispanophones, certains s’efforcent de créer une langue non sexiste en utilisant « x », « e » ou « @ » pour créer des noms généraux neutres au lieu d’utiliser « o » ou « a ». Par exemple, le terme neutre « Latinx » par opposition au masculin « Latino » ou au féminin « Latina ».

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Menace de déclin dramatique de la natalité mondiale — une chute inédite de la population depuis la Grande Peste

Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : michel/Adobe Stock

Un « déclin dramatique ». C’est avec ces mots que la revue scientifique The Lancet décrit la chute prévisible, et inédite, de la population mondiale, annoncée aux termes d’une étude réalisée par l’Institute of Health Metrics de l’université de Washington. Pour l’IHME, c’est plié : d’ici à 2050, les trois quarts des pays du monde n’auront pas un taux de fécondité suffisant pour assurer le remplacement de leurs propres générations. Et cinquante ans plus tard, en 2100, il en ira de même pour 97 % des pays, tandis que le taux de fécondité global passera de 2,23 enfants par femme en 2021 à 1,8 en 2050 et à 1,6 en 2100, selon les projections réalisées selon des méthodes innovantes. Ne dites plus : « nation » !

Il faut 2,1 enfants par femme en âge de procréer pour assurer le simple renouvellement des générations dans les pays développés (et davantage dans les pays pauvres). Avec un taux de 1,6, le monde perdra un quart de sa population dans la génération suivante.

La chute de population s’accompagnera d’un vieillissement inédit

L’effondrement des naissances aura ainsi pour conséquence l’augmentation moins rapide qu’estimé jusqu’ici de la population mondiale, qui dépasse actuellement de peu les 8 milliards. Le pic de population est prévu pour 2080 environ, à 10,5 milliards, avec un rétrécissement dès avant la fin du siècle. Les prévisions de l’IHME ne dépassent pas l’an 2100. Mais il faut bien imaginer que la chute pourra s’accélérer alors que les générations plus anciennes disparaîtront parmi les populations les plus vieillies.

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