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Avoir ses « propres raisons » pour demander l'euthanasie ou l'acceptation du suicide...

Sur le site du Journal de Montréal du 21 février 2014, cet article de Josée Legault pour le projet de loi 52 (euthanasie) :  

(Combien pour une euthanasie comparativement à un traitement dans une unité de soins palliatifs?)

(Photo : Pixabagy sans copyright)

Je l’appuie parce que j’ai vu également l’autre côté de la médaille. J’ai aussi vu des personnes, même en soins palliatifs où j’ai fait plusieurs années de bénévolat, confier discrètement, loin des oreilles de leurs proches, que pour leurs propres raisons, elles en avaient tout simplement assez. Elles en avaient assez, mais sachant que le geste était illégal et grave, elles ne voulaient surtout pas imposer une telle demande à leur famille.

Ces personnes, elles ont été rares sur mon chemin, mais elles ont existé. D’autres existent aujourd’hui et existeront demain.

C’est pour elles que ce projet de loi a été pensé. Il a été pensé pour les cas exceptionnels qui, parmi nos prochains et en toute conscience, voudront prendre cette décision. C’est pour elles et eux que j’appuie le projet de loi 52.

Depuis quand nos « propres raisons » donnent-elles le droit d'être mis à mort? Josée Legault parle ici de personnes dont la souffrance physique a été soulagée, mais qui, pour de multiples raisons, demandent la mort : -parce qu'elles ne veulent pas être un fardeau, parce qu'elles ont été humiliées ou sont humiliées d'être dépendantes, etc. Des raisons que personne ne peut cautionner pour justifier un suicide. Et ici, c'est bien de suicide que l'on parle.

Ce n'est pas un hasard si les organismes de lutte au suicide se sont prononcés contre le projet de loi 52. C'est parce que la problématique est rigoureusement la même.

Dans les deux cas, des gens veulent en finir avec la vie, pour toutes sortes de raisons psychologiques, qui peuvent, qui doivent être combattues si l'on a le moindrement un amour de cette personne suicidaire. Agréer à la demande d'une personne qui demande l'euthanasie, c'est dire oui à une personne qui veut se suicider, mais ne se sent pas capable de poser le geste.

« C'est pour elles que ce projet de a été pensé. » Pour des personnes soulagées de leurs souffrances par des soins palliatifs de qualité, mais qui désirent tout de même se suicider. Mais on ne peut pas dire cela. Malgré le fait que les équipes de soins palliatifs affirment contrôler toutes les douleurs en fin de vie, on parlera de « souffrances insupportables », peu importe que la sédation palliative endorme toute douleur...

Le projet de loi 52 est un projet de loi pour permettre le suicide aux personnes en fin de vie qui coûtent cher à soigner dans les unités de soins palliatifs.

Et ici, la journaliste Josée Legault se pose les bonnes questions :

On nous promet des soins palliatifs plus adéquats, plus accessibles. Les aurons-nous?

Voyant à quel point les gouvernements répartissent de plus en plus mal l’assiette fiscale, des ressources financières optimales iront-elles enfin pour offrir des soins palliatifs de qualité? Et pas seulement pour les 48 heures précédant la mort, comme c’est parfois le cas.

Dans les pays où l'euthanasie est permise, les unités de soins palliatifs crient famine. Au Québec, s'il y avait eu la plus infime partie de sincérité dans le projet de loi 52, les fonds auraient déjà été débloqués pour soulager immédiatement la douleur de personnes qui n'ont pas accès en ce moment aux soins palliatifs. On affirme plutôt que cela arrivera un jour... et tant pis pour ceux qui souffrent actuellement et qui auraient pu être soulagés par ces soins. Et l'on veut vraiment faire croire que l'on a l'intention d'offrir, un jour, des soins palliatifs pour tous, alors que l'on vit très bien avec la douleur de ceux qui n'y ont pas accès présentement?

Parce que ce n'est pas la douleur que l'on veut soulager, mais le portefeuille...

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