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Au Québec, on ne peut plus faire fi de la douleur et de la détresse... des bêtes, mais pour les enfants à naître, allez-y!

Sur le site du Journal de Montréal, un article de Pierre Trudel du 15 août 2014, un commentaire sur l'intention du Ministre Pierre Paradis de changer le code civil concernant les animaux : 

(Photo : Les chiens sont maintenant mieux protégés au Québec que certains enfants... et en Ontario, hier, « dans un dernier geste d'amour » dit la dépêche, « rien n'aurait pu empêcher » une femme de se précipiter dans une maison en flamme pour sauver son chien. Ils ont été retrouvés « unis dans la mort ».

(Photo : self sur wikipédia.org, licence creative commons)

La modification proposée par M. Paradis marque une réelle évolution dans les mentalités. Faire passer les animaux du statut de «choses» à celui «d’êtres doués de sensibilité» implique que les propriétaires n’auront plus le loisir de faire fi de la douleur et de la détresse des bêtes qu’ils possèdent.

(...)

 les propriétaires d’animaux auront clairement l’obligation, attachée à leur droit de propriété, de se comporter de manière à tenir compte du fait que leur animal est un être doué de sensibilité. (...)

Dans  une société déboussolée, devra-t-on réclamer que les enfants dans le ventre de leur mère aient du moins une reconnaissance semblable aux animaux?

Il est capital de prendre conscience de la réalité de la douleur de l’enfant à naître et je vous invite à lire attentivement ce bref résumé des connaissances scientifiques sur le sujet. Ce résumé a été fait par le néonatologue Carlo Valerio Bellieni, enseignant de la thérapie néonatale à l’école de spécialisation en pédiatrie de l’Université de Sienne, membre de la European Society of Pediatric Research et de la direction nationale du Groupe d’étude sur la douleur de la Société italienne de néonatologie :
 
Anand (ANAND et HICKEY, 1987) et beaucoup d’autres auteurs après lui ont démontré avec évidence que le fœtus ressent la douleur du fait du développement efficace des voies anatomiques de la douleur même dès le stade fœtal. Dès la fin de la septième semaine de gestation, la région péribuccale présente des récepteurs tactiles, et l’on a pu parler d’une avoiding reaction ou réaction de fuite du fœtus quand on le touche (FERRARI et al., 1983).
 
La perception de la douleur suppose des récepteurs, des voies neuronales fonctionnelles et un cortex capable de recevoir et d’intégrer l’information. Or, dès la moitié de la gestation, tout cela est déjà présent. Les récepteurs cutanés couvrent toute la surface du corps à partir de vingt semaines de gestation (ANAND et HICKEY, 1987).
 
Les voies neurologiques efférentes sont en place à la sixième semaine et de nombreux neurotransmetteurs spécifiques apparaissent à partir de treize semaines. Ces voies arrivent au thalamus, à la base du cerveau, à partir de vingt semaines. Elles rejoignent le cortex entre la dix-septième et la vingt-sixième semaine  (LAGERKANTZ et FORSBERG, 1991; FITZGERALD, 1993).
 
Que les fibres ne soient pas encore complètement myélinisées (c’est-à-dire n’aient pas la gaine isolante appelée myéline) n’invalide pas le fait qu’elles peuvent transmettre des stimuli. Il faut noter que, chez le nouveau-né, la densité des réécepteurs et de substance P (substance médiatrice de la douleur) est plus grande que chez l’adulte (MANOLIDIS et al., 1989; CHOONARA, 1998). Ce constat a conduit certains à affirmer que la sensation de douleur est plus grande chez le nouveau-né que chez l’adulte. 1 
Peut-on faire fi de la douleur des enfants à naître? Nous pratiquons malheureusement des avortements tardifs au Québec, sans souci de la vie et de la douleur de ces enfants.
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