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Au lendemain de l'élection -- qu'est-ce qu'on fait ?

J’ai une belle annonce à vous faire. Mais avant, je vous propose quelques réflexions sur la campagne électorale qui s'est terminée hier.

Nous sommes au lendemain des élections provinciales. Nous avons un gouvernement péquiste, mais minoritaire. C'est probablement le meilleur scénario possible. Ceci étant dit, qu'ils auraient voter pour le parti libéral, ou pour la CAQ, le 4 septembre les Québécois auraient élu un gouvernement faisant fi des 30 000 vies humaines innocentes bafouées annuellement par l’avortement, sans parler de celles maintenant menacées par l’euthanasie.

Que faut-il en conclure ? Il est clair que la politique partisane, à court et à moyen terme, ne peut rien pour freiner et faire reculer la culture de mort ici au Québec. La raison en est simple : la culture dominante ne le permet pas.

Cette culture dominante (médias de masse, élite universitaire, vedettes du monde du divertissement, etc.) déforme les consciences à un point tel que le dépouillement des votes le soir du scrutin ne fait que confirmer ce que tous savent : la majorité des québécois, désorientés par la propagande pro-avortement, pro-euthanasie et pro-« mariage gai » (et j’en passe) votent pour la mort. Il n’y a simplement pas assez de gens convertis aux vérités fondamentales pour renverser cette forte tendance.

Alors que faire ? Il n’est pas question de désespérer. Si le problème est simple, la solution, elle, l’est aussi : il faut moins miser sur la conversion des députés que sur celle des citoyens ! J’ai parlé d’une solution simple, je n’ai pas dit que c’était facile…

Évidemment, la conversion de nos concitoyens à la position pro-vie et pro-famille (pour en faire des électeurs pro-vie) est une tâche titanesque, et notre organisme ne pourra, à lui seul, mener à terme ce travail. Mais nous pouvons jouer un rôle central en visant un objectif spécifique : offrir une éducation politique à nos concitoyens.

Qu’est-ce qu’une éducation politique ? La leçon qu’on a et qu’on aura à répéter sans cesse peut se résumer de la manière suivante : ceux qui se disent chrétiens, ou qui affirment avoir de leurs bonnes valeurs, mais qui croient que leurs valeurs doivent rester personnelles, privées, sans lien avec leur vie extérieure, ni avec la politique, ceux-là font fausse route, car pour conserver ses valeurs, il faut les vivre, ce qui signifie les mettre en pratique dans les relations que nous entretenons avec les autres. Nos valeurs profondes , pour qu’elles soient vivantes, doivent donc forcément avoir une portée publique, c’est-à-dire politique.

L’éducation politique, c’est surtout une éducation à la cohérence. Si on est chrétien, si on est pro-vie, peut-on vraiment voter sans avoir comme enjeu no. 1 le sort des enfants à naître ? Si on est pro-vie et pro-famille dans notre for intérieur, ne doit on pas être pro-vie dans notre quotidien, quand on sort de chez soi et, bien sûr, quand on entre dans l’isoloir pour voter ?

Mais parfois c’est difficle, dans des situations concrètes et complexes, de savoir comment incarner nos valeurs pro-vie et pro-famille. Voilà le travail de Campagne Québec-Vie : former des citoyens aptes à agir concrètement selon les bonnes valeurs qui ont fondé le Québec.

Une autre tâche de Campagne Québec-Vie est de réveiller les personnes de bonne volonté qui dorment encore, qui ne se rendent pas compte à quel point le Québec est en danger de disparaître à coups d’avortements, d’euthanasie et de politiques néfastes.

Dans les prochains mois, vous allez constater à quel point tout ce que nous ferons est centré sur ces deux points : 1) l’éveil au problème existentiel auquel nous faisons face, 2) l’éducation politique, pour que des citoyens formés agissent concrètement dans leur milieu, pour le bien de tous.

J’avais promis une belle surprise. Et bien je suis heureux de vous annoncer que, dans le cadre de notre congrès annuel qui aura lieu le 6 octobre à Granby, nous avons comme invité d’honneur nul autre que le député Stephen Woodworth, celui-là même qui présentera à la fin septembre sa motion 312 au Parlement visant à réviser la définition de ce qu’est un être humain dans le code criminel (présentement, celui-ci à la section 223.1 stipule qu’un « enfant devient un être humain lorsqu'il est complètement sorti, vivant, du sein de sa mère »). Je vous invite donc à lire, ci-joint, l’annonce du congrès pour plus de renseignements. À ne pas manquer ! 

Pour aller à la page officielle du Congrès 2012 ­­>>

Pour la vie,

Georges Buscemi, président

P.S. Nous entrons dans une période d’activités intenses : 40 jours pour la vie, congrès, conférences… Merci de nous appuyer financièrement et spirituellement !

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