Sur le site du Journal de Montréal du 18 mai 2014, un texte à lire, le bon sens qui reprend la parole :
(photo : apdk sur flickr.com, licence creative commons)
Il faut l’avouer: nos enfants servent de rats de laboratoire pour nos expériences de réingénierie sociale : divorce, unions libres, travail des femmes, réformes scolaires. Pire: on refuse de se poser des questions difficiles sur l’impact de ces changements, tout en sachant très bien que la situation des enfants se dégrade, de crainte de passer pour des attardés sociaux. Mais on continue. Par ici les expériences : monoparentalité, homoparentalité, enfants sans antécédents génétiques, bambins en gardes partagées. «C’est pas grave, les enfants sont résilients», dit-on.
C’est vrai qu’ils sont résilients, mais est-ce une raison pour leur infliger toutes nos lubies progressistes sans jamais se poser de questions ? Dans certains cas, on les envoie même défendre nos choix de vie dans la cour d’école. (...)
L'auteur remet en question la co-parentalité, l'«homoparentalité», les garderies, le peu de temps passé avec les enfants sous prétexte de « qualité », etc. À part le trait sur l'avortement, un excellent texte.
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