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« Je ne pensais pas qu’en 2013 des gens puissent avoir des idées aussi conservatrices »

Une correspondance entre une Québécoise surprise et une collaboratrice de Campagne Québec-Vie

Québécoise surprise : Suite à la mort de M. Morgentaler, j’ai pu entendre le président de votre organisation dans les médias. Eh bien, je crois que pour le bien de votre organisation, il devrait démissionner. Étant un homme, il n’a vraiment aucune crédibilité. (Pour la réfutation de ce sophisme pro-choix parmi tant d'autres, voir ici--rédaction) Que sait-il de ce que c’est que de tomber enceinte et de porter un enfant avec tout ce que cela implique?

Puis, j’ai eu l’idée de visiter votre site Internet. Quelle surprise ! Je ne pensais pas qu’en 2013 des gens puissent avoir des idées aussi conservatrices. Surtout après avoir lu ces quelques lignes concernant les objectifs de votre organisation:

« L’éducation du gouvernement et des citoyens sur l’avortement, la recherche entreprise sur les cellules souches embryonnaires, le suicide assisté, l’euthanasie, et d’autres menaces aux droits de l’Homme et à la dignité humaine » . Des menaces aux droits de l’homme et à la dignité humaine !!! Quoi de plus digne pour un humain que de pouvoir disposer de son corps comme il l’entend ! La liberté de choix ! Il est certain que des actions comme l’avortement et le suicide assisté doivent être bien encadrées pour éviter des abus, mais à mon avis, ceci demeure un droit fondamental pour un être humain. Quant aux articles à saveur homophobes (sic)… Vous qui êtes pour la vie, je vous dit simplement : Vivre et laisser vivre !!!

Quoi qu’il en soit, je crois que la promotion de la vie familiale et des valeurs traditionnelles est une très bonne chose car elles ont fait leurs preuves en ce qui concerne la probabilité pour un individu de mener une vie heureuse. Cependant, je crois qu’il faut respecter le choix de ceux qui préfèrent s’en éloigner. Au moins, ils auront vécu leur vie comme ils le voulaient.

Bonne journée,

--Une Québécoise surprise

 

Chère Madame,

Le président de Campagne Québec Vie m’a demandé si je pouvais répondre un peu à votre courriel, car vous semblez d’avance refuser ce qu’un homme pourrait dire à propos des grossesses et des enfants à naître.

Je vais donc essayer de mon mieux comme femme et mère de 4 enfants. Je dois vous dire tout de suite que je ne suis pas trop surprise que vous ayez ressenti un choc en découvrant le site de CQV. Beaucoup de Québécois, hommes et femmes, surtout de la plus jeune génération ne reçoivent l’information que par les média et le gouvernement qui sont unanimes à promouvoir l’avortement comme droit fondamental des femmes.

Au sujet de ce droit, je voudrais vous inviter à réfléchir. Est-t-il vraiment possible que les membres d’un groupe de l’humanité réclament le droit de disposer de la vie d’un autre groupe. Non, ce n’est pas possible. Pour que cela puisse se faire, il fallait d’abord s’appliquer à dépouiller les enfants à naître de leur dignité humaine. Il est pourtant évident à toute personne qui y réfléchit que cette dignité leur revient par nature. Toute mère et père qui attendent un enfant, oui ils l’attendent tous les deux, le savent très bien.

C’est en ce point que se situe le conflit entre les pro-choix et les pro-vie. S’il s’agissait d’un simple choix d’avoir ou de ne pas avoir un enfant, ou de disposer de son propre corps, la controverse serait finie depuis très longtemps. Le problème réside dans le fait que l’enfant est déjà là, que c’est un autre corps et la question devient : Tuer ou ne pas tuer un autre ?

Vous étiez très surprise par les idées que vous estimez très conservatrices. Dans notre société, on a été conditionné depuis maintenant beaucoup d’années à classer plusieurs questions très importantes selon la solution proposée soit comme progressistes ou conservatrices. En réalité, on devrait chercher ensemble à trouver les solutions correspondant à la justice et à la vérité plutôt que les classer de la sorte.

Dans le cas de l’avortement, on applique au Québec depuis plus de trente ans l’approche progressiste : l’avortement sur demande payé indifféremment par les pro choix comme par les pro-vie. On a enlevé le droit à la vie aux enfants à naître pour pouvoir accorder le droit à l’avortement aux femmes. Le concept de la vérité et de la justice interdit à l’esprit humain de faire un transfert de droit semblable. C’est pourquoi le mouvement pour la défense des enfants à naître ne faiblit pas, mais au contraire prend de l’ampleur. Si vous comprenez l’anglais, je vous recommande de visiter le site de CCBR. Cet organisme a été fondé par une jeune femme. Vous allez voir qu’il se lève au Canada une nouvelle génération consciente de la terrible injustice commise envers nos enfants à naître. Ces jeunes gens se considèrent de chanceux survivants étant tous nés après 1988, date où le Canada a été dépourvu de toute loi encadrant l’avortement et ils veulent consacrer leur vie au rétablissement de la justice.

Vous croyez que «la promotion de la vie familiale et des valeurs traditionnelles est une très bonne chose car elles ont fait leurs preuves en ce qui concerne la probabilité pour un individu de mener une vie heureuse». Je suis d’accord avec vous et pour ma part, je ne crois pas que les femmes s’en porteront moins bien quand notre société investira dans leur heureuse maternité plutôt que dans les avortements.

Un mot au sujet de la mission de CQV : Au Québec, et à vrai dire pas juste ici, on utilise le mot phobie pour intimider toute personne qui voudrait librement réfléchir à propos d’une question à laquelle on veut imposer une réponse unique. Voici un exemple : imaginons deux situations de notre société. Dans la première il n’y aurait au Québec aucune relation homosexuelle, seulement des relations hétérosexuelles maritales. Et imaginons le contraire que dans notre société il n’y aurait que des homosexuels. Je ne pense pas qu’il faille un cours collégial pour reconnaître dans quelle situation le Québec se développerait le mieux. Il en découle qu’il y a une différence dans la nature de ces deux sortes de relations.

Et pourtant, le Gouvernement et le Parlement du Québec affichent une unanimité extrêmement troublante dans sa volonté de faire la propagation de la valeur égale de l’homosexualité et de l’hétérosexualité. La plupart des parents ne souhaitent pas que leurs enfants s’engagent dans les relations homo, mais le Gouvernement se sent la mission d’enseigner à nos enfants qu’ils ont un choix égal. Pas un seul député de tous les partis politiques du Québec n’ose défendre l’évidence qu’une grande partie de la population reconnaît clairement. Pourquoi ? Ils ont peur d’être taxés d’homophobie.

C’est ici qu’apparaît l’importance de la mission de CQV. Au sujet de l’avortement, de l’homosexualité ou encore de l’euthanasie, le Gouvernement et les partis politiques représentés au Parlement sont, contrairement à la population du Québec, unanimes à faire la promotion de valeurs partisanes de lobbys féministes, homosexuels ou autres aux dépens de celles des familles.

CQV refuse de céder à l’ambiance de peur qui impose l’unanimité à nos députés et à la quasi-totalité de nos média. Ce n’est pas facile. On est humain et on peut faire des erreurs, mais je crois que CQV s’acquitte avec honneur des tâches que lui confère sa mission. Dans le contexte de la pensée unique qui recouvre le Québec, les idées qu’elle défend apparaissent parfois, comme vous dites, très conservatrices, mais si vous sortez du Québec à l’Ouest ou au Sud, vous allez voir que le débat est autrement vigoureux.

Je pense que rien ne manque au Québec autant que cette diversité de pensée à propos des sujets dont nous parlons. Puissiez-vous continuer vos réflexions librement pour le bien du Québec, c’est ce que je vous souhaite.

Au plaisir de vous relire éventuellement.

--Colette, épouse, mère de 4 enfants et collaboratrice de Campagne Québec-Vie

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