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« Elle était vivante et pleurait » : Elle naît vivante après un avortement raté et on la laisse mourir. Une infirmière spécialisée en avortements nous raconte son histoire

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Publié sur LiveActionNews, traduit par Campagne Québec-Vie

Il y a 30 ans, Janet Rogers* travaillait dans une clinique d’avortements. Elle nous confie aujourd’hui son histoire.

« Mon mari était résident en médecine et je venais d’obtenir “l’emploi de mes rêves” dans un hôpital d’Oakland avoisinant. Je croyais en la cause de l’avortement et ainsi je sentais pouvoir en faire partie.

J’ai été engagée comme infirmière-chef à cette clinique spécialisée en avortements tardifs. J’ai passé les 30 premiers jours à travailler durant le quart de jour afin de me familiariser avec mes nouvelles responsabilités. Je secondais le médecin lors des procédures auxquelles j’assistais, comme l’injection fœtale, l’algue, etc. Durant le quart de jour, je n’ai jamais vraiment assisté au début des contractions ou à la phase finale de l’interruption de la grossesse. Je n’étais pas à l’aise, mais je me disais que c’était simplement nouveau pour moi et qu’il me fallait prendre de l’expérience.

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Pendant ces avortements, la dilatation s’accomplissait grâce à des tiges laminaires, une sorte d’algue, insérées dans le col de la femme. Ces tiges permettaient une ouverture progressive du col par absorption des fluides, ce qui pouvait durer toute la nuit, ou plus longtemps encore. On injectait les médicaments dans le cœur du bébé pour le tuer dès le premier jour de la procédure. Certains avortements tardifs sont pratiqués de la même manière encore aujourd’hui. »

Rogers était ainsi protégée des horreurs des avortements. À ce jour, elle n’avait jamais vraiment vu de cadavres de bébés ou de femmes tordues de douleur à cause des contractions.

Rogers a par la suite été promue à un poste qui l’a obligée à faire face aux bébés avortés. Ce n’est pas la première fois qu’une personne ayant travaillé dans une clinique d’avortements parle de ce procédé d’intégration progressive au travail. On donne aux nouveaux employés des tâches émotionnellement neutres, comme la tenue des dossiers, la réception des appels et des clients ou la prise de la pression sanguine. Puis, on augmente graduellement le niveau de responsabilité et les employés commencent à manipuler des parties du corps ou à seconder le médecin pendant les avortements de troisième trimestre. À ce stade, les employés sont trop engagés et tiennent à leur emploi. C’est une des façons qu’ont trouvées les cliniques d’avortements pour manipuler leurs employés.

Que ce soit le cas ou non pour Rogers, elle a vécu, pendant qu’elle assistait à un avortement tardif, une expérience qui changera sa vie.

« Un soir, une jeune patiente avait beaucoup de difficulté. J’étais présente avec le médecin. Même si ce dernier avait indiqué qu’elle était enceinte de 15 semaines, je savais que ce devait être plus proche de 30. Cela arrivait souvent, mais personne ne disait jamais rien. »

D’autres médecins pratiquant des avortements, comme Carol Everett et Kathy Sparks, ont déjà avoué qu’ils avortaient passé la limite permise par la loi et qu’ils dissimulaient la vérité. La clinique de Kathy Sparks se départait des cadavres de bébés avortés illégalement dans la toilette.

« Quand la jeune fille a finalement accouché, son petit bébé (on aurait dit qu’elle était à terme) était vivante et pleurait. Le docteur m’a dit “va la porter dans la chambre et ferme la porte. N’y entre plus jusqu’au quart du matin.” J’ai immédiatement emmené le bébé en pleurs, je l’ai enveloppée et je l’ai déposée dans la chambre. J’ai alors commencé à appeler des hôpitaux avoisinants, malgré l’interdiction du médecin, afin de trouver quelqu’un qui voudrait bien la prendre. Personne n’acceptait en disant qu’elle n’était pas viable. J’ai passé plusieurs heures à essayer de trouver quelqu’un. Je ne voulais qu’une chose : quitter cet endroit, mais je savais que je ne pouvais pas laisser les autres patients sans infirmière-chef. Encore aujourd’hui, j’entends les pleurs de ce bébé dans ma tête. »

Malgré ses efforts désespérés, Rogers n’a pu trouver de l’aide médicale pour la petite fille qui est finalement décédée. Elle a démissionné, ne voulant plus appuyer la cause de l’avortement.

« J’espère que d’autres personnes qui promeuvent l’avortement, en particulier l’avortement tardif, vivent ce que j’ai vécu. Le lendemain, j’ai donné ma démission et j’ai trouvé un autre emploi comme infirmière en pédiatrie dans un autre hôpital. »

Cette expérience a aussi eu un impact dans la vie de Rogers plusieurs années plus tard, lorsqu’elle a rencontré des difficultés durant sa propre grossesse.

« Après quelques années, je suis tombée enceinte et j’ai commencé mon travail à 20 semaines. Mes médecins voulaient que j’interrompe ma grossesse à cause de ma santé. Ils m’ont dit que cet enfant ne serait pas normal et que je devais réessayer.

J’ai refusé et, après un séjour à l’hôpital, je suis retournée à la maison et j’ai été mise au repos complet. Je n’avais pas le droit d’être seule. J’ai finalement eu un accès de fièvre et j’ai dû me rendre d’urgence à l’hôpital. Il était encore tôt. Mon garçon devait naître en novembre et je l’ai eu en juillet. Il pesait deux livres et dix onces. C’était il y a 30 ans. On m’a dit qu’il était très petit, qu’il se trouvait dans une situation précaire et qu’on verrait ce qui arriverait. On m’a aussi dit “Ne t’attends pas à grand-chose… ” Il est resté en unité de soins intensifs néonatale quelque temps. Mon garçon s’est battu du début à la fin et était parfaitement normal. Aujourd’hui, mon fils est en bonne santé. Il est en processus d’obtenir sa deuxième maîtrise (MBA) et a un emploi à temps plein. Il est conscient de la chance qu’il a d’être en vie, parce que si je n’avais pas vécu l’expérience que j’ai vécue il y a plusieurs années, il ne serait pas ici aujourd’hui. »

Rogers a démontré beaucoup de courage en se battant pour la vie de son fils, mais aussi en partageant son histoire. Tant que des employés quittent l’industrie de l’avortement et racontent courageusement leur histoire, de plus en plus de gens mal informés à ce sujet apprendront la vérité. Nous pouvons espérer toucher le cœur de ceux qui sont ambivalents ou incertains au sujet de l’avortement en rapportant les histoires directement de la source, de ceux qui ont pratiqué ces avortements.

*Nom fictif



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