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Un élève catholique de 16 ans suspendu pour avoir porté un chandail portant les mots « Il n'y a que deux sexes »


Malachy O'Kane.

Par Dorothy Cummings McLean — Traduit par Campagne Québec-Vie

25 avril 2024, Sharbot Lake, Ontario (LifeSiteNews) — Un adolescent catholique a été suspendu de son école secondaire publique de l’Ontario pour avoir porté un chandail sur lequel on pouvait lire « Il n’y a que deux sexes ».*

Étonnamment, un enseignant de cette même école a appelé la Société d’aide à l’enfance au sujet de la famille ce jour-là.

Malachy O’Kane, 16 ans, a été suspendu le 18 avril, le deuxième jour où il a décidé de porter son chandail critiquant le genre au centre éducatif Granite Ridge de Sharbot Lake, un village près de Kingston, en Ontario. Il a été exclu de l’école pendant six jours, à compter du vendredi 19 avril.

Le directeur adjoint de l’école, Wojtek Czermak, a d’abord demandé à Malachy d’enlever son chandail le 17 avril, après que l’adolescent a été appelé à sortir de sa classe environ 30 minutes après le début de la journée scolaire.

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« [Czermak] a fait venir le conseiller des élèves avec tous les enfants dans la salle avec lui », a déclaré Malachy à LifeSiteNews. « Il a dit : “Tu ne peux pas porter ça”. J’ai demandé pourquoi. Il m’a répondu : “C’est considéré comme du discours de haine.” »

Selon l’adolescent, l’école, qui accueille des enfants de la maternelle à la terminale, affiche sur ses murs des messages idéopolitiques, notamment des images LGBT et de Black Lives Matter. Malachy dit avoir fait remarquer au directeur adjoint que M. Czermak lui interdisait d’exprimer sa propre opinion alors qu’il se tenait devant une affiche de BLM.

La mère de Malachy, Kate O’Kane, a déclaré à LifeSiteNews qu’elle savait que Malachy se heurterait à des résistances lorsqu’il irait à l’école avec son chandail « Il n’y a que deux sexes ». En fait, cette résistance est venue du personnel. Malachy a raconté à LifeSiteNews que lorsqu’il est arrivé à l’école, de nombreux élèves l’ont félicité et lui ont dit qu’ils étaient d’accord avec lui, tout en supputant à haute voix qu’il serait suspendu.

Dans un premier temps, le directeur adjoint s’est contenté de faire des remontrances à Malachy et d’appeler la mère du garçon, qui attendait près du téléphone. Kate a fermement soutenu son fils, disant à Czermak que le jeune homme avait « la liberté de s’exprimer » et « la liberté d’exprimer ses croyances ».

« Vous enfoncez les idées LGBTQ dans la gorge de ces enfants, et s’ils disent qu’ils ne sont pas d’accord avec vous, ils sont réduits au silence », se souvient avoir dit la mère de cinq enfants au directeur adjoint.

« Ils sont expulsés quand ils sont bruyants, mais vous, vous êtes très bruyants. C’est le cas dans toutes les écoles », a-t-elle ajouté.

« J’ai dit que s’il s’était présenté avec un drapeau de la fierté disant que le genre est non-binaire, il aurait été célébré. Mais il porte ce drapeau qui dit qu’il n’y a que deux sexes, manifestant tranquillement pour ce qu’il croit. Et on l’a fait sortir, on l’a réduit au silence. »

Selon Kate, Czermak n’a cessé de lui dire d’appeler le conseil scolaire ou de prendre son fils. Finalement, Kate est allée chercher Malachy. Ses partisans à l’école ont alors créé un groupe What’s App et ont prévu d’exprimer le jour suivant leur conviction selon laquelle il n’y a que deux sexes.

Informé par sa mère, fière de ce qu’il défende ses convictions, Malachy a porté son chandail à l’école le lendemain. Son jeune frère Desmond et d’autres élèves portaient des pancartes indiquant « Il n’y a que deux sexes », que les enseignants leur ont ordonné de retirer. D’autres élèves ont écrit « Il n’y a que deux sexes » sur leurs mains. Certains de ces élèves, déclare Malachy à LifeSiteNews, ont ensuite été menacés de suspension ou ont été suspendus.

Malachy et Desmond ont tous deux été suspendus dès le lendemain. Kate est allée chercher tous ses enfants à l’école, sauf Desmond, qui voulait travailler sur un projet.

L’enseignant appelle la Société d’aide à l’enfance

Lorsque Desmond est rentré à la maison, il a dit à sa mère qu’un assistant social l’avait contacté.

« Il a dit qu’il parlait à son ami et qu’il déchargeait son cœur sur la vie parce qu’elle était stressante ces derniers temps », explique Kate à LifeSiteNews. Entendant cela, « son professeur est allé directement au bureau et a appelé la Société d’aide à l’enfance parce que “Desmond était en danger du fait de rentrer à la maison”. Une fois l’appel passé, la SAE a appelé Desmond pour lui demander “Est-ce que tu vas bien ?” »

Elle poursuit : « Et l’école a continué à le presser : “Es-tu en danger ? Est-ce que tu dois rester ici ? Devons-nous te garder ici ? Peux-tu rentrer chez toi en toute sécurité ?” »

Il a répondu : « Je vais très bien ».

Kate a déclaré à LifeSiteNews qu’une semaine auparavant, elle avait envoyé un courriel à cette enseignante pour lui faire part de son inquiétude quant au fait qu’elle permettait à certains de ses élèves de l’appeler « maman ».

La SAE a fait un suivi en envoyant une assistante sociale parler aux enfants O’Kane à l’école, puis en effectuant une visite à domicile. Heureusement, la visite à domicile a donné de bons résultats. Selon Kate, l’assistante sociale a déterminé que ses enfants étaient « en parfaite sécurité et qu’ils n’avaient aucun souci à se faire » et qu’« ils avaient une bonne vie de famille et... une mère qui se bat pour eux ».

« Elle a même reconnu qu’ils devaient défendre leurs convictions », a déclaré Kate.

Proposition d’inscription à un programme spécial

Apparemment parce que Malachy avait une « suspension à long terme », il a été affecté à un programme au YMCA de Kingston. Cependant, sa mère a refusé de donner son accord pour ce placement, craignant qu’il ne soit destiné à la « rééducation » de son fils.

« Ils m’ont envoyé un document à signer pour qu’il soit placé dans un programme d’apprentissage à Kingston par l’intermédiaire du Limestone District School Board, où on lui apprendrait à corriger le comportement qui a conduit à sa suspension », déclare Kate à LifeSiteNews.

« En gros, ils veulent le rééduquer et lui expliquer pourquoi il est si mauvais. J’ai refusé. »

LifeSiteNews a contacté Wojtek Czermak et Carrie Moore, le directeur de l’école. Aucun des deux n’a répondu à l’heure au moment de publication.

Le site internet du Granite Ridge Education Centre s’exprime ainsi sur l’inclusion dans les écoles de son district :

Le Limestone District School Board s’engage à instaurer un climat scolaire équitable et inclusif afin que tous les élèves, le personnel et les membres de la communauté scolaire dans son ensemble se sentent en sécurité, à l’aise et acceptés. Nous voulons que tous ceux qui apprennent, travaillent ou font du bénévolat à Limestone valorisent la diversité, fassent preuve de respect envers les autres et s’engagent à créer une société juste et bienveillante. Nous savons que la diversité enrichit l’expérience éducative et professionnelle de chacun.

Le conseil d’administration préconise une atmosphère accueillante et ouverte dans nos écoles afin d’assurer aux élèves la possibilité de se reconnaître dans leur programme d’études et pour que chacun se reconnaisse dans son environnement physique et dans l’environnement au sens large.

Limestone dispose d’une procédure administrative pour l’éducation à l’équité et à l’inclusion qui s’aligne sur la Stratégie ontarienne d’équité et d’éducation inclusive. Cette procédure décrit les programmes, les lignes directrices et les pratiques du conseil, allant du curriculum et de l’évaluation aux aménagements religieux, en passant par la création d’un climat scolaire accueillant et la prévention de la discrimination et du harcèlement. Le Conseil fournit des ressources, des opportunités de formation et un soutien aux écoles pour promouvoir l’équité et l’éducation inclusive.

LifeSiteNews a vu des documents attestant que Malachy a été suspendu pendant six jours et Desmond pendant quatre jours.


*Depuis le 15e siècle, on trouve l’emploi de « gender » comme synonyme du mot « sex » pour désigner les personnes de sexe masculin ou féminin, par extension du genre grammatical. « Gender » a d’abord été utilisé en ce sens de façon plaisante, mais est devenu de plus en plus courant au 20e siècle. Le mot « genre » en français ne contient pas ce sens, à part en vieux français. Il va sans dire que l’emploi de « gender », et sa traduction littérale en français, pour exprimer une identité féminine ou masculine indépendamment du sexe, ou même par opposition, sont tout à fait récents... et politiques. — A.H.



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